Sidi bel abbes: La conférence de presse du directeur de l’environnement, un plaidoyer pour la desertification

La conférence de presse initiée, devant un  faible auditoire se comptant sur les doigts d’une seule main, animée par le directeur de l’environnement (quel environnement ! ), rapportée à travers la presse uniquement par le seul quotidien local “Ouest Info” en date du 11 juin 2015, une conférence qui n’a convaincue personne sauf ceux qui l’ont initié et qui laisse entendre à travers des insinuations,que les citoyens contestataires sont des menteurs et que les arbres abattus sont morts ou en dégénérescence, alors que  c’est totalement faux et le commun des mortels peut constater de visu sur le site que des arbres en bonne et parfaite santé ont été abattus sans scrupules à la tronçonneuse et passés au broyeur, la preuve que ce sont des plants verts , car un bois mort n’est pas passé au broyeur. La direction de l’environnement qui doit s’employer à repeupler les espaces au lieu de les désertifier, elle a beaucoup à faire dans ce domaine, le déficit est alarmant, sa raison d‘être n’est pas de philosopher pour convaincre, un projet décrié par une large majorité de la population.Nous ne sommes pas à ce stade de la culture, nous voudrions seulement respirer et vivre, le poumon de la ville est en danger. Il est vrai qu’il faut s’inventer des projets pour exister mais pas au point de prendre les gens pour des faire valoir.

Avec les vents de sable, le bouleversement climatique dans région de Sidi Bel Abbes, une région connue pour son climat semi aride, qui se transforme au fil du temps en une région climatique aride par excellence, où chaque arbre a un rôle prépondérant. Un phénomène qu’on imaginait même pas, il y a seulement une trentaine d’années auparavant. L’avancée du désert à grands pas, est la résultante de l’inconscience de l’homme. On ne sera pas surpris de voir circuler à travers les boulevards de la ville des chameaux, tout simplement parce que des têtes bien pensantes ont privilégié les espaces de détente a ce qui restait déjà de notre ” jungle squelettique ” du défunt jardin public prolongement naturel de l’ancienne forêt de Messer, qui était bien là, avant la colonisation,que l’on achève toute honte bue aujourd’hui, à coups de tronçonneuse, au nom de la modernité. Que reste il du projet de la ceinture verte initiée par feu Houari Boumédienne dans les années 70 ? Dans d’autres lieux, on plante pour lutter contre la désertification, chez nous on arrache des arbres,sans scrupules POUR une désertification planifiée.  Ils assassinent les arbres quand la sève est haute,ce sont eux seuls qui ne peuvent protester de leur souffrance.

4 thoughts on “Sidi bel abbes: La conférence de presse du directeur de l’environnement, un plaidoyer pour la desertification

  1. Le jardin public le poumon de notre belle ville ,ce petit paradis victime de l’inconscience de l’homme
    Ce magnifique site qui autrefois était notre fierté ,par sa beauté,et sa cascade d’eau qui est aux yeux de tous les Belabesiens et de la raison même ,formant incontestablement l’endroit le plus aimé et le plus attirant par les familles et les sportifs ,malheureusement il fait l’objet d’un délaissement flagrant par les concernés ,et ses habitants vivent on oserait le dire en quelque sorte -l’autisme autrement vis -à -vis de leur nature et du monde.
    C’est malheureux qu’on ne puisse pas comprendre à quel point le jardin,la nature sont important ,et de trouver normal que tout ce qui est naturel puisse être remplacés par des produits élaborés par l’homme persuadé de tout maîtriser .
    Nous avons été tous contents et enthousiasmé par la bonne nouvelle de la réhabilitation de ce site ,et naïfs que nous sommes ,croyant que nous allons récupérer notre beau jardin d’antan tel qu’il était ,malheureusement,en arrivant sur les lieux on a assisté à un massacre pur et simple de tous les arbres ,et croyez moi ce n’est nullement des arbres morts ou en dégradations comme le prétend le directeur de l’environnement
    L’abattage de plusieurs arbres pour refaire complètement un jardin qui avait juste besoin d’une réhabilitation est inconcevable , il faut que tous les amoureux de ce jardin se mobilisent pour inciter les responsables de cette ville de revoir leur copie et à rendre ce projet plus conforme à l’intérêt public.
    Il faut dénoncer sa destruction brutale,soudaine et confidentielle ainsi que la désinformation ,et la communication trompeuse de ce responsable.

  2. Sallam
    Je pense qu’il ne reste pas beaucoup de choses à faire par un directeur de l’environnement pour répondre à la définition du mot “environnement” ou à la mise en œuvre des méthodes d’étude, d’aménagement et de protection du peu de ce qui reste comme faune et flore …..Tout a été massacré et le peu qui subsiste passe à la tronçonneuse .
    D’accord , on va croire monsieur le directeur de l’environnement du fait qu’il dit que les arbres abattus sont morts ou en dégénérescence , mais qu’il présente à la presse la preuve ,c’est à dire :
    1/La lettre de demande d’abattage présentant les raisons et les différents problèmes qui permettraient de motiver cet abattage
    2/La contre-expertise par un personnel spécialisé dans les techniques arboricoles
    3/Une description sanitaire de l’arbre
    -La décision du service Espaces Verts (abattage ou conservation)
    -Une espèce de remplacement conseillée en fonction de l’espace disponible .
    -La force de l’arbre à replanter
    Car toute coupe ou abattage nécessite un accord préalable du responsable hiérarchique

    Ghire arwahe we haresse !!!!.Des témoins sur place ont pris des photos et ces arbres étaient vraisemblablement en bonne santé ………..Donnez nous des preuves si ces arbres étaient morts ou malades selon la loi du 07-05 du 13 mai 2007 modifiant et complétant l’ordonnance n∞75-58 du 26septembre 1975 portant code civil et la loi n° 07-06 du 13 mai 2007 relative à la gestion , la protection et au développement des espaces verts.
    Yadkhoule 3likoume Ramdane bel saha ……

  3. C’est lui le menteur et l’incompétent. Le jardin public appartient aux bélabésiens et non au wali et à son” directeur de l’environnement”. Ce sont les Bélabésiens qui ont l’autorisation d’aménager le jardin et non au wali d’imposer ses idées avec la complicité d’une prétendue société civile qui ne cherche que ses intérêts absurdes au détriment du noble patrimoine. On observe et on note monsieur le directeur de n’importe quoi, car le mot environnement est noble et vous n’avez pas l’allure exigée pour le porter. Allez-y voir ailleurs pour mentir.

    1. La cygogne
      Ici a bel abbes y’a une secte de moufssidine….
      Elle n’agit que sur bel abbes et apparement blida
      Car blida aussi a été défiguré..
      Le litoral a été ruiné, depuis la chute de boumedienne
      L’etat n’a construit aucun complexe touristique celui des andalouse
      Le seul date de 70
      Conclusion..une secte qui ne veut pas que l’algerie
      Deviennent un pole touristique….c’est rahoum ikhanzou fiha

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