En cette magnifique journée du 05 juillet 2013, qui n’est pas une date anodine pour les citoyens, la wilaya de Sidi bel abbès, célèbre comme toujours, dans la fierté, la double commémoration de cette journée, du 51e anniversaire de son indépendance nationale. En effet cette date, évoque un anniversaire inscrit au fronton de l’histoire Et c’est en se la remémorant, que le peuple, s’est dit enfin indépendant, et libéré du régime colonial, et de sa brutalité sans précédent ou il en brisa les chaines de l’oppression. Elle demeure, malgré tout, le symbole d’une reprise en main par du destin contrarié, par les vicissitudes de l’histoire. C’est alors, dans le cadre de la commémoration de cette date, que le wali de Sidi bel abbès Mr Hattab Med Amin, s’est rendu à partir de 8h, accompagné d’une importante délégation civile et militaire, vers le musée du Moudjahid, afin de visiter l’exposition de matériel, armes, documents et photos de la guerre de révolution, que cette structure détient.
Puis la délégation, constituée de toutes les franges représentative de la société locale, s’est dirigé à partir de 8h40 vers, le « Makam Chahid », afin de déposer, les traditionnelles gerbes de fleurs, observer un recueillement sous l’hymne national de la fanfare et réciter la « Fatiha » sourate du saint coran après un discours du Mufti, à la mémoire de tous les chouhadas, morts pour la cause nationale. Ensuite, le boulevard de la Macta, dans la métamorphose de son « Look », crée par l’efficacité de l’APC, la contribution de certaines entreprise privées et l’association « Jeunesse Volontaire » recevait le chef de l’exécutif, pour l’inauguration symbolique de la placette, par une promenade d’une grande partie du jardin et la visite très intéressée de l’exposition organisée par la DJS, ayant pour thème, « Réalisation photographique, des souvenirs de la guerre d’indépendance, et de ses acteurs ». Tout le long, de ce voyage dans le temps de la guerre de révolution, qu’offrait la placette du boulevard de la Macta, jonchée de tableau-photo des chouhadas de plusieurs localités, le wali tout en, participant à l’opération de remise de ces réalisations de reconstitution de la mémoire à la Direction des Moudjahiddines, intervenait pour vouloir dire, « qu’en cette même journée du 5 juillet 1962, le drapeau algérien flottait enfin sur tous les édifices publics et privés, sur les voitures, les bus, dans les mains d’algériennes et d’algériens en plein euphorie de joie, pour exprimer que l’’indépendance est proclamée officiellement. Aussi, un tel événement qui ne se produit qu’une seule fois dans l’histoire, d’un pays mérite à chaque fois, une célébration retentissante, histoire au moins de réveiller chez les algériens ces ressorts patriotiques distendus par les désillusions de l’indépendance. Et le travail de mémoire, que nos jeunes, s’emploi à créer, est noble et doit permettre de restituer à l’histoire se dont il lui revient » Cette seconde halte du chef de l’exécutif, à travers son expression très cordiale et attentif enrobée dans un costume blanc, était digne de la commémoration de cette historique journée.
Par la suite, la délégation se dirigeait vers le Club Equestre, pour l’inauguration officielle du tournoi national de franchissement d’obstacle de la catégorie « Cadet », fut organisée, dans la parade des grands jours. Le wali assistait alors à quelque épreuves exécutées par d’excellent cavaliers….Vers 10h, Le cortège officiel se rendait au campus universitaire, afin de poser la pierre d’inauguration pour la réalisation du projet d’une bibliothèque universitaire et se rendait par la suite vers la direction des œuvres sociales universitaire centre, afin d’inaugurer le nouveau siège de la direction des œuvres sociales universitaire. Au cours de cette halte, le wali rappelait l’utilité, d’une telle infrastructure au sein du monde estudiantin et du rôle que devait jouer les œuvres sociales dans le cadre de vie qui permettrait à l’étudiant d’accomplir ses études dans de bonnes conditions. Il rappela aussi la nécessité de l’université de s’ouvrir au citoyen et que les exemples sont multiples. Enfin l’université avait pour devoir de se s’impliquer pleinement dans la société avec ce phénomène d’osmose qui rapprocherait entre les deux milieux, pour une utilité commune
A 11h, la délégation du wali, se rendait vers la Maison de la culture « Kateb Yacine » pour assister à la cérémonie crée conjointement par la Direction de la Culture et la Direction des Moudjahiddines, consistant à honorer 05 mères de Chahid, par l’APC de Sidi bel abbès (lot LCD grand écran et Tableau) et d’autres citoyens et artistes bénéficiaient également d’un lot de livre et tableau.-La remise d’un quota de livre offert par le Ministère des Moudjahidines en faveur de la Bibliothèque universitaire Djilali Liabès et la Bibliothèque Principale de la Lecture Générale, et la Bibliothèque de l’APC de Sidi bel abbès à l’occasion de la commémoration du 51ieme anniversaire de la de l’anniversaire de l’indépendance. Au cours de cette halte, le wali visita le stand de l’ANSEJ et de la CNAC avec les artisans et petit promoteur- Il visita également la galerie de peinture de l’artiste peintre Talbi Djamel et profita lors de cette escale de rappeler l’obligation d’aider les artistes- créateur méritant, afin de leur permettre d’émerger et d’exprimer au public la qualité de leur œuvre.
Une ambiance, qui nous incite à admettre que nous avons toutes les raisons du monde pour fêter dans la fierté ce cinquantenaire qui nous a permis de construire des écoles et des universités, des usines et de grand projets, tel que les autoroutes, les aéroports, les moyens de transports moderne et de voir dans un contexte de liberté individuelle et collective, nos conditions de vie s’améliorer d’année en année . Aujourd’hui, notre pays inaugure le second cinquantenaire après son indépendance en démontrant au monde ses réalisations, en inaugurant de nouvelles infrastructures, en cherchant à solutionner le problème de l’habitat, d’absorber autant que possible le chômage, en accordant la priorité au sociale, aux libertés partisane et syndicale, de s’engager dans la production, qui éloignerait de la dépendance des hydrocarbures. Cela ne voudra pas dire que tous les besoins de la société sont satisfaits, car cela serait de l’immaturité, mais que nous y parviendrons dans cet espaces du mieux, tant qu’il y aura des hommes et des citoyens sincères qui continuerons à aimer leur pays. Enfin le programme de ce 05 Juillet semble différent des autres en « mieux » et de ce « mieux », nous attendant encore !
K.Benkhelouf