”Les victimes de la D.A/S”- Nom : SDF, lieu de résidence : hôpital psychiatrique

Ils sont plusieurs, des femmes, des hommes et même des enfants. Ils sont enregistrés sous le non commun ‘’S.D.F’’. Dés qu’ils franchissent les portes de cette enceinte, ils supporteront désormais une identité qui n’a rien à avoir avec celle de leur naissance.

Ils n’ont aucun droit dans le social de cette impitoyable direction. Par contre l’action, on en leurs réserve énormément. Des actions semblables à l’abattage du sanglier et celle des chiens errants. À chaque visite prononcée d’une autorité local (WALI) ou d’une autre personnalité quel qu’elle soit dans le cadre des inspections de travail ministérielle ou autres, les services de la direction de l’action/sociale font une énorme action de ramassage des futurs SDF.

Ce mouvement demeure une pure action impitoyable, inhumaine démunie de social tant qu’il reste le grand faux projet de dissimuler une réalité persistante qui reflète l’égocentrisme réel d’un clan qui n’a rien d’Algérien. Un problème doit être réglé surtout jamais transféré ou dissimulé à resurgir de nouveau après un certain temps sous une forme ou une autre plus grave.

Les services de la ‘’D.A/S’’, pris par le temps, pour des besoins de nettoyer les rues de la ville de toute circulation humaine indésirable, évaluative de leurs efforts flous,  ils ramassent sans distinction toute personne donnant l’air d’un fou. Les SDF, les drogués, les fugueurs, les orphelins peuvent en faire parties.

L’on nous raconte que ces gens sont ramenés directement à l’hôpital de psychiatrie alors que le règlement prévoit d’abord une admission aux urgences de l’hôpital HASSANI AEK pour une visite médicale afin de permettre un diagnostique d’orientation de chaque cas. Il y a des gens ramassés qui ne sont pas du tout malades. Elles seront remises contre signature aux services de l’hôpital de psychiatrie avec un engagement de revenir les récupérer, la journée qui suive, un rendez-vous qui désormais  n’arrive jamais.

Le ramassage peut comprendre de vrais fous, des SDF, des victimes de nombreuses situations familiales différentes dont les divorces des parents, mort des parents, le chômage, la pauvreté, des aveugles égarés et même des étrangers. L’on nous raconte qu’il y a  4 marocains qui sont détenus depuis la dernière visite du président BOUTEFLIKA. Tout ce lot qui dénonce l’impuissance et l’ignorance d’un vrai traitement de ces cas sera versé à la psychiatrie sans jugement médical préalable sous la maudite dénomination ‘’MAHBOULE’’.

De cette façon, l’hôpital risque de perdre sa vocation sanitaire et devenir une maison de vieillesse pour des jeunes s’ils peuvent supporter leurs emprisonnements. L’on nous révèle avec grande tristesse que les dingues après un traitement bien suivi,  les psychiatres arrivent à stabiliser leur santé psychique et se comportent normalement après une phase finale d’ergothérapie. Après cette période, si le malade n’est pas repris pour un contact avec la société, sa chute sera d’une manière plus grave, parfois même  condamnée.

 Jusque là, c’est le résultat de cette impitoyable action. Si seulement le social joint cette action, tout le monde sera sauvé même les malades et les lits libérés pour recevoir d’autres malades, ainsi l’hôpital de psychiatrie fonctionne à un tremplin et la ‘’D.A/S’’ aura enfin trouvé sa vrai identité ‘’ direction de l’action sociale’’. **D.A.S**

Djillali Toumi