Sidi Bel-Abbes : Quand l’équilibre écologique se trouve menacé

Ne dit-on pas que la beauté d’une ville réside ou se mesure par ses espaces verts en général. A Sidi Bel-Abbes, le commun des citoyens commence à suffoquer en raison de la diminution drastique des espaces verts. Le “Ptit Paris”, jadis plein de ces petits jardins et endroits de détente, commence à devenir une ville où le béton remplace un peu partout les seuls endroits qui restaient. L’avenue de la Macta célèbre par sa longue allée verte sur un kilomètre subit des rétrécissements actuellement et les espaces sont remplacés par  plusieurs ruelles en voie d’être achevées.  Le tramways dont les travaux sont reportés à juin ou juillet 2013 fera son lit également à travers les espaces verts irremplaçables. Outre les nombreuses voix qui se sont élevées sur le bouleversement écologique que subit notre seul et unique lieu de détente en l’occurrence, le lac de Sidi Mohamed Benali qui a fait l’objet de plusieurs articles sur BAI notamment un article signé Abdeddaim publié il y a plus d’une année et qui reste toujours d’actualité.  La “bétonisation” intense  tout autour  conjuguée à la circulation automobile devenue suffocante pour les campeurs du week-end n’a pas suffi pour tirer la sonnette d’alarme aux responsables concernés  à tous les niveaux. Voila que l’autre espace vert de la ville à savoir le Jardin public se trouve également en danger par l’intrusion humaine à outrance chaque vendredi où l’on échange et vend des oiseaux de toutes espèces. Notre Ami Dr Reffas , qui ne cesse d’alerter l’opinion publique sur ce phénomène , nous a adressé une multitude de photos sur cet état de fait  et que nous mettons à la disposition de lecteurs. Des photos du jardin public prises, il y a bien longtemps, sont également ajouter à la bibliothèque.

Des Photos récentes …. (cliquer sur la photo pour agrandir)

 

 

…. Et des anciennes photos du Jardin Public

4 thoughts on “Sidi Bel-Abbes : Quand l’équilibre écologique se trouve menacé

  1. Ecologie Urbaine :
    Co-existence harmonieuse et interactions de différents modes de vie et classes sociales (alternatifs et traditionnels, familles, célibataires , enfants ), espèces végétales et animales, pour que la ville soit un endroit organique qui vit en harmonie avec son environnement et soit complètement intégrée au concept de développement soutenable. L’écologie urbaine doit rendre la ville agréable à vivre car il n’y a que de cette façon que les habitants des villes -autochtones, étrangers, habitants récents ou anciens- s’approprient leur lieu de vie et naturellement le maintiennent, le mettent en valeur et l’améliorent.
    Multiplicité des solutions (“no size fits all”) : ce à quoi aspirent les gens dans les quartiers défavorisés diffèrent souvent de ce que cherchent les habitants des boulevards plus cossus, en sachant que les moyens doivent être répartis équitablement, que très souvent il faut concilier avec l’existant, et qu’il faut suivre quelques principes fondamentaux et directeurs : pour les nouveaux quartiers ou la rénovation urbaine intense par exemple, la mixité sociale.
    L’écologie urbaine est avant tout sociale, parce qu’elle est mise en œuvre par et pour les gens.
    L’écologie urbaine évoque -mais ne se limite certainement pas- à la Coexistence de la nature jardin publique avec la ville. Le végétal a un effet psychologique apaisant sur l’être humain. Les arbres ont une valeur non seulement économique de part leur rôle sur la purification de l’air, le ruissellement des eaux pluviales, la régulation de la température dans le microclimat urbain, ils ont également une valeur plus difficile à évaluer qui joue sur le bien être des habitants. Ils hébergent toute une biodiversité faunistique qui, par son activité, ses chants, embellit la ville.
    L’écologie urbaine ne s’étudie pas, puisqu’il n’existe pas à priori d’écosystèmes stables en milieu urbain. Par contre l’écologie urbaine, de par sa définition, est un système en constante éco-construction, une sorte de fourmilière humaine à définir ; la question de comment coexister avec la bio-, l’humaine et toutes les diversités du milieu urbain reste continuellement remise en chantier.
    Le concept d’écologie urbaine est bien sûr lié au concept de ville soutenable

  2. POURQUOI LE JARDIN PUBLIC NE SERA PLUS COMME AVANT
    Pour avoir ete proche de la gestion du jardin public du temps meme de MR BAGHDADI les annees 60-70 au lendemain de l’independance il est bon de comprendre que c’est la nature qui a ete déviée par l’homme et c’est l’homme qui en paye les consequences.
    Nous savons que l’emplacement du jardin public n’a pas ete choisi au hasard en effet il a ete implanté dans LA VALLEE DES JARDINS .Ce nom signifie beaucoup une vallee est toujours placee en cuvette et cela signifie qu’etant en contre bas elle beneficie par denivelation les retombees d’eau pluviale et surtout l’apport des 2 ruisseaux (saguiates) qui provenait de la nappe phreatique pres de l’ITMA ce qui fait que ces ruisseaux alimentaient les jardins du fillage carton,du landeau,(firmat belbahri-docteur hassani) de la vallee des jardins(avec le jardin public),la placette devant les bts pont perri,l’espace vert pres du pont perri (vendeur de merguez) en allant sur la rive de l’oued face ecole de gendamerie et en suivant trig el laf3a au fillage birra.Tout le parcours de ces ruisseaux alimentait plusieurs jardins et potagers.
    Au lendemain de l’independance les lotissements crees telle les chalets canadiens du landeau ont detruit ces ruisseaux.Ces memes ruisseaux n’eataient plus alimentés par la nappe phreatique par le forrage d’eau pour l’aep de la ville tel le puits pres de l’ITMA les puits HAMOU
    voila donc ce qui alimentait les cascades et les jets d’eau du jardin public a l’interieur duquel il y avait une toile d’araignee de petits cannaux meme la piscine avec le puits a cote etait alimentée.Alors ne venait pas me dire que c’est un probleme d’entretien.

  3. Merci Mr Salim.A pour cet article qui me pousse vraiment à dire : Ya Assafi 3ala Ma Madha …!!!! Ya Hasrateh… !!!! Où allons-nous comme ça……???? Au bord du précipice, sans aucun doute…, ceux qui aiment la mer au fond des plaines abyssales…et ceux qui préfèrent voler, bientôt ils n’auront plus assez d’oxygène pour respirer…CO2 oblige..!! Alors où irons-nous… ??? hé bien, nulle part…….!!! Nous périrons tout simplement….!!!! N’est elle pas belle la vie vouée par les débiles minus créatus, multicolores..!!!!
    Ces photos, Ô combien désolantes, (Apocalypse Now) nous rappellent que l’Homme est devenu un être cruel, sans âme, sans vertus, sans cœur, inconscient, insouciant, indifférent, irresponsable, autrement dit un grand destructeur……qui est entrain de fragiliser chaque jour davantage l’équilibre écologique de notre environnement, par égoïsme et par ignorance….!!! Ah! Ignorance quand tu nous tiens..! Cet être ne sait pas qu’il est entrain de se détruire lui-même………!!
    Notre ville est devenue synonyme de tous les maux : La pollution, le bruit, les déchets de tous genres, la mauvaise gestion d’eau et d’énergie, la « bétonisation », les maladies contagieuses à cause de la saleté, les allergies…etc…, en plus de ça, le stress, l’hypertension, le diabète, le Sida….autrement dit un Fiasco monumental…!!Est ce une fatalité ???? Non, une autre façon de bâtir et de vivre dans une ville, plus respectueuse des équilibres naturels et sociaux, est possible. Avons-nous les Hommes qui peuvent réinventer une autre façon de construire une ville, comme ça se fait ailleurs, offrant des services, du travail, de la culture et des loisirs même dans un espace restreint, une ville qui se développe en euphonie avec les espaces et les territoires qui l’entourent???? En tout cas,c’est ainsi qu’ils pourront proposer une meilleure qualité de vie à leurs concitoyens, tout en conciliant urbanisation, développement et écologie; car urbanisation et écologie ne sont pas totalement incompatibles lorsque les méninges et le cœur y sont…!!! C’est pourquoi, je dis que nous n’avons pas besoin de patte à modeler comme autrefois, mais des têtes à modeler……Je suis curieuse de savoir ce qu’ils ont dans la cabeza ces responsables, comment ils réfléchissent tout en supposant qu’ils aient cette capacité……Je crois qu’ils pensent plutôt à se remplir l’estomac et la chkara…..!!! Barakat win Rakoum Rayhin wa Dayinna M3akoum….???????????
    Je me rappelle les bons et magiques moments de mon enfance, que je passais en famille dans ce Jardin Public enchanté et très vert à l’époque, surtout avec la présence d’animaux, comme le lion, les singes, le Paon…etc… A notre âge, c’était impressionnant, car il y n’y avait pas d’autres moyens pour les découvrir…….Par contre, aujourd’hui, le peu d’espaces verts qui restent, censés être des lieux de détente, de repos et d’évasion sont devenus des repaires de voyous, de vagabonds et des lieux de débauches. Ils arrivent souvent que des citoyens soient agressés et délestés de leurs biens. Le Jardin publique qui faisait la fierté de SBA d’antan et qui contribuait à sa beauté naturelle, est actuellement déserté surtout par les familles et les personnes âgées. Il a été envahi par les trafiquants d’oiseaux ‘wa Ghayrihoum’…….Pourtant il n’est pas difficile de mettre un terme à cette situation déplorable pour peu que les services concernés s’y intéressent. Comment peut-on fermer les yeux sur ça?
    Pathétique réalité pour un lieu censé offrir une bouffée d’oxygène afin d’évacuer le stress et se ressourcer. Si on ne prend pas des mesures urgentes pour faire recouvrer au jardin sa vocation originelle, SBA avec le tracé du Tramway et tout le cirque risque d’être défigurée à jamais.
    Il faut une éducation à l’environnement; c’est une éducation civique qui vise à acquérir les connaissances, les valeurs, les comportements et les compétences pratiques nécessaires tant pour les collectivités locales qu’aux individus pour participer de façon responsable et efficace à la prévention, à la solution des problèmes et à la gestion de la qualité de l’environnement…
    Léducation environnementale dans une perspective d’aménagement et de développement durable, est une éducation qui met au premier plan l’adaptation de la culture humaine aux valeurs de l’écologie……La question qui se pose, est ce que les zélus , les autorités locales et les citoyens comprennent ce langage…… ????

    « Deux choses sont infinies : L’univers et la bétise humaine. »

  4. c’est inconstetablement differents ces photos de sidi belabbes,anciennes et recentes;et effectivement l’èquilibre ècologique s’est trouvè menacè depuis longtemps,il faut encourager les jeunes associations bènèvoles pour redresser un peu la barre! gageons qu’il y’aura des èchos pour cet article que j’ai trouvè en bonne place!

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