SIDI BEL-ABBES : Rencontre avec une société civile “réduite” mais “beaucoup” d’élus ! (mis à jour)

Pourtant dans le communiqué de presse, il était bien dit que le Wali prévoyait une rencontre avec la société civile ce mercredi 8 février 2017 aux environs de 10h . Malheureusement à cette rencontre qui intervient après celle qu’il a accordé aux patrons d’entreprises de la wilaya le 06/02  suivie par celle de la corporation de la presse ,puis celle de ce matin, il n’y avait point de société civile ou très réduite à moins d’une dizaine d’associations qui se comptaient aux bouts des doigts présentes sur la centaine activant à SBA. La salle de conférence de la wilaya contenait beaucoup d’élus de l’APC et APW éparpillés un peu partout à travers la salle ainsi que la présence des directeurs d’exécutifs, exigée, croit-on le savoir avec quelques subalternes , par le wali pour des réponses rapides. Alors qu’elle devait s’étaler sur plusieurs heures , la rencontre a été raccourcie à cause d’un empêchement familial du Wali.

Du coté des réseaux sociaux,la réponse ne s’est pas faite attendre puisque quelques représentants du mouvement associatif viennent déjà de pointer du doigts à travers “des messages”,  les organisateurs de cette rencontre qui disent-ils, “ne veulent pas qu’on les dénonce,  ni ne veulent qu’on sache ce qui se passe à Sidi Bel-Abbès”.  “Tout cela probablement en prévision des prochaines échéances électorales qui arrivent à pas de course et risquent de décevoir plus d’un.” disent d’autres.

Bien que les intentions , à première vue, du nouveau administrateur de la wilaya de Sidi Bel Abbès semblaient sincères en vue de reprendre en main les activités économiques, culturelles , sportives et surtout entamer le dialogue avec ses administrés et particulièrement les représentants de la société civile ,un principe vital à tout commis de l’état pour tâter le pouls de sa wilaya et s’enquérir de l’état des lieux, ils n’en fut point.Une “rencontre nulle”, dit-on, puisque hormis le représentant de la presse M Bellaha et l’artiste et écrivain M. Hanitet ,les élus locaux (APC et APW)  ont intervenu ,tour à tour, soit pour vanter des actions à peine entamées soit pour revendiquer des situations banales relatives à leurs activités laissant de coté et de loin toutes les vraies préoccupations citoyennes de la ville.

Le problème de “classification des espaces verts” comme dans la wilaya de Temouchent  tel que posé par cet autre intervenant indépendant qui a trouvé une brèche pour intervenir, semble avoir été mal compris par le wali Hachani lors de cette rencontre. En effet, il était question  de classifier, délimiter , définir et surtout d’attribuer  un titre de bien domaniale à tous ces espaces verts de la ville pour que nul n’en aura l’intention de squatter ni d’en bâtir des immeubles comme s’apprêtent ou ont l’intention de le faire quelques promoteurs sur cette grande esplanade de Sidi Djillali  qui est supposé être Macta II (Grande Avenue boisée et plantée d’espaces verts ) suite à une promesse de l’ancien Wali . Sur ce point ,les riverains de cette esplanade considérée comme deuxième poumon de la ville, large de 80 mètres et longue de presque 800 mètres traversant toute la nouvelle Agglomération de Sidi Djillali , n’en cessent de soulever ce problème épineux que le nouveau wali Hachani semble ne pas suivre dans les réseaux sociaux.

Enfin ou ce qui reste à retenir quand même de cette rencontre et des premières impressions, on pourrait croire que  le Wali est décidé de faire participer la société civile à tout projet touchant la ville.Il a laissé entendre que la responsabilité incombera aux spécialistes pour qu’il (lui) puisse  demain “se laver les mains” sans aucun souci d’y avoir interféré surtout s’agissant de la plantation de palmiers sur le tracé du tramway. En effet, c’était là, un autre problème d’environnement  soulevé dans les réseaux sociaux qui a fait couler tant d’encre et continue de le faire à travers les pétitions sans que les autorités concernées n’y  interviennent pour remédier.Pour le défenseur de l’environnement et du patrimoine de la ville, M. Hanitet , la plantation de palmiers à Sidi  Bel Abbès est en complète inadéquation avec l’environnement de la Mekerra. Bel Abbès est connue comme étant une ville “berceau” du platane , du Frene et beaucoup d’autres espèces à fortes ombrages pour la protection contre les rayons du soleil de plomb de l’été. Des centaines voire des milliers de palmiers “nain” qui ne sont d’aucune utilité au citoyen mais peut être décoratifs dans quelques endroits seulement, sont en cours d’être plantés sur le tracé du Tramway à la place des centaines d’arbres qui ont été déracinés lors des travaux.

Bien sur , on vous convaincra que ces palmiers (cette nouvelle espèce ne nécessite pas beaucoup d’entretien, ne cachera pas les devantures de magasins ni leurs enseignes mais par contre nécessite beaucoup d’eau comme leurs semblables sur la route d’Oran (Bd Rabah Bitat) entre les deux rond-points du rocher et pour lesquels on a mobilisé une citerne d’eau à longueur de la journée et durant presque toute l’année pour les arroser.Combien de citernes vont-ils mobiliser pour les milliers de palmiers à planter ??