Au troisième jour de la grève ouverte des étudiants de la faculté de médecine, le « pourrissement » à priori s’aggrave. La situation n’a fait qu’empirer et chaque partie du bras de fer étudiants-administration semble camper dans sa position. Face à ce blocage et la paralysie totale de la faculté, le collectif des enseignants a tenté une action pour se situer par rapport au conflit. Un conclave des professeurs s’est tenu avant-hier à la salle des réunions du service des UMC et les avis étaient partagés à propos de l’implication du collectif dans le conflit. Pour certains qui se sentent concernés, il était question de réagir pour défendre l’administration en s’affichant dans la logique du démenti de tout ce qui a été rapporté par la presse depuis le début du scandale avant les fêtes de l’aïd. Pourtant, le recteur a confirmé la fraude lors de la dernière conférence de presse en la qualifiant « d’erreur matérielle commise par l’Excel ». Cet argument controversé n’a pas convaincu les étudiants qui sont montés au créneau pour mettre à prix les têtes des responsables du scandale et parmi lesquelles figurent des professeurs en médecine et en chirurgie très influents dans les cercles des toubibs. La tentative d’impliquer le collectif des enseignants n’est pas fortuite et a bien été décryptée par les étudiants et un bon nombre de professeurs qui a préféré rester au dessus de la mêlée. Devant cet imbroglio, le recteur a mis sur pied une autre commission d’enquête dotée de tous les pouvoirs et présidée par un ancien recteur. La mission de la dite commission est surtout tenter de sauver ce qui reste à sauver de l’image de marque de la faculté de médecine. La commission est appelée à agir selon les règles d’éthique et de la déontologie médicale pour se substituer au conseil de l’ordre des médecins quasiment défaillant à sidi bel abbés. Si des médecins professeurs sont accusés de fraude c’est en tout état de cause la déontologie médicale qui est interpellée. Le choix du recteur d’initier une commission de déontologie est certainement motivé par les résultats de la première enquête qui a révélé l’erreur matérielle sans pour autant en déterminer les responsabilités. Les étudiants ont été entendus par cette nouvelle commission en fin d’après midi d’hier. Des résultats sont attendus avant la fin de la semaine.
UDL Sidi Bel Abbes: Une commission de déontologie à la fac de médecine
12 thoughts on “UDL Sidi Bel Abbes: Une commission de déontologie à la fac de médecine”
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je voudrais dire à Monsieur Jawad pour qu’une personne puisse acquerir des principes et une morale, il faudrait avoir frequenter des personnes de cette envergure et avoir une bonne education. Ce pseudoprof que tous le monde connait le nom sur la place de SBA n’est que le fameux trabendiste chirugien Maghrao qui importait de la France des voitures lorsque la Faculte l’envoyait pour de stages et il revenait en les vendant au marché noir.
Tous le monde à l’hopital le connait que c’est quequ’un qui travaille pas (il n’opere jamais depuis 20-25 ans…).
Il a raison Mr Mohamed2 de dire que le procureur doit ouvrir tout de suite une enquete pour faire la lumiere sur des faits tres graves suite à ces accusations de la part des etudiants et surtout de la presse. Si on etait dans un pays europeen ou aux USA, Monsieur Maghrao.. aurait été entendu par le procureur surtout que les accusations sont déja sur les journaux. Malheuresement, on n’a pas une justtice independante et qui fait son boulot.
Si on etait un pays serieux, l’ordre des medecin aurait suspendu Maghraou en attendant la decision finale du procureurr. Le doyen doit demissioner parcqu’il est le patron de cette faculté touchée par des scandales. en ce qui concerne les profs, ils doivent prendre leurs distance de ce psudo-collegue qui les a mouillé et qui a sali leur réputation. Enfin le recteur aurait demissionner ou au moins s’excuser aupres de l’opinion publique et promettre que de telles agissements ne se reproduiront plus dans l’avenir.
Que la personne que vous avez citée, Djamila, exerce une activité de marché noir, cela regarde les forces de l’ordre et nous ne voudrions pas que nos étudiants s’en mêlent.
Concernant l’ouverture d’une enquête au sujet de la vente des notes, la question est: a-t-on pris le soin de faire, auprès du procureur, une déposition (dûment étayée)?
Enfin, une dernière chose (que nous sommes obligés de dire): dans cette affaire, le ministère, pourtant censé exercer son pouvoir de tutelle, a bien fait preuve d’un laxisme aberrant!
c’est dommage pour vous , car vous vous croyez au dessus du monde mais finalement vous savez très très bien que vous étes un rien qui ne sert a rien et qui a la langue pendu , pr maghraoui est un grand professeur surement qui vous a mis a la porte un jour a cause de votre comportement déplacé de votre part , bref je vous prie de bien vouloir justifier vos dire avent de s attaqué a un grand , et se que j ai a vous dire que la vie d un prof ne vous regarde en aucun cas , si vous enviez ça vie alors persévérer et donner quelque chose a sidi bel abbes au lieu de donner une mauvaise image de vous sur le net , c’est horrible de voir des personne aussi méchante , car dites vous que si c’ete officiel que la fraude ete causé a cause de ça fille la presse national aurait cité leur noms , je vous pris madame ou mr de bien vouloir réfléchir avent d écrire quoi que se soit !
Où est passée la morale de ces gens?
Ils (ou elles) déshonorent notre Université! Le professeur, l’administrateur ou autre encadreur qui s’empressent de promettre leur «aide» en contrepartie de quelque faveur. Une faveur qui serait déterminée selon que l’intéressé (e) soit garçon ou fille. S’il suffit à l’étudiant de graisser la patte à son «bienfaiteur», l’étudiante, elle, se voit parfois confrontée à quelque chose de plus grave: le harcèlement sexuel!
L’autorité conférée à l’administrateur, au professeur ou à l’encadreur est faite pour lui permettre d’assumer comme il se doit sa responsabilité. Pas plus ! Que l’un ou l’autre en profite pour demander un avantage matériel ou pour solliciter une faveur sexuelle, cela est inadmissible! Oui, cela pèserait trop lourd sur la conscience des observateurs que nous sommes.
L’Université, cette enceinte du savoir, de la science et de la culture ne saurait être le théâtre de telles pratiques. Notre Université a été et continue d’être la génitrice de grands professeurs qui font la fierté de notre peuple. Et bon nombre de ces professeurs ne cessent de briller tels des étoiles dans les cieux scientifiques des capitales occidentales. Nous refusons donc que cette Université aille à la dérive. Tous et toutes devraient réagir. Aussi, les Institutions étatiques doivent-elles procurer tous les moyens pour pouvoir coincer les coupables.
Savez-vous qu’il existe un Charte d’Ethique et de Déontologie qui n’est pas du tout respectée à l’universite de SBA? Je me demande même si certains enseignant(e)s la connaissent??
Les droits et surtout les devoirs moraux sont bafoués d’une manière arogante.
De plus quand c’est le plus responsable de l’ université qui fait “la sourde oreille” et manifeste une cécité flagrante à des actes immoraux , on ne peut que constater le délabrement et la délinquance montante au niveau de l’ université. C’est ainsi que les malversations multiples, les abus sont considérés à l’université comme un exploit puisqu’ils ne sont pas remis en cause par ceux là qui ont l’obligation, le devoir de combattre ces délis et non protéger ces enseignants “voyoux”.
La faute ne revient en aucun cas aux étudiants qui certains ont encore besoin d’éducation, ont encore besoin de modèle, de référence pour apprendre ce que c’est que la bonne conduite. C’est les adultes qui sont responsables de cette dégradation sociétale. Pour avoir commis de telles fraudes, ils devraient être jugés et punis.
Je dirai à Mr Mouh que ce n’est pas la derniere faculté de medecine en Algerie,et ça ne sera pas la derniere,mais ce pseudoprof est vraiment le dernier des derniers,il ne faut pas detruire cet acquis à cause de ce “dernier”,,,il reste à dire que nous vivons malheureusement ces scenarios au niveau des 13 facultés de medecine d’Algerie,et je ne vous caches pas qu’on propose tous les ans des accés aux residanats en contre partie de sommes colossales en fonction du type de specialité,il y’a des specialités trés cheres qu’on laisse aux priviligiés,enfants,neveux,nieces!!!
Ce fleau national,c’est la faculté de SBA,qui aura l’honneur de l’eclater au grand jour,,je dirai merçi à nos etudiants..
Tous ou la majorité des responsables Algériens à l’image de ceux (tous âgés) qui gouvernent actuellement la Syrie aujourd’hui ou qui ont poussé la Libye en guerre civile hier,vivent à une époque révolue, à une époque de piston et corruption, ils ignorent qu’ils sont à l’ère de l’internet et la facilité de communication entre citoyens et surtout jeunes branchés.Ces responsables de l’université ont oublié que la simple étincelle risque d’embraser tout le pays de par leur comportement négatif et manque d’initiative.Ce que nous vivons à l’université de sidi bel-abbes ne peut être accepté par aucun citoyen et surtout les concernés (je parle des étudiants) qui ont fournis d’importants efforts pour voir leurs places prises par des pistonnés ou ceux qui payent la tchipa.Ceux-là sont prédisposés à beaucoup de surprises.
La seule chose qui reste à ce TOU et son complice,est de déguerpir et ne pas insister à rester au koursi comme Kaddafi.Ils risquent d’être éjecter un de ces jours par des étudiants qui ont ras le bol et stressés.
Alors démissionner , ça sera une sage décision !
Nous épiloguons sur un problème que nous vivons pas, mais dans la réalité ,c’est vrai qu’il y a des têtes qui doivent tombées ,et pas seulement la tête des prof il y aussi d’autres têtes d’étudiants qui sont la cause de ce scandale.On incrimine le recteur ,mais que devrons nous dire du doyen qui est le premier responsable direct de la fac de médecine .Nous savons tous que pour avoir une bonne note il faut payer cher, a savoir en espèce ou en nature ,cela dépend s’il s’agit d’une fille ou d’un garçon.Le métier d’enseignant est noble mais il a été souillé par ces pseudo prof .
Et que dirai je quand on voit toute une famille qui enseigne dans la même fac(le père,la mère,le fils et la fille) est ce juste .
Bonjour les amis, J’aimerais dire trois choses:
1- Le recteur doit prendre ses distances envers le grand magouilleur en l’occurence le chef de service des urgences Dr. Maghr… sinon tout le monde va penser qu’il est mélé à ses combines.
2- Le procureur de la republique doit ouvrir une enquete comme dans tous les pays qui se respectent pour faire la lumiere sur une affaire aussi grave que la corruption, clientelisme et le nepotisme.
3- Quand une affaire perdure dans le temps, elle risque de se transformer en printemps arabe. Donc il faut que les pouvoirs publiques prennent des decisions et leurs responsabilites en sacrifiant une ou deux tetes (Dr. Maghr et consort…) pour eviter le pourissement.
Il faudrair muter ce medecin (chef de service des UMC) à l’hopital de telagh ou autres et surtout ouvrir une enquete judiciaire serieuse devant l’opinion publique nationale et internationale pour montrer que l’Algerie n’est une republique bannaniere et surtout eviter de devenir la Lybie ou la Tunisie…
Merci, Mohamed2 pour ton avis.
Ta proposition est une véritable «feuille de route» , tu as résumé et proposé une solution qui doit sortir la faculté de médecine de l’imbroglio . Trop d’accusations ont été lancées , TROP d’ accusations extrêmement graves si elles s’avèrent fondées: harcèlements sexuels, ventes de modules ,favoritisme ,népotisme, falcifications de PV , tous ces délits sont punis par la loi donc maintenant c’est la justice qui doit dire son mot , pour cela une enquête est tout à fait justifiée.
La nomination d’une commission de déontologie est une astuce du recteur pour noyer le problème.
C’est quoi cette commission de .., elle a été créée pour la circonstance sur mesure pour désamorcer la bombe. La commission créée par le recteur, présidée par un ancien recteur «zitna fi bitna» comme aime le dire Le Président Bouteflika «rachem hmida wa laab hmida » donc il ne sortira rien de cette commission . Ce n’est plus une affaire universitaire, c’est une affaire publique,les autorités judiciaires doivent intervenir.
quelle image de marque de la faculté de medecine vous parlez , c la derniere des facultés de l’ALGERIE il faut dire la vérité , il n’y a que des pseudo prof ,d’ailleur a bel abbes il n’y a aucune organisatition des journées scientifiques ,parceque c prof la au lieu de s’implique dans la science ils sont entraine de jouer avec les notes on dirait que c du primaire
il faut arrete cette greve car elle ne sert a rien , ces responsables la RAHOUM MAACHINE A HAUT NIVEAU
Laissez moi rigoler et pourtant ce n’est pas le moment. Quelle honnêteté et quelle éthique dispose ce “sage” quand ce dernier est aussi impliqué dans des affaires de fraude plus graves que ce qui se passe à la faculté de médecine. Il n’a pas assumé ses responsabilités. Lui même a bafoué les règles de déontologie
La loi qui punit les fraudeurs à l’université existe et est très claire. Il faut appliquer cette loi, tout simplement et rendre justice aux victimes de ce scandale et de bien d’autres encore. Allez courage, monsieur Le RECTEUR! Faites votre DEVOIR devant tous les citoyens. Vous en sortirez qu’AGRANDI. Cette jeunesse, nos enfants ont besion de modèle de Roujla et ont soif d’équité sociale