Stratégie ou pragmatisme ?

Bien avant la fin du troisième mandat les spéculations allaient bon train. En effet dès l’annonce de la maladie du président, des observateurs, des journalistes ou encore des citoyens se demandaient si B allait se représenter à un quatrième mandat et préfère-t- il se retirer pour se consacrer à son état de santé. Pire certains ont misé sur le désordre et ont prédit le chaos, au moment où d’autres étaient confiants et sereins.

Combattant et déterminé à achever les réalisations déjà mises en place, B  s’est présenté aux élections et a été plébiscité par le peuple algérien. Il ne fait aucun doute que B est populaire, apprécié et aimé par le peuple algérien. Son nom est lié d’une manière presque indissociable de la stabilité. Il est vu comme étant celui qui a sauvé l’Algérie de l’intégrisme et des griffes du FMI.

Lors des élections, une forte mobilisation a eu lieu en sa faveur. Cependant cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas eu lieu de boycott ou d’adversaire.

Cette élection pluraliste a montré et a traduit la maturité du peuple algérien qui a refusé toute ingérence et toute forme de manipulation. En vérité, lors de ces élections, d’aucun a pu remarquer qu’il y avait quatre catégories :

a)      Ceux qui étaient pour B, pour la continuité, pour la stabilité, pour la sécurité et pour le savoir gérer. Ceux- là l’ont crié haut et fort, à travers les journaux, les émissions, les manifestations et les urnes.
b)      Ceux qui étaient pour le boycott et ils l’ont crié haut et fort au travers différents canaux de communication et bien entendu par l’abstention le jour J
c)       Ceux qui étaient pour une partie adverse et l’ont fait savoir haut et fort à travers les différents supports
d)      Ceux, qui, pour une raison ou une autre, ou de  par leurs fonctions ne pouvaient afficher leurs soutiens et au lieu de rester neutre comme l’exige la déontologie, ont fait appel à l’hypocrisie et, de manière subtile, ont appelé à voter contre B. Pour être clair, ils ont, même, mené campagne électorale en faveur des adversaires de B cherchant à travers leur geste à en découdre avec lui car il pensait qu’il ne serait pas réélu.
Aujourd’hui, ces hypocrites, comme il me plait de les dénommer, sont toujours en poste voire ont été renforcés dans leur fonctions. Il est vrai que B est le Président de tous les Algériens. Il a été réélu pour rassembler et non pour diviser, pour le bien et non pour le mal.
Sauf qu’aujourd’hui nombre de personnes, ici et là, et notamment les intellectuels souhaitent voir les réformes mises en place rapidement et les promesses du P candidat appliquées. Quant au sujet des hypocrites  opportunistes, leur maintien encore et à long terme en poste cela voudrait dire que les sincères ont été bernés.

Abdelkader BACHIR

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