SUNNA ET GOUVERNANCE

Le débat en terre d’Islam se focalise essentiellement sur le contenu à donner à ces deux termes dans le cadre de la conduite de la cité. Et il reste d’une actualité brûlante.
La Sunna est la seconde source de la Loi (je parle sous le contrôle de M. Senni) ce terme connotant à la fois une conduite et une manière d’agir. Il se réfère principalement à la conduite publique et privée du Prophète Mohammed (SAWS) qui est prise en exemple édifiant pour répondre aux problèmes nouveaux posés par l’évolution de la communauté primitive vers des organisations sociales plus complexes et éclatées géographiquement.
Aujourd’hui, alors que le message de l’Islam se vit dans tous les coins du globe et concerne plus d’un milliard de croyants, il est naturel de s’enquérir des usages pratiqués au temps du Messager et de ses compagnons et de recueillir dits, faits et gestes. Ces éléments ont naturellement servi de base à la science juridique musulmane et constitué une loi de tradition orale se superposant à la Loi écrite.
Avec le passage du temps, la sunna, appréhendée comme un invariant historique et véhiculant le désir de retrouver une société idéale, a poussé certains à confondre retour aux sources et ressourcement dans le message. La Sunna est un outil pour répondre aux questions complexes qui se posent aux croyants confrontés à des questions existentielles qu’ils confrontent à leur propre pratique religieuse et à celle des autres. De même que de la réponse à apporter à l’injonction de se conformer aux lois profanes de la gouvernance ou celles sacrées du Livre. Le débat électrique sur Islam et laïcité a été assez révélateur de ce questionnement.
La Sunna appréhendée comme orthodoxie musulmane (H. Massé) en est venue à signifier code de gouvernance et à comprendre l’innovation que comme bid’a ou hérésie dénaturant le message originel. Le Hadith, ou la parole de la Tradition, appuyé sur une chaîne de garants successifs est entré comme source du droit quand sa compilation, sélection et hiérarchisation avait commencé à
l’époque omayyade. La compilation finale ne remonte dans les faits qu’au IXème siècle  et elle est l’œuvre d’auteurs en majorité persans des recueils complets de traditions, classés les uns par matière, les autres par ordre chronologique des personnages auxquels remontait la chaîne. Seulement six recueils ont reçu une sanction officielle car certifiés par Boukhari et Muslim.
Le travail d’exégète a eu surtout A ÉLIMINER des hadiths apocryphes, devenus nombreux et qui venaient à propos conforter la thèse du pouvoir dominant, maître des temporalités et de l’orthodoxie religieuse. Que se serait-il passé si ce travail n’avait été accompli. On en frémit!
Nous assistons de nos jours aux mêmes dérives s’évertuant à présenter la lecture sectaire d’un groupe religieux salafiste comme seule vraie lecture et aller dans le sens de sectes tel que les Wahabites ou pour défendre une tendance religieuse ou politique pour défendre des intérêts tout à fait profanes.
Interdire aux femmes de conduire, appliquer la mutilation ou la décapitation sont-ils des faits ne prêtant à aucune interrogation ou  s’inscrire dans le débat autour d’une nouvelle gouvernance?
A ceux qui seraient déjà en train de crier innovation coupable ou bid’a, à ces néophytes nous recommandons la lecture impérieuse de Malik Ibn Anas (Al Mowatta) dans lequel il préconisait la référence au Coran, la Sunna, au droit coutumier mais aussi à l’IJTIHAD donc à l’interprétation personnelle des évènements .
Ceux qui voudraient voir une incompatibilité de l’Islam avec son siècle et repousser la bonne gouvernance ou la présenter comme un ralliement à l’Occident sont des faussaires dangereusement ignorants de leur propre message. Tarek Ramadhan, tout petit fils d’El Bennah qu’il est,  va même plus loin et appelle de ses vœux un aggiornamento ou réexamen du culte.  Sa pensée est désormais enseignée à Oxford.
Si l’Occident donne l’impression d’avoir gagné, c’est à travers sa révolution technique et scientifique et en homogénéiser le monde par l’économie de marché.
Son système politique basée sur l’individu et la reconnaissance de ses droits a accompagné une prospérité économique en imposant l’idée de capitalisme démocratique. Des états dits théologiques comme l’Iran ou les “républiques”
musulmanes passent désormais par le scrutin comme outil de légitimation politique. Les Frères musulmans l’ont emporté en Tunisie et en Égypte mais se montrent incapables de se présenter comme des modèles de bonne gouvernance.
La gouvernance n’implique plus seulement une assignation culturelle ou religieuse, elle implique un espace organisé par des règles communes à tous (à celui qui croît au ciel et à celui qui n’y croît pas) et la participation effective des différents participants avec leurs atouts respectifs. La Gouvernance implique un univers où tout se débat et donne lieu à des compromis rationnels et raisonnables. Elle exclut donc le rapport de force, les luttes de pouvoir, et elle se doit de dégager des mécanismes de solidarité.
Elle se doit d’être TRANSPARENCE, travaillée par une dynamique d’inclusion et non d’exclusion comme nous le rappellent nos Harragas, nos chômeurs, nos malades sans médicaments.
Le paradis de la consommation n’est certainement pas la bonne réponse ou le bon exemple de la bonne gouvernance. De même que Gouvernance ne se confond pas avec gouvernement ou la Houkouma qui implique une autorité officielle dotée de capacités de police garantissant la bonne exécution de la politique adoptée.
La gouvernance s’étend à des mécanismes informels, une éthique de citoyenneté, un jeu de relations inter-personnelles dans lequel l’intérêt général n’est plus arrêté d’en haut, enfermé dans des cercles de pouvoir mais qui se construit et circule librement!

5 thoughts on “SUNNA ET GOUVERNANCE

  1. Puisque le “problème” de la Sunna, a été aussi soulevé, Le Prophète (saws) a déjà répondu : “Et celui qui fait revivre ma Sunna m’aime. Et celui qui m’aime sera avec moi dans le Paradis.” Alors Quel musulman et quelle musulmane ne connaissent pas ces mots du célèbre Hadith du Prophète (saws) ? Et qui ne voudrait pas être en compagnie du Prophète dans le Paradis ? Enfin…….

    Certains musulmans ont opté pour une vision très étroite de “la Sunna, car ils considèrent celle-ci, comme étant, des faits de “manger avec ses doigts, manger en s’asseyant par terre, porter des sandales” et d’autres sunna de ce genre. Or la Sunna est constituée avant tout des “sunna Ta3abboudiyya” dont certaines sont obligatoires, d’autres fortement recommandées, d’autres conseillées. La Sunna, c’est ce que le Prophète a dit, fait et approuvé, et elle concerne, en tant que telle, tous les domaines auxquels est lié l’islam.
    Le Prophète (saws) a dit : “… Et celui d’entre vous qui vivra verra de nombreuses déviances. Attachez-vous alors à ma Sunna et à la Sunna des califes bien guidés après moi (Al-khoulafâ Arrâshidoun)” (rapporté par at-Tirmidhî).
    Donc la Sunna ne se rapporte pas seulement à la façon de s’habiller, de manger et de boire, mais aussi et surtout les croyances, les règles juridiques, le fait de s’en tenir à ce que le Prophète a fait comme acte purement cultuel, le comportement vis-à-vis d’autrui, etc……
    Pour toute chose relevant du domaine de ce qui est purement cultuel on ne peut rien faire que le Prophète n’ait pas fait, sous peine de tomber dans l’innovation religieuse. Par contre, pour ce qui relève du domaine de ce qui n’est pas purement cultuel, on peut intégrer de nouvelles choses aux principes laissés par le Prophète, même s’Il ne les avait pas faites.
    Et si le Prophète avait pratiqué certaines choses liées à son époque à lui, on peut les pratiquer par amour pour lui, et sera source de récompenses pour un acte recommandé, comme on peut ne pas les pratiquer sans les mépriser.

    Encore une chose très importante, la Sunna explique le Coran le commente et en indique le sens.
    Obligation est faite aussi aux musulmans d’ajouter foi aux descriptions que donne de Son Seigneur, le Puissant, le Messager d’Allah(saws), dans les hadiths authentiques, lesquels sont admis par les gens de la connaissance.

    Ce que certains ignorent peut être c’est que le Coran ordonne de suivre la Sunna. Allah le très haut dit :
    1-/ « Ce que le Messager vous donne, prenez-le ; et ce qu’il vous interdit, abstenez-vous en. » [Al-Hashr, v.7]
    2-/ « Quiconque obéit au Messager obéit à Allah. » [An-Nisâ’, v.80]
    3-/ « Nous n’avons envoyé de messager que pour qu’il soit obéi, par la permission d’Allah. » [An-Nisâ’, v.64]
    4-/« Obéissez à Allah et obéissez au Messager » [Al-Mâ’idah, v.92]
    5-/ « Obéissez au messager, afin qu’il vous soit fait miséricorde. »
    6-/ « Ô vous les croyants ! Obéissez à Allah, et obéissez au Messager et à ceux d’entre vous qui détiennent le commandement. Puis, si vous divergez en quoi que ce soit, renvoyez le jugement à Allah et au Messager. » (An-Nisâ’, v.59)
    7-/ « Et vers toi, Nous avons révélé le Coran, pour que tu exposes clairement aux gens ce qu’on a révélé pour eux » (An-Nahl, v.44)
    8-/ « Que ceux qui s’opposent à son ordre prennent garde qu’une épreuve ne les atteigne, ou que ne les atteigne un châtiment douloureux. » (An-Nûr, v.63)

    Je crois que ces versets sont clairs comme l’eau de roche, et il n’y a même pas lieu de faire des interprétations nuancées….sauf ceux qui veulent esquiver ou ceux qui disent » Ma3za walaw Taret »

    La cerise sur le gâteau, je l’offre à la Diaspora “High Tech”
    « Ô vous assemblée de savants ! Restez sur la voie droite car vous avez été devancés de loin, et si vous déviez à droite ou à gauche, vous vous égarerez très loin. » [Al-Bukhârî (6853)]

    N’est il pas beau, juste et cohérent notre manifeste…???? Sa particularité, c’est qu’il est Divin…….les autres nous viennent des Minus Habbens….Pouf! c’est comme si on venait à comparer l’intensité du clair de lune avec la traînée lumineuse d’une étoile filante, cette fine poussière cosmique qui est vaporisée entièrement avant d’atteindre le sol….!!!!

    Nul n’est parfait mais ne disons pas ‘Ma3za walaw Taret” Remarque sait-on jamais ??!!!!!

  2. Salam !!!!!!! Comparons… !!
    Quelqu’un a dit : La gouvernance, c’est la mise à mort de la démocratie…« Il n’y a aujourd’hui plus beaucoup d’hommes de gauche pour dénoncer la démocratie, à la façon de Karl Marx, comme une procédure de classe inventée par la bourgeoisie pour désarmer et domestiquer le prolétariat, ni beaucoup d’hommes de droite pour soutenir, à la façon des contre-révolutionnaires, qu’elle se ramène à la « loi du nombre » et au « règne des incompétents » (sans jamais être capables, d’ailleurs, de dire exactement ce qu’ils aimeraient mettre à sa place). À de rares exceptions près, ce n’est plus entre partisans et adversaires de la démocratie que l’on s’oppose de nos jours, mais exclusivement entre ses partisans, au nom des différentes façons de la concevoir. »
    Alors qu’est ce qu’il nous reste…. ???

    La gauche avec toutes ces couleurs rouges nuancées croit qu’elle a raison….pourtant, elle a déclaré faillite, mais elle veut revenir à la scène avec une nouvelle teinture de façade alors que le fond est resté le même, pire encore, avec une dégradation totale des mœurs et des valeurs, puisque leur manifeste tolère tout, même les mariages interdits par l’Islam, tout cela en profitant des méfaits de la mondialisation et son enfant né par un accouchement sous X : le terrorisme…. ; d’autre part, la droite avec toutes ces couleurs bleues nuancées croit qu’elle a raison ….alors qu’elle est entrain de foutre la pagaille en menant le monde tout droit vers l’anarchie et vers l’intérieur d’un tunnel sans bout………… !!!! Et si toutes les deux ont tort…qui a raison ???? Eh bien ! Tout simplement Le Créateur de l’Homme… !!! Il est omniscient et Il connaît parfaitement l’homme puisqu’Il l’a créé, ainsi que tous les multiples aspects de son existence. C’est pourquoi Dieu connaît mieux que quiconque le bien et le mal pour l’être humain. Par conséquent, la loi qui a une origine divine est la loi la plus parfaite et la plus idoine pour assurer le bonheur de l’Homme dans le monde d’ici-bas et dans l’au-delà. Celui qui dit le contraire est un défiant….. !

    L’Islam en tant que dernière religion céleste dispose d’un système intégral de lois et de règles que Dieu a révélé à Son Messager(SAWS) afin de guider l’humanité vers le salut et le bonheur. Elle oriente la vie de l’homme dans tous ses aspects spirituels et matériels. Néanmoins, notre religion nous professe que l’existence de la loi ne suffit pas en elle, pour organiser la vie des humains et pour assurer son salut; il faut qu’il y ait une institution parfaitement capable de les mettre en vigueur et de leur octroyer un pouvoir exécutoire et opérationnel, pour la gestion de la vie collective des hommes ; on peut l’appeler “gouvernement”, car en l’absence d’un gouvernement et d’un Etat, la société humaine sera la victime du chaos et de l’anarchie, et elle sera condamnée à la dégénérescence et à la disparition.
    Notre Ibn Khaldoun, père fondateur des sciences sociales, voyait l’existence du gouvernement comme un impératif de la vie collective. Pour illustrer cette nécessité, il base son argument sur la nature sociale de l’être humain et en conclut que la formation du gouvernement est à la fois naturelle et nécessaire. En effet, l’être humain est un être social et tend à vivre dans la société. Toutefois, l’homme est, par son instinct, un être qui cherche à exercer son pouvoir sur ses pairs et à s’accaparer de ce pouvoir. L’homme est un être qui veut tout pour lui-même. Il est donc certain que dans le cadre d’une vie collective et sociale, il y aura naturellement des conflits d’intérêt parmi les différents individus…….
    Tous les historiens sont d’accord pour dire que le progrès et l’essor des Musulmans étaient dus à la constitution du gouvernement et de l’Etat dès le début de l’apparition de l’Islam. En effet, dès qu’il en a eu l’occasion, Le Prophète Mohamed (saws), après avoir formé une population unie par le biais du plan de la fraternité, tout comme un gouverneur et une personnalité politique, a fondé le gouvernement islamique, et a créé les fondements essentiels pour le mettre en place. Il s’est chargé en personne de guider la communauté musulmane et gérait les affaires de la société dans tous ses aspects judiciaire, culturel, politique, militaire et économique. Les différents versets du Coran et les événements historiques confirment tous cette réalité. Pour protéger l’existence de la communauté musulmane, Il a formé une force armée, et Il décrétait, comme un chef d’Etat, la guerre et la paix. Le Prophète (saws) concluait des traités avec les autres communautés, il fixait des programmes économiques et sociaux, il dépêchait ses messagers dans les régions voisines, il envoyait ses ambassadeurs auprès des chefs de tribu et des dirigeants des autres pays, il appelait les chefs des tribus à se convertir à l’Islam, il faisait bâtir des mosquées considérées comme des centres judiciaires et administratifs. En plus, Le Messager de Dieu se chargeait en personne des fonctions de juge et il désignait également les juges, …etc…..
    Par la suite, Le gouvernement qu’il avait fondé s’est développé de plus en plus au fil du temps, pour devenir très vite la plus grande puissance du monde. Ah! Nostalgie quand tu nous tiens…Pourquoi ils ont réussi, là où nous, nous avons échoué…… ???? C’est là, la question primordiale…et la Clé de l’énigme….!!!! au lieu de chercher à droite et à gauche, regardons tout droit devant nous et exploitons l’expérience de nos prédécesseurs pour sortir de cette apathie qui nous ronge de l’intérieur et de l’extérieur..!!Cela ne veut pas dire qu’on ne devrait pas s’ouvrir sur le monde pour jouir de tout ce qui est bien pour Nous, seul condition qu’il ne va pas à l’encontre de nos concepts….!!!
    Actuellement,pour le monde musulman, la formation du gouvernement, l’entreprise des relations politiques, l’établissement de l’ordre intérieur et le système d’administration sociale doivent tous être pris de l’héritage précieux du Prophète (saws) , car les enseignements de l’Islam ne se limitent pas seulement à l’adoration de Dieu.
    Le Prophète (saws) est présenté comme le modèle suprême que tous les hommes doivent suivre dans tous les horizons de la vie. Il est un modèle dans l’aspect individuel, dans l’aspect social, dans l’aspect rationnel, dans l’aspect passionnel, dans l’aspect spirituel et dans l’aspect matériel particulièrement dans l’aspect gestionnaire de ce grand homme. Le Prophète (saws) tout au long de vingt trois ans de sa mission et sa Prophétie, c’est dans son aspect gestionnaire justement, qu’il a obtenu la plus grande réussite, assurément par certaines qualités dont Il jouissait; ces qualités sont les clés de sa réussite. En voici quelques unes : La miséricorde et l’amour, la générosité, le respect de la capacité lors de l’attribution des responsabilités, le respect de l’engagement et la promesse, la modération envers les gens, la qualité de la protection de la dignité des hommes, la consultation avec les gens, l’égalité et l’équité, l’ordre et le sérieux, l’instauration de la vérité et la justice………

    Même des orientalistes non musulmans ont affirmé dans leurs ouvrages et voient que Le Prophète (saws) comme leader religieux et leader politique…!!!!
    Le savant italien Fiel Lino a écrit : “Le Prophète de l’Islam a fondé à la fois la religion et l’Etat. De son vivant, Il les a développés en même temps.”
    Thomas Arnold écrit : “Le Prophète des Musulmans était à la fois le Guide spirituel de la religion et le Chef de l’Etat.”
    Strauss Mann a écrit : ” L’Islam est un phénomène à la fois religieux et politique, car son fondateur était à la fois Messager de Dieu et Chef du gouvernement et il connaissait parfaitement les méthodes de la gouvernance.”

    Je comprends maintenant pourquoi le monde n’arrive pas à sortir de la « boue »…. !!??

  3. C’est en fait un RISSALEH ou une sorte de “billet” intitulé
    AL MUNQID MIN ADALAL (Le préservatif de l’erreur) .
    journal asiatique ,recueuil de mémoires ,d’extraits et de notices.La rissaleh est interpreté par M.C Barbie de Meynard et numérisé par Marc Szwajcer.

    Concernant votre question sur la classification des sciences ,El Ghazali commente ainsi : Ces sciences ,par rapport au but que nous nous sommes proposé ,se divisent en six sections :1 mathématiques 2 logique 3 physique 4 métaphysique 5 politique 6 morale .

    En meme temps, une classifications des doctrines philosophiques en trois écoles : 1 les matérialistes 2 les naturalistes 3 les théistes (ou la logique, el Ghazali évoque Socrate et son éleve platon, Aristole et son maitre Platon ).

    El guelliti

  4. On l’admettait sans le prouver. Aujourdh’ui on peut le faire!
    Le ridicule ne tue pas! L’auteur de la contribution approuve tous les choix de la rédaction en matière d’illustration et les en remercie, mais il n’en est aucunement responsable.
    Longue vie au journal et au débat et je ne place pas les délires de certains dans ce cadre.Je ne gaspille même plus d’énergie pour les lire.
    A bon entendeur salut!

  5. Sallamou Alaykum

    Le fait qu’un billet (débat) débute d’emblée avec une AFFICHE caricaturale méprisante à l’encontre d’un croyant Muslim (disons Mohammad en prière, la tête enfoncée dans le sable) pratique religieuse fondamentale, suffit son auteur et l’exonère de discourir davantage. En fait auteur n’est pas a ignorer que c’est à des algériens Muslim qu’il s’adresse. Même le fait de sont retrait (on ne sait par qui) et remplacée par une autre moins caricaturale, ne peut rien changer. Quand le crachat est craché, TOUT est craché !
    Je suis vraiment désolé pour ce frère, je regrette pour lui

    Le titre de cette AFFICHE caricaturale : gouvernance et Sunna.
    Que peut en tirer un lecteur de cette AFFICHE d’abord, et du palabre qui la justifie.
    A chaque lecteur de BAInfo de conclure par ce que bon au mauvais lui semble !
    Je ne veux pas penser que BAinfo fait du copie coller de Charlot Hebdo, quoi que ce dernier n’était animé SURTOUT que pour le tirage et de bisness (…) !

    Mon point de vue sur ce billet ne s’adresse pas à BAInfo, sans l’exonérer pour autant, est le suivant :
    Forcés nous sommes, de lire certains articles postés sous le timbre du journalisme, et de se rendre très vite compte que l’on a affaire à de l’activisme politique plutôt qu’à du journalisme d’information !
    Quiconque a le droit et doit exercer l’activité qu’il veut, pourvue que cette activité soit portée à la connaissance du public ! Sinon, elle est secte.
    Vous savez ces activités qu’on rencontre un peut partout et notamment dans les syndicats et les associations dites « société civile », sans pour cela généraliser, celui qui s’accapare de tout ce qui symbolise l’Histoire Nationale, (problème déjà évoqué par le journal ElKhabar) à l’effet de servir ses intérêts et son idéologie contraire à cette même Histoire.
    Normal, l’idéologie prônée par cet activisme n‘étant pas populaire, elle ne peut s’afficher directement au public sous peine de rejet. Aussi, elle est distillée et transmise sournoisement avec et à travers les problèmes sociaux des citoyens et/ou des travailleurs.
    Il est même facile et courant de constater que ces idées soient mises en débat pour être imposées et défendues par l’auteur et relayé par ses alliés, par l’intrusion dans le débat entre les différents lecteurs.

    Quiconque est libre de poser l’article qu’il veut sans pour autant, ni suggérer des réponses et encore moins en imposer, ni traiter ses détracteurs de tous les noms. Cela revient à faire passer une idée par la force et particulièrement, lorsque ces dernières touchent les fondements même de l’Etat algérien et son homogénéité, à savoir sa Religion l’Islam.
    Des idées qui prônent ouvertement et caractériellement le polythéisme, la caricature et le mépris du Muslim intègre. Tout Muslim intègre est taxé de ce « Nouveau Crime», instauré dans le lexique occidental, dénommé : salafist, wahabist, intégrist et tout bidule de l’Anti-Islam.

    Cela me rappelle une anecdote du Président Houari Boumédiène (rahimahu Allah) qui disait :
    « Lorsque les occidentaux nous critiquent (La France), je me sens bien ! Nous somme dans la bonne voie ». Eh bien c’est ce que doivent répéter les Muslim à ces occidentalisés, ou plutôt ces Aoccidentés.

    Ainsi, le discourir justificatif de la caricature commence par une « affirmation en guise d’argument », ce qui fait toujours défaut dans la sauce de cet « activisme politique», prétendant que Mohammad (sas) avait « une Vie Privée et une Vie Publique ». Hé oui, nous sommes dans la sphère privée et la sphère publique.

    Comme je l’affirme depuis toujours, cet activisme NE PEUT JAMAIS RIEN ARGUMENTER, il ne fait et ne peut qu’imaginer. ALLAH dit : ≈ Ils ne font que spéculer!
    Sinon que dire puisque que ALLAH lui-même a dévoilé la vie privée de son Messager (sas), il à même dévoilé ses pensées intimes !
    Et j’en donne la preuve : le penchant de Mohammad (sas) envers la femme de son adoptif (Zayd) qui allait divorcer. Allah a même rapporté des extraits de sa relation de toujours avec nos Mères, ses Femmes !
    Allah dit dans la Surat Elahzab n° 33 V.37
    ≈ « Et Lorsque tu disais à celui [ZAYD] qu’Allah avait comblé de bienfait, tout comme toi-même l’avais comblé : «Garde pour toi ton épouse et crains Allah», tu cachais en ton âme ce qu’Allah allait rendre public. Tu craignais les gens, et c’est a Allah seul, qui de droit revient ta crainte. Puis quand Zayd eut cessé toute relation avec elle, Nous te la fîmes épouser, afin qu’il n’y ait aucun empêchement pour les croyants d’épouser les femmes de leurs fils adoptifs, quand ceux-ci cessent toute relation avec elles. Et la volonté d’Allah fut exécutée ».

    La seule vie privée de Mohammad (sas) est sa vie « privée intime »
    En dehors de sa vie « intime », il avait UNE SEULE CONDUITE, exemplaire et à suivre pour tout Muslim. Et c’est une injonction, pour quiconque aspire à la réussite !

    Le seul sujet chez le Muslim, concerne sa propre religion, pas celle des autres. Et son seul souci est de réussir le jour J, celui du jugement.

    L’Islam ordonne au Muslim de choisir la simple et le facilité aux dépend de ce qui complexe.
    Il n’a pas de problèmes complexes et existentiels a résoudre, Il le sait, il vit et meurt sachant qu’il n’a que deux choix, celui du Paradis que souhaite tout Muslim, et l’autre qu’ALLAH nous en préserve. Ces problèmes, complexes existentiels, existent et sont palpables chez le non Muslim.

    Et puis, cet activisme qui appelle à l’athéisme, et décide à la place de l’Etat : « La gouvernance n’implique plus seulement une assignation culturelle ou religieuse, elle implique un espace organisé par des règles communes à tous (à celui qui croît au ciel et à celui qui n’y croît pas) » (…)
    Hé oui, il faut changer la Constitution, parce qu’il y a des algériens qui croient au ciel, et d’autres qui ne croient pas au ciel !
    À propos, ceux qui ne croient pas au ciel, ils croient en qui et/ou à quoi ?
    Je ne parle pas des juifs ni des chrétiens à l’encontre desquels, notre LIVRE nous ordonne le respect.
    Les algériens Muslim croient en Dieu ALLAH., pas en le Ciel !

    Les Muslim authentiques, nos valeureux ancêtres les Berbères, avec une poignée de Muslim venu de tout l’horizon Est, lorsqu’ils l’étaient vraiment, quand ils n’écoutaient qu’ALLAH et son Messager (sas), quand ils n’écoutaient et ne pensaient pas à satisfaire leurs désirs et pulsions, ont construit l’Andalousie Islamique (800 ans de présence):
    Commençons par CORDOBA et FEZ régies par la loi d’ALLAH, LA CHARI3A, où seule la Pensée d’ALLAH et de son Prophète (sas) avait cours, en omettant ce qui se passait à la même époque à l’Est,.
    La vie à Cordoba en 350 H (961 G) et à Fez en 600 H (1203 G) sous la dynastie Islamique.
    Comment étaient et vivaient ces deux villes musulmanes, il y a de cela plus de 1000 ans ?
    Eh bien Cordoba comprenait 28 quartiers, imaginez la dimension de la ville !
    Il y avait 13 000 maisons, et quand on dit maison, cela signifie villa, cela signifie jardin.
    La maison ou villa était située au milieu d’un grand jardin. Un grand jardin entourait la maison.
    Il y avait dans cette ville 500 000 citoyens, c’était la 2em plus grande ville en termes de population, la 2em de par le monde. La 1ere étant Bagdad avec 3 000 000 habitants, la 3em Séville avec 400 000 habitants.
    Les plus grandes villes du monde les plus peuplées, les 1eres au niveau de la civilisation actuelle.
    Cordoba était appelée : « le joyau du monde »
    Les gens qu’ils soient musulmans ou non lorsqu’ils voulaient découvrir et regarder quelque chose d’exceptionnel, ils allaient à Cordoba, au quartier Zahra.
    Ils venaient voir le pont de Cordoba, ils venaient voir la Mosquée de Cordoba, ils venaient voir la bibliothèque de Cordoba, l’Université de Cordoba, c’est quelque chose de vraiment impressionnant.
    Les rues étaient pavées, avec des pavés en pierre. Imaginez, les rues étaient éclairées la nuit à Cordoba.
    Au XXI siècle, ils existent des villes et villages qui ne sont pas éclairées la nuit.
    Il y avait des marchés spécifiques dans la ville.
    Il n’y avait pas un grand marché dans la ville où il y a tout.
    Il y avait le marché des armes, celui de l’or, celui des livres, des fleurs. Ect.
    Il y avait des marchés pour les articles et denrées rares, papier, animaux, fleurs exotiques rares.
    Un marché de l’industrie chimique, un marché du médicament.
    La plus grande économie de toutes les villes de l’époque était celle de Cordoba.
    Les Université scientifiques, il y avait bien sûr l’Université Ommayade et l’Université de Cordoba. Elles comptaient parmi les plus grandes Universités du monde.
    Tout le monde a connaissance de la fameuse lettre envoyée par le roi d’Angleterre de l’époque à un gouverneur musulman : HICHAM IBN ABD ERRAHMAN II, dans laquelle il le sollicité à ce que sa fille et un groupe de scientifique anglais puissent étudier la science à l’Université de Cordoba. Et il a signé le message en disant : votre serviteur obéissant, « le Roi d’Angleterre »…
    Combien y avait-il d’hôpitaux à cordoba ?
    Paris a connu son 1er hôpital 900 ans après le 1er hôpital islamique à Damas !
    200 ans après le 1er hopital islamique, 700 ans avant Paris !
    Combien y avait d’hopital à Cordoba ? Il y avait 50 hôpitaux dans une seule ville (Cordoba), il y avait 3 000 Mosquées.
    Pouvez-vous imaginer la taille de cette ville ? Bien sûr c’est quelque chose d’impressionnant !
    C’est la ville de Cordoba en 350 de l’Hégir (961 grégorien)
    Allons à FEZ en l’an 600 de l’Hégir (1203 grégorien)
    Fez était la 1ere ville la plus industrielle au monde. Il y avait dans la ville plus de 3000 usines textiles, exactement 3064.
    200 librairies (ventes et reliures de livres)
    47 savonneries.
    86 tanneries de cuir.
    116 maisons de colorants (maison de teinture).
    12 usines de fer et de cuivre.
    11 usines de verre.
    135 usines de fabrication de la chaux utilisée pour la peinture.
    400 usines de papier.
    186 usines de poteries à Fez en l’an 600 de l’Hégir 1203 G), il y a de cela + plus de 800 ans.
    Avec ces exemples de Fez et Cordoba, nous avons vu que des échantillons très très simples de la civilisation Islamique.
    La civilisation Islamique, combinait la science de la religion (Islam) et les sciences de la vie (sciences profanes).
    C’était une civilisation qui combinait la construction d’usines avec la construction de l’Homme.
    Combinait la matière et l’esprit comme nous l’avons vu.
    Elle combinait le bonheur dans ce monde et dans l’Au-delà, avec une priorité pour le dernier.

    Une civilisation qui s’est vraiment distinguée, une civilisation vraiment différente des autres.
    Auparavant et aujourd’hui, et parce qu’ils ont engendrés des générations d’hommes qui ont dévié et se sont détournés de la VOIE d’ALLAH, et qui suivent et ne font que ce dicte la « communauté internationale » et l’ONU.
    Ces DYNASTIES des pays dits Muslim, ne peuvent même pas assurer localement leur propre alimentation par leur propre moyens, n’en parlons de leur propre défense.. (…) malgré les moyens considérables dont elles disposent. Pire, elles s’entretuent entre elles sur ordre de cette même communauté.

    Pour terminer et pour le saluer, je dédie le poème avec les 2 corrections à M. Mohammad Senni, et lui demande de m’excuser pour la 3 que je ne trouve pas.

    عِباد اللهّ الفُطَن
    إنَّ للَّهِ ً عِباداً فُطَنَـا، طلَّقُوا الدُّنيا وخافوا الفِتنـا
    نَضَروا فيهـا فلمَّـا عَلِموا ، أنَّها ليست لِحَيٍّ وطَنَـا
    جَعلوهـا لجَّةً واتَّخـذوا ، صالِحَ الأعمالِ فيها سُفُنا

    Sallamou Alaykum

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