Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité
                Ne sachant que faire, je me suis mis à écrire  un journal, et il m’est passablement distrayant. En le commençant je me suis fait une loi d’écrire tout ce que j’éprouverais, ce que  je concevrais et ce que endurerais au milieu d’un contexte ou la rente a engendré, avec le temps, des actions et réactions, des comportements, des attitudes, des agissements, des mentalités qui étouffent tout esprit d’initiative en avantageant l’incompétence, les conduites sociales absurdes qui produisent les injustices. J’ai apprivoisée cette loi, du mieux que j’ai pu, et cependant telle est l’influence de l’habitude d’écrire à partir de contes, de fables et d’histoires  pour ceux qui lisent. Je ne vais pas m’amuser à vous   faire des allégations car je sais que vous allez tout oublier, je préfère vous enseigner car cela vous  donnera la faculté de vous souvenir, encore mieux le fait de vous impliquer, vous appreniez peut être mieux.

 

                    De cette maxime, je pense à  Gandhi, elle nous a appris le jeu des sept erreurs de  société à commencer par la politique sans principes, la science sans humanisme, la richesse sans travail, les affaires sans morale, la connaissance sans volonté, le plaisir sans conscience, et enfin la religion sans sacrifice. A partir de ces axiomes nous devons tirer nos règles de comportement du monde naturel, tout en respectant, avec l’humilité les avisés, les scientifiques. Pour ne pas trop compliquer l’existence, une vie simple passe par de petites habitudes qui visent à simplifier l’existence, et ce sont ces petites habitudes qui ressemblent aux petits ruisseaux qui font de grosses rivières.

Un optimiste voit une opportunité dans chaque difficulté

                    L’étude, la recherche et l’expérimentation sont à l’homme ce que le jeu est à l’enfant, les deux vivent dans un contexte instable .Avec des principes, on voudrait tyranniser ses habitudes, les justifier, les honorer, les maudire ou les cacher. Deux hommes qui ont les mêmes principes veulent atteindre probablement par là quelque chose de foncièrement différent. Quant à l’un qui ressemble à « Tarzan » qui vit à moitié à poil, ne peut être conçu a un « Tarzan » en costume cravate, l’image de ce « tarzan », une forte personnalité avec un courage naturel exemplaire expose  un choix environnemental  pour l’enfant observateur tant bien que mal  et lui  Prélude d’une philosophie de l’avenir. « Cendrillon » après son auréole vient sa débâcle et  rentre chez elle après minuit, elle donne de petites idées aux jeunes filles coquettes  pour un nouveau comportement social une forme d’émancipation que personne ne conteste que lorsque malheur adviendra .Nos jeunes, avec leurs engins roulant conduise avec la même manière que   « Batman » qui conduit à 300km/h, c’est l’absence de l’état nous dit- on.

Les histoires et fables ne manquent guère, elles ont une influence direct sur le comportement de nos jeunes  d’aujourd’hui parce qu’ils n’ont pas la capacité d’être des bâtisseurs, des créateurs, des innovateurs que l’état a confisqué , ils regardent jalousement les sociétés occidentales à travers les médias visuels, un complexe passé et présent  qui leur poussent à créer un projet  sur « le copié collé » d’une culture inadéquate, l’homme raisonnable s’accoutume à son contexte, et l’Algérien lambda  s’obstine à essayer d’accommoder ce monde à lui même . « Blanche  neige » vit avec sept mecs, ce n’est plus une honte encore moins un tabou lorsque les femmes Tunisiennes font autant en Syrie et en série par « djihad » mode sexy, et « chaperon rouge » n’écoute guère sa mère  , ce n’est pas du tout grave et se n’est pas une misère ,tandis que « la belle au bois dormant » est une grande flemmarde pourvu que les moyens et ustensiles pour se faire belle sont disponibles devant son miroir .

La vie est une chance, saisis-la
La vie est beauté, admire-la
La vie est un rêve, fais-en une réalité
La vie est un devoir, accomplis-le
La vie est un jeu, joue-le
La vie est mystère, perce-le
La vie est une aventure, ose-la
La vie est bonheur, mérite-le. ” (Mère Teresa)

              Notre société sans principe (ni mode -ni projet-ni conception) est en train de se rimailler avec les histoires  et fables narrées, contées et diffusée via  les medias du 1G au 4G. « Pinocchio » passe son temps à mentir pour faire ses petites affaires qui lui rapportent  bien gros tandis qu’ « Aladin »  reste le roi des voleurs sans parler « d’Astérix » qui se dope à la potion magique fournie par un dealer qui est un si flen( nouveau riche) du quartier ,de la cite ,du village ou de la ville .il ne faudrait point s’étonner de cette mouvance de la societe  quand nos enfants devant ces circonstances citées font autant de bêtises que ces fabuleux personnages .Nous vivons aujourd’hui ce que la « Fontaine » nous a confessé l’histoire « du Loup, la Mère et l’Enfant » qui mérite d’être contée de nouveau; voici l’histoire : Un Villageois avait à l’écart son logis. Mr. Loup attendait chape-chute à la porte. Il avait vu sortir gibier de toute sorte : Veaux de lait, Agneaux et Brebis, Régiments de Dindons, enfin de bonne bectance. Le loup entend un enfant pleurer fortement. La mère aussitôt le gourmande. Elle menace l’enfant, s’il ne se tait pas, de le donner au Loup. L’animal se tient prêt, remerciant Dieu d’une telle aventure, et un régal au moindre effort.

Quand la Mère, apaisant sa chère géniture,
Lui dit : Ne criez point ; si le loup vient, nous le tuerons !
– Qu’est ceci ? s’écria le loup.
Dire d’un, puis d’un autre ? Est-ce ainsi que l’on traite
Les gens faits comme moi ? me prend-on pour un sot ?!!!

Ce sont les jeux des sept erreurs que Gandhi avait conçue en collaboration avec la fable de la fontaine . La seule et unique  chose nécessaire et chance  qui nous reste  pour le  triomphe du bien pour la société, c’est l’action des gens qui pensent  bien et juste.

*Nouveau Projet de société- type

Benallal Mohamed  de Beni-Saf