Un “printemps” propre au Hongrois !

Un fait rarissime vient d’être observé aujourd’hui en Hongrie et surtout  en ces temps de  “printemps”  où des dictateurs arabes s’accrochent au pouvoir quitte à massacrer tout leur peuple alors que d’autres ont été écartés par la force  des manifestations pacifiques  ou bien devenues violentes par l’acharnement d’y rester. En Hongrie ,il a suffi un seul weekend  pendant lequel une petite grogne de la rue associée à une pression insignifiante de l’opposition, a fait démissionner le président Hongrois Pal Schmitt  de son poste .En effet, le printemps qui vient de le faire basculer  de son siège présidentiel , est venu du coté de l’université où il a soutenue en 1992 sa thèse de Doctorat et qui lui a été retiré ce jeudi passé par les responsables de l’université dès que le scandale du plagiat  a été découvert par le doyen de l’université où il est fait part que 90% de la thèse présentée par Pal Schmitt ont été soutirés du travail d’un autre, en d’autres termes du pur plagiat.Aurai-t-il été élu président s’il n’avait pas de titre de Docteur? voilà la question qu’on devrait lui poser lorsqu’il avait fait la déclaration le vendredi passé et où il disait “qu’il n’y avait aucun rapport entre sa thèse et sa fonction de chef de l’Etat”. Mais cette thèse reprit, comme on dit dans notre jargon, de la sueur d’un autre lui a valu la propulsion à la tête de l’état.

Aussi faut-il le souligner que la question reste posée chez nous à Sidi Bel-Abbes et en Algérie en général et c’est un secret de polichinelle de le dire lorsqu’on on sait qu’un nombre indéterminé de docteurs ont facilement obtenu leur “sesame” moyennant une petite publication (thèse)  “payante” dans des revues spécialisées (réelles ou virtuelles) étrangères et tout cela sans compter l’immense problème de plagiat qu’est confronté l’université Algérienne et où tout est étouffé.

2 thoughts on “Un “printemps” propre au Hongrois !

  1. Jamais, oh grand jamais, dans notre pays, nous ne pourrions vivre une situation aussi exceptionnelle que celle de la Hongrie. Comment le pourrait-on alors que nos universités sont des lieux bien établis de corruption, de malversations, de fraudes et de non droit. Comment le pourrait-on alors que la majorité du personnel( enseignants, travailleurs, syndicats, étudiants) n’est pas interpellé moralement. La majorité de ce personnel vit d’une manière impassible et complice cet état de fait.

  2. Comment puis-je voter et faire confiance à ces élus cette fois puisque meme le président n’a pas tenu sa promesse faite durant sa campagne électorale,Bouteflika nous avait promu qu’il n’y aurai ni de faux barrages ni vrais barrages or on constate aujourd’hui que le nombre de barrages dans les routes est devenus effrayant,lassant, angoissant parce que basés sur la hoggra et l’excès de zèle de quelques uns qui ont d’autres idées dans la tete sauf prévenir les accidents. Entre un barrage et un barrage il y a un troisième sur deux kilomètres Et meme des dos d’anes ont été placés .Alors monsieur le président ou est cette promesse et quand es ce que vous nous débarrasser de ces “vrais barrages” .A moins que l’état d’urgence est toujours de vigueur et que vous nous trompez.

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