Voilà plusieurs jours que les Walis, à travers tout le pays, sont conviés, dans une série de questions et réponses avec des reporteurs spécialement dépêchés d’Alger (radio nationale Chaine Une en Arabe ou la trois en Français ) à briefer leurs administrés sur les questions brulantes de l’heure à savoir la santé,logement, éducation et gestion de la ville et autres préoccupations citoyennes de leur région respective et dont ils ont la charge.
Si le wali de Tebessa qui interrogé il y a quelques jours , par le reporteur de la chaine 3 sur les nouvelles constructions qui se sont érigées tout au long de la frontière Tunisienne avec l’aide de l’état et qui servent parfois à la contrebande de tout genre ,la question est restée presque sans réponse ou ambiguë en taxant ces personnes de “moins bons citoyens” parmi les autres qui méritent le logement, par contre le wali de sidi Bel-Abbes M Fehim Yahia dans son entretien à la chaine nationale,conjointement avec la radio locale ,s’est estimé très satisfait à la question de la construction et l’urbanisme en général sur la ville de Sidi Bel-Abbes qui dit-il, garde toujours son charme du “Ptit Paris” et ajoute que les responsables locaux chargés de ce dossier ne ménagent aucun effort quant aux 106 projets déjà réalisés et se préparent à lancer 130 autres projets structurants à travers toute la wilaya et qui touchent presque tous les secteurs de l’habitat et de l’urbanisme (Reseau AEP, gaz, ..) et particulièrement la partie hors ville de Sidi bel-Abbes mais admet par contre qu’il y a des insuffisances de suivi de ces projets de par leur grandeur et désire s’appuyer sur les citoyens pour alerter sur tel ou tel projet à l’arrêt ou défaillant.
S’agissant de l’enseignement , il signale la forte présence de 38 000 étudiants et étudiantes à l’université Djillali Liabes de Sidi Bel-Abbes et la création de 18 000 postes pédagogiques et plus de 8 000 autres postes à l’étude.D’autres laboratoires et secteurs d’études scientifiques sont en cours de lancement, préparant ainsi le fameux projet de la wilaya de Sidi Bel-Abbes à être la mégapole de l’électronique , à l’instar de la nouvelle société mixte Algéro-Allemande créée récemment et qui est appelée à renforcer le secteur de l’électronique de pointe, le wali a même cité la silicon valley comme objectif à atteindre mais la silicon n’est plus celle des années 70 et 80 où toutes les technologies mondiales des semi conducteurs trouvaient leurs origines, plusieurs sociétés se sont volatilisées en Asie où la matière grise s’y trouve associée à un cout de main d’œuvre très réduit.
Pour ce qui concerne le dossier brulant de la santé , le wali de Sidi bel-Abbes admet “qu’on ne peut cacher le soleil avec un tamis” et qu’il existe des défaillances mais toutefois indique-t-il, qu’un grand effort est en train de se faire pour achever des dizaines de projets touchant le secteur de santé et donc soulageront plus ou moins la forte pression sur les hôpitaux car les nouveaux centres de santé de proximité seront dotés de presque toutes les commodités et équipements à même d’égaler les hôpitaux de chef lieux.(Vous pouvez écouter son intervention sur ce dossier ci dessous)
Le dernier dossier que nous avons voulu faire part à nos lecteurs concerne la ville et quant on parle de ville c’est la propreté qui vient en premier et nous y reviendrons ultérieurement sur d’autres dossiers qui ont été développés par le premier responsable de la wilaya à savoir le fameux projet du lac de Sidi M’Hamed Benali et le tramways auquel nous y consacrerons un reportage spécial.
Le wali n’est pas allé par mille chemins pour insister sur l’état de propreté de la ville qui dit-il “laisse à désirer” malgré les grands efforts entrepris par l’état pour y rémedier.Nous ne pouvons y adhérer à son point de vue quand il indexe le citoyen qui parfois est responsable de l’environnement.Il est un secret de polichinelle de dire que la gestion de ce dossier demeure une faiblesse caractérisée de l’état . Tout d’abord ,ne dit-on pas que la beauté d’une ville réside dans ses espaces verts et de leur embellissement si vous faites un tour du coté de la cité Bouazza El Gharbi , vous constateriez qu’on a squatté les espaces verts pour les “bétoniser” et vous verrez qu’entre un immeuble et un immeuble, il y a un troisième, cela d’un coté , s’agissant de la propreté proprement dite et évoquée par M. Fehim dans son interview , nous aimerions citer à titre d’exemple une ville Européenne pris au hasard (ici à l’image) qui maintient un rythme poussé quant à la propreté de la rue en premier lieu ensuite des voisinages immédiats de chaque logement et ceci grâce au placement de poubelle
devant presque chaque locataire et surtout en procédant régulièrement au changement des poubelles en plastique qui sont défectueuses. A sidi Bel-Abbes, pour une et une seule fois lorsqu’on a acquis et placé ces poubelles importées (on dit même que c’était Zidane qui les a offert à la ville), bien sur, il y a quelques unes qui ont subtilisées mais pour la plupart, elles sont toujours là (ici à l’image) mais aucun ajout depuis plus d’une décennie et le nombre est trop insuffisant. Vous remarquez que devant chaque logement de cette ville citée, il existe deux ou même trois poubelles pour la ségrégation des déchets (plastique, verre et ordinaire) alors que devant vous (ici à l’image), vous voyez trois ou quatre pour toute une cité , c’est aberrant ! (On aurai préféré que l’argent jeté par les fenêtres parfois au moins sert à nous acheter des poubelles.) Autres choses ,même
si l’on nous a demandé à préparer les ordures ménagers et les mettre dans des petits sachets en plastique pour la nuit et voilà s’il n’y a pas d’éclairage et cela dépend de l’humeur des éboueurs qui parfois ne passent tout simplement pas à cause d’une benne tasseuseen panne (Bai en a déjà rapporté sur cette benne qui coulait de partout) ou autres aléas inconnues.
Mais que fait-on de ces petites quantités de déchets durs qui s’entassent régulièrement presque partout alors que dans les villes européennes , des camions spécialisés passent régulièrement pour ramasser ces déchets durs et c’est à la charge de l’état donc du contribuable, ici en ville à Sidi Bel-Abbes , vous trouvez des déchets durs un peu partout .Le petit citoyen ne va pas louer tout un camion 5 Tonnes pour quelques kilos de restes d’un ponçage, grattage pour peinture et autres taches de bricolage. Nous pensons que ça devrait être une tache continue des services de la ville ou autre secteur spécialisé.
Des extraits de l’interview de M. le Wali de Sidi Bel-Abbes accordé à la chaine Une radio en langue nationale