La 10ème édition du Festival national de la chanson Rai de Sidi Bel-Abbés a pris fin samedi soir, sur une prestation torride des artistes Cheb Tarik et Yasmina Ammari ayant gratifié le public d’un concert des plus festifs.Plus de 50.000 personnes,selon les organisateurs, pour l’ensemble des spectacles pour les nouvelles stars de la chanson Rai à l’honneur. En effet, le rideau est tombé samedi sur la 10ème édition du Festival national de la chanson Rai de Sidi Bel Abbés à laquelle avaient participé quelque 40 artisans venus de toute les wilayas du pays.
La cérémonie de clôture de cette édition, qui s’est déroulée dans une parfaite ambiance en présence du wali de Sidi Bel Abbés Tahar Hachani, le directeur de la culture de la wilaya de Sidi Bel Abbès ainsi que les autorités civiles et militaires. S’exprimant à l’occasion, le directeur de la culture, Mohamed Taibi, a indiqué que l’organisation des fêtes et festivals permet de promouvoir la culture en générale et de l’intégrer dans une dynamique de développement économique et touristique de la wilaya. La soirée de clôture était sublime et a ponctué une semaine riche en variétés. La présence de Chaba Kheira, Cheb Tarik et Ammari Yasmine pour ancrer le raï ainsi que Hakim Salhi et Cheikh Naam pour diversifier des genres ont tenu en haleine les bélabbésiens jusqu’à l’aube.
Cette belle brochette d’artistes ainsi que ceux qui ont animé les autres soirées, a confirmé Sidi Bel Abbés en tant que destination incontournable de la musique raï. De son côté, le groupe pilote mythique « Le Parisien », Naser Arabika a impressionné avec sa maîtrise de la scène et son calme devant une foulenostalgique du répertoire. Mené par son maestro Adjal Nasreddine, le groupe a émerveillé en puisant dans son répertoire. Le groupe qui n’avait pas digéré son passage sur la petite scène lors de la première édition de ce festival a prouvé samedi lors de la clôture qu’il n’a rien perdu de son lustre et qu’il représente une valeur ajoutée à ce type de festival. Idem Pour Cheikh Hattab, le nouveau challenger de la music bédoui. En groupe ou en solo pour reprendre les tubes légendaires par le duo Waheb et Black du groupe Flood de Sidi Bel Abbés en a ébloui plus d’un..
Le public a aussi apprécié le spectacle du groupe chorégraphique qui l’a accompagné et les nouvelles chansons qui feront date dans la carrière de Hakim Salhi. Quant au contenu de ses chansons, il vante les multiples composants de l’identité Algérienne. Cheb Tarik lui a répliqué merveilleusement en alliant à la perfection paroles en arabe et rythmes modernes. Des chansons apprises par cœur par des milliers de spectateurs qui se sont laissés emporter, en reprenant à l’unisson les succès de leur vedette. Le wali Tahar Hachani dira « D’année en année le festival est devenu un rendez-vous incontournable de la mouvance raï. Il a par ailleurs souligné que la multiplicité des festivals organisés en Algérie est un rempart contre les différentes formes d’intolérance. Il a souligné à cet effet que le mérite revient au président de la république Abdelaziz Bouteflika qui arrive à prémunir son pays contre les archétypes d’enfermement qui menacent le génie créateur des artistes. La soirée de clôture était aussi une occasion pour honorer les familles Djillali Amarnas et Cheb Yassine. Rendez-vous pris pour 2019.
A. Hocine Ouest info du 06/08/2018