De nouveau, comme si pour bien se faire oublier, le syndicat de l’entreprise des postes et des technologies de l’information et de la communication se comporte comme un parti politique. Il entreprend les stratégies de la scène politique.
Il se fait oublier pour laisser passer la tension et ressurgir après, pour organiser sa reconduction à huit clos. Le mandat à expiré. Les anciennes deux tentatives à Bouhanifia aux frais de la princesse, celle du mois d’avril 2011 qui s’est traduite par un échec a été le berceau qui a enveloppé la colère de celle qui a suivie en manigance du mois de juin 2011.
Cette dernière était la goute de trop, la grève spontanée entreprise par les employés de la poste n’était pas un simple hasard. Les problèmes socioprofessionnels demeurent en grande partie du ressort du syndicat qui s’est fait rejeté par ce mouvement de grève spontané qui a paralysé tout le secteur au niveau national causant une déstabilisation dans les services et un saignement dans les caisses de l’entreprise, sans épargner les douleurs infligés à la clientèle.
Mais, semble-t-il que l’ugta possède bien le pouvoir d’un parti sinon plus. Comme d’un coté le peuple demande du changement faisant allusion aux partis qui se sont implantés comme des oliviers qui ne meurt jamais même dans la sécheresse, les employés demandent, eux aussi du changement dans l’ugta et les syndicats d’entreprise, mais rien à faire, l’état par ses institutions demeure impuissant même devant une tempête qui risque de balayer la sécurité à tout moment le pays.
Cette troisième fois, le syndicat d’entreprise de la poste et vu l’absence ou complicité totale de l’état prévoit un rassemblement à Alger ce 30 du mois en cours auprès de ceux qui gouvernent, défiant ainsi les autorités et la tutelle au détriment de la santé de l’entreprise et d’un personnel dévalué qui ne sera plus disposé à supporté une énième indignation.