Alors que la communauté internationale ne parvient pas à se mettre d’accord sur la marche à suivre après l’épouvantable massacre de Houla qui a fait plus d’une centaine de morts dont une soixantaine d’innocents enfants ce qui a suscité la colère et indignation de plusieurs capitales occidentales allant de l’expulsion pure et simple des ambassadeurs à une pluie de condamnations du monde entier même la Russie, allié inconditionnel de la Syrie a, semble-t-il, dérogé à la règle de réserve s’agissant de ce massacre. Il semblerai que ce massacre a été prémédité par plusieurs « Alaouites » qui se sont donnés le mot d’ordre pour raser toute une population sunnite en particulier femmes et enfants « proches » des déserteurs de l’armée régulière qui ont rejoint le « maquis » d’ailleurs une commission d’enquête indépendante a été demandée par le conseil des droits de l’Homme de l’ONU. Cette dernière a, par le biais de son représentant Koffi Annan, mis en garde contre le risque d’une « guerre civile catastrophique ». Ces rebelles maintenant qui frappent même au cœur de Damas et ciblent les bâtiments de l’état et de l’armée, sont partout et semblent avoir gagné du terrain avec un nombre impressionnant de déserteurs , l’ultimatum lancé par l’armée Syrienne libre prend fin aujourd’hui . Bachar se trouve à un tournant décisif dans l’histoire de la Syrie et selon les observateurs, doit quitter le pouvoir incessamment et demander asile à la Russie ou la Chine avant qu’il ne serait trop tard, dans les jours sinon heures qui suivent avant que toute la région plonge dans un sombre avenir.