Cafouillage à l’APC de Sidi bel abbes

Décidément , cela patine au sein de la nouvelle APC de la ville de Sidi bel abbes où,méconnaissance des textes et hésitations partisanes  se  conjuguent au quotidien. La délibération portant partage de la ville en six secteurs urbains, selon le découpage suivant:

-1 Secteur urbain de Sidi Djilali      -2 Secteur urbain du Rocher

-3 secteur urbain de BabDhaya       4 Secteur urbain de Hay hourya

-5 secteur urbain de Bouazza el gharbi -6 Secteur urbain du centre ville

a été rejetée par les services de la daira pour des motifs de forme,et de fond à savoir,l’établissement d’une délibération ,portant création de six secteurs urbains . Une seconde délibération portant désignation officielle , des élus à la tête de chaque secteur urbain ,et en troisième lieu ,et conformément à la réglementation ne faire bénéficier que de deux délégués de la procédure de détachement.Le choix étant assez complexe car , les  délégués désignés se bousculent au portillon , afin de bénéficier de l’avantage du détachement, qui signifie ,tout simplement leur prise en charge pécuniaire sur le budget de l’APC. L’autre grain de sable fait que l’on s’obstine à remplacer le secteur de Hay el hourya au profit d’un autre quartier en l’occurrence celui du CPR , qui a raison et qui à tort ?d’autant plus qu’aucune étude sociologique n’a été réalisée afin de mesurer l’impact de cet éventuel changement. On constate beaucoup d’hésitations dans la prise de décisions ,qui mettent à mal l’actuelle assemblée populaire communale de la ville de Sidi belabbes issue des dernières  élections locales du 29 novembre dernier.

Il est également,à déplorer que les propositions du PCD de la ville ont été établis d’une façon tout à fait unilatérale,sans associer au préalable les comités de quartiers ,qui demeurent la principale courroie de transmission entre l’APC et les attentes citoyennes de la ville. Il n’est pas du tout étonnant de constater une dichotomie ambiante entre les services de la commune,les élus locaux et la société civile locale représentée par les comités de quartiers dont une grande partie etant tout simplement marginalisée volontairement au profit d’une minorité associative faisant partie des meubles de l’hôtel de ville et, bénéficiant de tous les égards des pouvoirs publics locaux (Wilaya et ,Apc).