BEL-ABBES INFO

Le premier journal électronique de la wilaya de Sidi Bel-Abbes

NUL N’EST PROPHETE EN SON PAYS

ByAL HANIF

Mai 29, 2013

L’ex président Chirac qui ne détestait pas utiliser une langue pleine de verdeur avait coutume de dire que les ’emmerdes’ volaient en escadrilles.
A en juger par la consécration qui rejaillit sur Yasmina Khadra, les bonheurs aussi aiment se tenir compagnie!
Comme un bonheur n’arrive jamais seul, l’enfant du bled, consacré par
la République des Lettres et traduit dans de nombreuses langues, vient de faire coup double. Son nom apparaît désormais dans un prestigieux dictionnaire dans la rubrique des noms propres, et son dernier ouvrage « La Cousine K »
vient de sortir en Amérique du Nord.
Sorti des rangs avec le grade de commandant de l’ANP, l’écrivain se réincarne en être hybride mi-masculin mi-féminin pour composer la nature de l’Algérie restée Nedjma et femme chez Kateb, et choisit le nom de plume de Yasmina Khadra.
Plus d’un macho aurait objecté à ce choix, mais l’homme est têtu, aussi obstiné que son héros le commissaire Llob qui entend ne jamais transiger et demeurer intègre dans un pays qui se décompose, et qui comme le poisson pourrit par la tête.
C’est un françaoui, comme on dit chez nous qui m’a fait connaître la trilogie de Khadra et son héros le commissaire Llob, Don Quichotte algérien improbable qui arrive à s’opposer aux moulins de la rapine et de la corruption mus par des vents violents et mauvais.
Entre l’Algérie et Khadra, c’est une histoire d’amour chahutée et immanquablement des esprits chagrins s’évertueront à jeter la suspicion sur son passé de militaire en brouillant allègrement l’image de l’écrivain de fiction et celle de l’homme.
Ce sera l’Étranger et l’Exil qui lui donneront ses lettres de noblesse. Nul n’est prophète en son pays!
Et pourtant, dès ses premiers livres, le souci de comprendre l’histoire tragique qui s’attache à l’Algérie, ses blessures, ses errements, ses trahisons composent un matériau qui relève de la sociologie voire de l’anthropologie.
Il a fait œuvre d’auteur et de témoin, n’hésitant jamais à éclairer les heures sombres et d’insister sur la résilience des hommes et des femmes qui résistent par fidélité à des idéaux qui imperceptiblement s’effacent devant l’indicible.
Un ex-premier ministre algérien, dans un dernier sursaut d’honneur (ou de calcul ) aura la même révulsion que le commissaire Llob devant cette Mafia aux affaires qui entend incarner la High Society.
Dans son dernier ouvrage  » La Cousine K », l’histoire tragique d’une famille est revisitée à travers les yeux d’un enfant qui souffre de la plus grande stigmatisation qui soit.
Son père, accusé d’être harki, est assassiné et le petit enfant qui ne comprend rien aux histoires des grands, se tourne vers ce cousin pour un peu de réconfort et d’amitié.
C’est tout le contraire qui l’attendra. L’exploration de l’âme humaine et de la violence accumulée , massive et muette, bombe à retardement dont on ne sait plus qui l’a programmée, constituent la force de ce livre qui va à l’essentiel. Il est facile de dire parfois la vérité. il est difficile de dire toute la vérité.
Remercions Yasmina Khadra d’être notre mémoire et celle des autres mémoires que l’on voudra occulter.
Dans un style lapidaire à la limite de l’épure, Khadra rend compte dans ce court récit de cette violence intra-générée qui traverse l’histoire du pays et qui dresse des murs entre les uns et les autres. Des murs de haine et d’hostilité que le passage du temps ne fait pas tomber à l’encontre des murs de Berlin et du rideau de fer.
Les ancêtres redoublent de férocité avait l’habitude de dire un écrivain algérien aujourd’hui disparu.
Khadra continue de creuser un sillon fertile et d’ensemencer les esprits de nombreux lecteurs qui font désormais une ronde universelle.
Yasmina ne s’appartient plus. Il n’appartient plus exclusivement à l’Algérie. Ulysse moderne, il est embarqué dans un voyage dont on ne sait les tours et les détours méandriques. La seule certitude est que la Muse, la femme aimée s’appelle Algérie et qu’elle attend le retour de ses enfants. De tous ses enfants.
La foule trahit le Peuple!

32 thoughts on “NUL N’EST PROPHETE EN SON PAYS”
  1. Lettre au Dr REFFAS

    Il semble que vous connaissez très bien Mr Yasmina Khadra et que vous entretenez de très bonnes relations amicales
    Vous pouvez lui dire de nous informer sur cette histoire « Les amants de Padovani,  » comme vous l’a proposé C.Djillali tout au début de ce forum
    Nous attendons avec beaucoup de curiosité votre réaction et celle de votre Ami
    demandez lui de répondre directement sur BAI cela va nous permettre de lever tous les soupçons

  2. Salam Si Senni
    Tout d’abord, je tiens à m’excuser pour quelques coquilles qui se sont glissées dans mon post. (il y aura lieu de lire: similitude, un ouvrage et substance) et à vous remercier pour votre réponse, la qualité de cette dernière et l’illustration de votre propros.
    Sans être accusé d’élitisme, j’ai toujours eu foi en la qualité de notre pays et des personnes qui y vivent. . Des personnes qui restaient dans l’ombre.
    Seulement, ces personnes, en l’absence d’un Agora au sens noble de l’échange, qui part du point de départ de la bienveillance et non de celui de la malveillance, de l’apport et non de la soustraction,de la compétence et non de celui de l’incompétence, se sont retrouvées asphyxiées dans un environnement qui privilégiat l’esbrouffe, le plagiat et la protection institutionnelle,et manquant d’oxygène pour penser clair et de liberté pour s’exprimer.
    Dans le monde médiatique, beaucoup de journalistes pris dans l’immédiateté et voulant aussi coiffer la toque d’écrivain ont eu recours au plagiat.
    Poivre D’Arvor ( payé pour promouvoir l’image de l’Algérie) a été épinglé de nombreuses fois.
    Bernard Henry Levy s’est ridiculisé, en tombant dans un canular pour avoir cité Botul, un philosophe fictif.
    Je serai d’accord avec vous pour conclure que le seul rempart contre de tels égarements reste celui de l’éducation reçue et de l’intégrité morale.
    Bonne journée.

  3. Salam Si Senni

    Le titre retenu tire sa justifcation de la ‘ traversée du désert’ vécue par l’auteur.
    C’est sa consécration littéraire et peut-être son opportunisme qui vont contribuer à le nommer à la tête de l’Institut culturel de Paris.
    Quand à la charge de plagiat, n’étant pas en mesure de recourir à une lecture comparée des deux ouvrages , il me sera difficile de me prononcer sur le fond..
    J’ai cru comprendre que l’antériorité du premier ouvrage était évoquée ainsi que la similitudes des thèmes, lieux et intrigues pour instruire le procès de pagiat.
    Bel Abbès possède une faculté de Lettres et des chercheurs qui peuvent se mouiller et nous éclairer de leurs lumières. En l’état, tout n’est que supputations.
    Par contre, par atavisme de formation, je serai plutôt concerné par la question de la propriété intellectuelle.
    Le terme pillage utilisé peut faire l’objet d’un procès en diffamation si la qualification juridique n’est pas établie.
    Il est certes incontestable que la plupart des droits de propriété intellectuelle reposent bel et bien sur un acte de création original.
    Pour un ouvrages, on pourra retenir les signes distinctifs dont tous ne relèvent pas de la création intellectuelle.
    On ne peut être juridiquement en droit de contester le caractère de création si ‘ l’emprunt’ est reconnu et reste dans les limites du raisonnable.
    L’opposabilité  » erga commes » ne peut être enclanchée que par le créateur de l’oeuvre incriminée, en l’occurence l’auteur cité.
    Ceux qui utilisent la sibstance de Platon et d’Aristote ou d’El Moutanabi sans les citer sont -t-ils des plagiaires.
    Plagiat et invention de l’imprimerie;
    Plagiat et invention du Net:
    L’explosion de la diffusion et du commerce des livres dans le circuit classique et sur le net entraînent la tentation du plagiat.Une loi adoptée en 1474 par le Sénat de la République de Venise a posé les bases juridiques de la prpriété intellectuelle en attribuant à tout inventeur, sur la base de critères objectifs un droit exclusif sur l’invention.
    La première loi moderne reconnaissant le droit d’auteur est le; Queen’s Ann Act adopté par l’Angleterre en 1709. L’auteur avait la jouissance de ses droits pendant une durée de 21 ans.
    Dans le cadre d’une harmonisation juridique, la propriété littéraire et artistique peut en cas de contestation être portée devant des tribunaux compétents.
    La reglémentation française dont s’inspire le droit algérien procède pour l’essentiel de la loi du 11 mars 1957 et elle codifiée avec d’autres au sein du Code de la propriété intellectuelle.
    La notion d’oeuvre de l’esprit est fondamentale.
    Voilà, il est aisé de voir qu’en cas de vrai litige le débat se décentre de la polémique pour le terrain de l’examen de la jursprudence en la matière.
    Le Doyen Desbois, le ponte en la matière a laissé une formule devenue classique/  » les idées sont de libre parcours »
    Autrement dit,elles ne sont pas que telles appropriables.
    Khadra coupable ou faux coupable?
    .

  4. salam en simple « lecteur » des livres de Y K ,à part son livre sur son enfance de « CADET » qui m’a plu beaucoup;j’ai lu 5 autres titres: l’attentat;les sirennes de baghdad;ce que le jour doit à la nuit;cousine K;c’est des romans purement « fiction »;je vois pas où est le message qu’ a voulu mr Moulessehoul le trasmettre à ses « lecteurs »,ceci dit,notre mèmoire est bonne! je le redis,je suis un simple lecteur que peut etre n’a pas bien saisi ce qu’a ècrit notre ècrivain Y K que je salue fortement,j’ai passè de moments à relire ses « titres » bien modestement votre khiwanis

  5. Bonjour,
    S.V.P ! Combien de « bon » écrivains Algériens comptons-nous réellement ? Si les auteurs ont besoin de dire qu’ils sont « présents » dans ce monde, qu’ils sont là « AUSSI », de quelle manière ils pourraient le faire ?
    L’acte d’écriture « il est individuel » N’est ce pas ? Il me semble donc prétentieux de vouloir codifier la littérature d’un écrivain, de vouloir décider de ce qu’il « doit » être. La CRITIQUE littéraires est un « métier », je pense que c’est a elle de dire (s’il le faut) que c’est du plagiat puisque se sont des « experts » en la matière : C’est leurs boulot !
    Certes il est important de déterminer la valeur des œuvres littéraires par les lecteurs. Mais ce serait présomptueux, car personne n’a réussi à élucider la notion de « valeur ».
    Apprécier la valeur d’un texte littéraire (Le critiqué peut être) est-il synonyme de « jugement » ? Bien sûr que NON !
    En Algérie, l’écrivain, en tant qu’artiste demeure toujours solitaire et toujours incompris ! La critique constrictive est utile à l’écrivain. (Un « Ami » de l’auteur –puisqu’il le dit – peut jeter des fleurs et objecter des compliments laudatifs à son ami ; C’est tjr permis : Ou est le problème ! Puisque ce n’est point de la critique !).

    De toute façon ! La qualité d’un roman reste toujours de l’ordre de la « subjectivité ». Un lecteur insuffisamment informé butera toujours sur « l’hermétisme ».
    Le dénigrement n’est pas la critique tout le Monde est d’accord !
    Alors ! Permettez-moi SVP de « suggérer » aux lecteurs de fustiger plutôt l’indifférence des gouvernants vis-à-vis de la culture, au lieu de tourner les créateurs littéraires en ridicule.

  6. Youcef Dris et Yasmina Khadra, deux écrivains algériens qui écrivent pratiquement la même histoire sous deux titres différents: «les amants de Padovani» (en 2004) pour Dris et «ce que le jour doit à la nuit» (en 2008) pour Khadra. Mêmes personnages, même période, mêmes péripéties, etc. Se sont-ils inspiré -tous les deux- de faits authentiques ou l’un d’eux a-t-il copié sur l’autre? Qu’en pensent Dris et Khadra? On dit que ce dernier a prétendu qu’il n’a jamais lu «les amants de Padovani». Les ressemblances (étranges), relevées par ceux qui ont lu les 2 livres, sont au nombre d’une vingtaine. Et dans les commentaires lus çà et là, on ne parle pas de la réaction de Dris (s’il y en a eu une). Mais, à propos, y aurait-il une définition juridique du terme «plagiat»? Réécrire avec ses propres mots et avec son propre style, par exemple, une histoire écrite par un autre; est-ce un plagiat? Une dernière question enfin (simple curiosité): si ceux qui pensent que Khadra est un plagiaire sont taxés de jaloux qui auraient besoin d’un Raki, que pourrait-on dire de Rachid Boudjedra (un autre écrivain algérien), lui qui pense: «Yasmina Khadra n’est pas un écrivain. Et je le dis en tant que lecteur»? Bonne journée à tous!

  7. Monsieur l’administrateur
    Sachez que je n’ai jamais pris intentionnellement le nom du journaliste M. Ahmed Mehaoudi,
    Quand je voulus me contacter voilà quelques temps en temps que Mahmoud ( de mon vrai prénom) j’ai trouvé un problème: quand je mettai mahmoud, il me sortai ahmed avec le nom Mehaoudi. Je ne savais meme pas que ce monsieur était journaliste.
    a travers votre journal, je combat le plagiat , c’est pas maintenant que je vais voler ce nom alors qu’on me vole ma publication scientifique en me mettant un faux docteur.
    Je vous informe que j’ai essayé de modifier en cliquant sur l »annonce mais impossible
    Sachez aussi que je n’ai jamais eu acces à la boite de monsieur ce journaliste; si j’ai pu lui causer quelque soucis, qu’il m’excuse/
    Monsieur l’administrareur, revoyez votre site car il y a des problèmes comme celui que je viens de vivre
    Cordialement
    Mahmoud
    D

    1. M Doctorant,
      Es ce que c’est vous qui utilisait le pseudo de M Ahmed Mehaoudi ? Sachez que nous avons avons bloqué cet identifiant pour que seul son détenteur peut émettre un commentaire.Nous prions M Ahmed Mehaoudi (Le vrai) de cocher la case « mot de passe oublié » au moment de l’accès s’il désire placer un commentaire; un autre mot de passe lui sera attribué par le système et qu’il (lui seul) pourrai changer plus tard dans la partie privée de BAI.
      Nos excuses M. Mehaoudi! Nous avons localisé la faille !

  8. La jalousie est un démon qui ne peut être exorcisé.
    Peut-être que de le docteur Raki, produit culturel de notre régression féconde aurait-il sa chance?
    Dans l’accusation de plagiat, j’ai lu la charge de Karim Serroub , psychanalyste et illustre inconnu, et je n’ai relevé que de la haine envers une réussite littéraire exceptionnelle et la manifestation d’un ressentiment dont la démonstration serait:
     » Khadra est mauvais parce qu’il a plagié, donc je suis bon »!
    Rien n’est moins sur cher Psy car votre analyse pêche beaucoup.
    Prenons en compte les similitudes mentionées.
    Amour impossible car mixte et confronté à l’opposition des familles.
    Déjà Shakeapeare faisait s’opposer les Caplulet et les Montigu dans Roméo et Juliette.
    La société arabe a condamné les amours coupables de Anta et de Abla pour cause de métissage réprouvé. Cet interdit nous aura laissé des poèmes sublimes.
    Le contexte colonial structurant posait de manière consubstancielle la question de l’Impossibilité du couple mixte et d’ailleurs ce thème de la femme-danger, l’européene dont le ‘ventre est offrandre’ ( Malek Haddad) s’accompagne de l’accusation d’amour coupable avec la ‘ Fille du Bourreau »!
    Chez notre psy, j’ai essentiellement relevé une attaque frontale contre l’Armée nationale, accusée de formatage et en sorte de produire des autocrates qui ont l’audace de s’aventurer dans la littérature et ö rage d’y réussir!
    Ce qui n’est pas pardonné à l’auteur c’est de ne pas être du sérail, de représenter l’intrus qui serait illégitime dans ces cénables.
    Ce qui m’a mis sur la voie, c’est la réaction indécente d’un universitaire algérien vivant à Paris et qui m’a raconté la jouissance de leur club à  » zapper » Yasmina et à l’ignorer au cours d’une réception.
    Désigné à l’opprobre, pour ce qu’il est, et non sur les démérites de l’oeuvre, Yasmina , par son succès réactive le fantasme de nos intellectuels vivant une fusion-confusion avec le monde littéraire français et qui voient débouler un OVNI, figure métaphorique que l’on veut réduire à sa condition de militaire pour nier l’écrivain. Cet OVNI leur fait la nique. Connu et reconnu, traduit, lu et commenté, adapté dans des films à grand budget. C’est trop pour eux, voyez vous.
    C’est mesquin!
    Je ne ferai aucun commentaire sur l’état de dérilection que signale certains commentaires souffrant d’angoisse identitaire.

  9. Alors si tout le monde veut devenir « prophète »…on ne va pas en finir….. quoique le temps des prophètes est révolu…..D’ailleurs, un « prophète » doit avoir un message noble à transmettre aux gens,……..je ne vois pas ce que Y.Khadra, apporte de nouveau, si ce n’est répandre le manifeste des gens heureux, à sa manière…..D’ailleurs c’est pour ça qu’il est bien considéré et traduit dans plusieurs langues……les gens du Nord ne font jamais rien qui puisse les disconvenir…..!!!!
    Lui qui dit : « Ressaisis-toi, bonhomme. Il n’y a qu’un seul Dieu sur terre et c’est toi. » (Ce que le Jour doit à la Nuit)……. C’est ce genre de message qu’il voudrait transmettre à nos enfants…. !!!

    Par ailleurs, certains slogans me font pouffer… !!!!
    L’Algérie n’attend personne………ceux qui ont choisi, pour une raison ou une autre, de changer de pays, de peuple, d’air et de fromage……ils n’ont qu’à assumer leurs choix……..pourquoi voudraient-ils que l’Algérie les attende, je parle surtout pour ceux qui veulent revenir au crépuscule de leur vie…???? Certains ont vendue l’Algérie, d’autres l’ont troquée et d’autres encore l’ont sacrifiée au lieu de se sacrifier… !!!! Certains ont même changé leur nationalité, leurs prénoms, leur religion, leurs habitudes.…etc…pour plaire aux gens du Nord…S/c de l’intégration, l’assimilation ou l’insertion et tout le langage blablétaire…!!!! Autrement dit, ils se sont rendus service et ont rendu service aux Pingouins durant toutes leurs carrières et en fin de parcours, ils deviennent nostalgiques et se rappellent soudain, qu’ils avaient une patrie et qu’il appartenaient à une autre nation…..pire encore, ils activent dans l’export-export du Nord vers le Sud, pour essayer de nous imposer des concepts étrangers à nos valeurs, à notre culture et à notre identité au nom de l’universalité, la modernité, l’ouverture, le rapprochement, l’amitié, la tolérance et frère Jacques dormez-vous…!!! W Houma Rohoum yakhadmou Fi Khdaymhoum en catimini et en surface, en coordination avec les pions, les virus et les Oursons en peluches qui sont sur place……!!!
    « Li Badlek Bel Foul Badlou Be9chourou »…. !!

    Enfin, ils peuvent toujours revenir, mais bon…les dés ont été déjà jetés….car, enfin de compte ils auront tout perdu……..!!!!!

    1. Attention madame Le Cygne, vous allez être diagnostiquée en tant que malade présentant une angoisse identitaire . Voilà que le psy n’admet pas le débat contradictoire.
      Notre identité nationale nous l’assumons d’une manière sereine et nous la revendiquons localement sans avoir le besoin de l’expatrier pour pouvoir s’exprimer.
      La personnalité de cet écrivain n’est pas des plus agréables. Dans les débats, il a l’air vaniteux et suffisant
      il me plaît de citer, ici la citation d’André Prévot:  » Il est plaisant de constater que les écrivains les plus enflés sont aussi les plus plats ».

      1. Salam Chère Mme Abassia…..How dou you do…!!!! ..Allah Ghaleb…..si c’est le seul argument qu’ils ont dans leur besace……, on les laisse se défouler un peu…… surtout qu’ils sont loin des Monts de Tessala pour respirer un bol d’air frais…..!!!!! ça se voit que la diaspora High Tech n’est pas tellement High qu’on le croyait…….car elle doit savoir que ceux qui souffrent de l’angoisse identitaire ne sont pas les Autruches qui sont restées chez elles au milieu des leurs……mais ce sont ceux qui ont choisi de vivre ailleurs épousant l’identité des autres….mais que dalle, ils ne seront considérés ni comme des Autruches ni comme des Pingouins….peut être une nouvelle espèce que j’appellerai les Pingtruches…..!!!!!! Quelle angoisse…!!!!

        Ce n’est pas nouveau ceux qui prônent, blablétairement, la liberté d’expression sont contre la liberté d’expression qui ne chantent pas « savez vous planter les choux à la mode de chez eux »…….!
        Et nous répondons, nous voulons planter les choux à la mode de chez nous…..!!! Pigé…!

        « Khouk khouk La Yghorrek Sahbek »…!

        Bonne soirée…!!!

  10. Blocage de ce comment
    Ahmed Mehaoudi
    29 mai 2013 – 23 h 45 min

    Votre commentaire est en attente de validation.

    En fait , cet auteur est un plagiaire récidiviste d’après ce lien:

    PAGE WEB BLOQUEE PAR BAI
    « »Remercions Yasmina Khadra d’être notre mémoire » »Si elle est la vôtre, monsieur le journaliste , je ne voudrais qu’un présumé plagiaire récidiviste soit ma mémoire. L’honorable journal que vous représenter est en train de combattre ce fléau et vous faites l’éloge de cet écrivain???
    Quelle contradiction??

    * Commentaire bloqué par le système en raison du lien qu’il comporte !

    1. Bonjour Si Ahmed.

      Si vous avez des preuves, étalez-les pour engager un débat. Dans le cas contraire, Pensez-vous qu’un plagiaire puisse son nom figurait dans les dictionnaires »LE ROBERT »?
      Monsieur Ahmed soyez constructif dans vos commentaires.J’attends avec impatience vos preuves.

      1. Réponse au Dr D Refas

        Vous avez demandé des preuves ?
        Vous les avez sur ce même forum
        Lisez les commentaires ce NADIR

        Et je serai heureux de connaitre vos réactions
        Merci Docteur

        1. Bonjour monsieur Ibrahim.

          Est ce que vous avez lu les deux ouvrages cité par celui que vous venez de citer?

  11. Monsieur l’administrateur de BAI
    Si nous ajoutons des liens de pages web à vos propos , c’est pour donner plus de crédibilité à nos commentaires. Heureusement, qu’il y a Internet , qui nous permet d’actualiser nos idées.
    Votre bande d’annonce:
    « Rappel : Nous portons à la connaissance de nos aimables lecteurs que pour diverses raisons, les commentaires comportant des « liens externes » sont bloqués automatiquement »
    Cette justification ( pour des raisons diverses) n’est pas du tout convaincante.
    Soyez pragmatique comme le sont les articles que publient les journalistes ( que je remercie au passage) dans BAI
    Cordialement
    Ahmed

    1. Premièrement , le blocage des liens est introduit par mesure de sécurité.Nous essayons d’éviter à nos lecteurs des liens abusifs, mal-intentionnés ou porteurs de virus informatiques qui peuvent surgir dans des spams..
      Deuxièmement, Monsieur ,Nous ne savons pas si Ahmed Mehaoudi est réellement votre nom ou vous l’utilisez comme pseudo auquel cas ,nous croyons fermement que vous avez accès à la boite email de M. Ahmed Mehaoudi, ce dernier ne cesse de nous aviser en interne qu’il n’est pas l’auteur de ces commentaires. Donc l’un de vous a utilisé et continue d’utiliser une boite qui ne lui appartient pas Nous prions M Mehaoudi ( notre interlocuteur) de changer immédiatement son mot de passe et surtout la seconde adresse de sécurité.Nous procédons au retrait de tous les commentaires objet de discorde; en attendant notre propre conclusion.
      Merci !

  12. Salam Driss!
    J’ai félicité Mohamed dès sa nomination à Paris et il m’avait répondu avec un gentil mot.
    Il faut dire que le voyais arriver dans le quartier ( Choupot) les jours de permission.
    Et puis je connais depuis toujours son grand frère Driss (lui aussi), grand,,élancé, etraffiné comme les gens du sud que j’ai recroisé avec plaisir au cours de mon service national.
    J’ai été sensible à l’hommage que Yasmina a fait à votre prof de français pour lequel il reconnaît…une dette d’honneur.
    Bonne jouirnée.

    1. Bonjour Smiley.
      Effectivement, il a rendu un hommage à monsieur Kouadri notre professeur de Français en cinquième. Une anecdote : La veille des vacances d’hiver (année 68-69), monsieur Kouadri est venu nous rendre visite pendant l’étude du soir pour nous remettre les notes de composition. »Décrivez le paysage d’une nuit d’hiver ». Le prof nous remettait les copies avec les remarques appropriées. Mon ami Mohamed a eu 12/20 avec la remarque suivante: »Monsieur Mouleshoul, de ma vie je n’ai jamais vu une lune skieuse, alors de grâce soyez simple dans vos écrits. »Mohamed n’a accepté ni la note, ni la remarque.Il a éclaté en sanglots.Par la suite nous avons eu Mlle Jarosh et monsieur Davis comme profs de Français. DES profs de qualité ont encadré notre scolarité.Boumédiène a bien investit dans les écoles des cadets.
      Bonne journée Smiley

  13. Yasmina Khadra se dit « disqualifié »

    Par Le Matin dz | 20/10/2008 19:11:00 | 15354 lecture(s) | Réactions (45)

    JAMAIS il n’aurait pensé qu’un jour l’ennemi aurait été aussi invisible. Au moins, dit-il, quand il risquait sa peau face aux intégristes, slalomant entre les horreurs de la guerre, ramassant ses compagnons « à la petite cuiller », l’ex-officier supérieur de l’armée algérienne Mohammed Moulessehoul ne pouvait s’en prendre qu’à la logique de la guerre.

    Mais là, celui qui est devenu aujourd’hui Yasmina Khadra, l’auteur d’une oeuvre littéraire reconnue dans le monde entier et dont le dernier roman, « Ce que le jour doit à la nuit »*, est l’un des best-sellers de la rentrée, fulmine .

    Il se sent pire que menacé de mort. « Disqualifié ! siffle-t-il entre ses dents en évoquant son absence sur les listes des prix. Toutes les institutions littéraires se sont liguées contre moi. Ça n’a pas de sens ces aberrations parisianistes ! Les gens pensent que ça a été facile pour moi de devenir écrivain. Ils n’ont rien vu de mon parcours. J’ai été soldat à l’âge de 9 ans. J’ai évolué dans un pays où l’on parle de livres mais jamais d’écrivains et dans une institution qui est aux antipodes de cette vocation. On devrait me saluer pour ça ! J’écris dans une langue qui n’est pas la mienne, avec ma singularité de Bédouin. C’est la poésie de mes ancêtres qui lui donne cette teinte que certains me reprochent. Ils ne savent pas que la langue française peut tout dire, parler d’infinitude. Ils trouvent ça ringard. Pauvre Victor Hugo ! »

    « Je ne pense pas pouvoir écrire un livre meilleur que celui-là »

    De fait, son nouveau roman (qui figure depuis huit semaines dans les meilleures ventes de la rentrée) aurait mérité d’apparaître sur les listes des jurys. L’auteur de « l’Attentat » y raconte, des années 1930 à aujourd’hui, la trajectoire de Jonas, fils de paysan élevé par son oncle dans les beaux quartiers d’Alger, puis habité par un amour impossible. C’est aussi le portrait d’une Algérie déchirée entre ses communautés. « Ce livre, je le porte en moi depuis 1982. Ce n’est pas seulement une histoire de l’Algérie coloniale, c’est aussi une réplique aux travaux de mon idole, Albert Camus. Il n’a traité que de son Algérie à lui, son jouet d’enfant, de petit pied noir. Il n’est jamais allé de l’autre côté. C’est ce côté-là que j’ai raconté, celui des pieds noirs, des racistes, des gens bien, l’Algérie dans sa globalité. » Il laisse passer un temps puis : « Je ne pense pas pouvoir écrire un livre meilleur que celui-là. »

    Sce : Le Parisien

    1. @Mer Nadir Ce que le jour doit à la nuit …Porté par le succès des ‘Sirènes de Bagdad’, Yasmina Khadra revient avec ‘Ce que le jour doit à la nuit’. Ce roman-fleuve vibrant et lumineux, sur fond de guerre d’indépendance dans l’atmosphère mystique et sévère de l’Algérie, s’impose comme la saga de la rentrée. On ne peut nier la virtuosité de la prose. Il dit les heures, les jours, les années avec aisance et décrit avec la même éloquence des paysages d’une beauté époustouflante ou d’une sordide décrépitude. Comme un grand-père conterait ses souvenirs à ses petits-enfants, avec force anecdotes tristes ou heureuses, Younes fait le bilan de sa vie. Les destins se font et se défont au gré du vent. Pourtant cette évidence de la narration, cette facilité à traduire les émotions est ternie par le ton mélodramatique. Toujours plus incroyables, les rebondissements tournent au sensationnalisme. Au prisme du cas particulier d’un homme à l’existence hors du commun, l’auteur pointe les injustices d’une société en mutation. Mais dans son souci d’entendre les différentes voix au nom de la tolérance, il frôle parfois la complaisance. Un récit captivant mais empreint de bon sentiment. La perpétuelle indulgence et la foi dans la nature humaine que déploie Yasmina Khadra finissent par ennuyer.
      Younes, un petit algérien de neuf ans vit avec ses parents et sa sœur. Après l’incendie criminel de leur récolte, ils sont ruinés et doivent quitter leurs terres pour trouver du travail en ville. Son père ne pouvant subvenir à ses besoins, décide de confier son fils à son frère, pharmacien, marié à une Française. Younes devient Jonas et intègre une communauté de roumis c’est-à-dire des Français vivant en Algérie, les futurs « pieds-noirs ».

      Un livre bouleversant et passionnant de bout en bout. Un amour impossible sur fond de guerre d’Algérie. De 1936 à 1962, on suit pas à pas la vie du narrateur. On tremble pour lui, on aime Emilie avec lui. On a envie de le pousser dans les bras de cette jeune fille sans défaut, mais pas sans caractère. On pleurera aussi sur les drames familiaux, les morts et Emilie qui s’ éloigne…C’est un livre magnifique , celui que je préfère de Yasmina Khadra ou les vies se croisent, se décroisent et où l’on s’aime parfois (trop souvent) sans se le dire. Les relations humaines s’inscrivent dans un fond historique qui conditionne les amitiés et les amours, l’Algérie coloniale. Je dirais que c’est à la fois prenant, émouvant et cela donne à réfléchir sur la vie, sur ce que l’on fait, ce que l’on ne fait pas et qui pourtant pourrait changer nos vies à jamais. Yasmina Khadra est un artiste ! Les personnages sont attachants, les lieux merveilleusement décrits. Bravo !

      1. Ce texte n’est pas de vous Mr Mijo il appartient à la revue LA CRITIQUE EVENE
        écrit par Emilie Vitel

        1. personne n’a dit le contraire c’est bien il appertient a la revue LA CRITIQUE EVENE ecrit par Emilie vitel j’ai n’ai pas mentionné sorry mais je l’ai lu cet ouvrage je l,ai meme acheter du maroc ce livre et j’ai vue le film j’ai quelque chose de moi ici !!!
          amicalement votre

  14. Bonjour Smiley.

    Mon ami Mohamed, digne cadet de la révolution, enfant de la nation a réussi où beaucoup d’autres ont échoué.Et pourtant, il est sorti d’une académie militaire et non d’une faculté de lettres. Il a grandi dans une noble institution où le savoir et la discipline marchaient au pas cadencé.J’ai vu mon frère mohamed pleuré quand le professeur de français lui attribué une mauvaise appréciation. En dehors des classes, il passait son temps à lire et à écrire.Nous, cadets, nous sommes fiers de notre frère Mohamed.Merci encore une fois Smiley.

  15. Ce que Yasmina Khadra doit à Youcef Dris

    J’ai trouvé un site internet qui parle de Yasmina Khadra , l’auteur accuse Y.K de pillage ! Je vous propose de lire le contenu et vous préparer à un forum houleux et j’espère riche

    http://algerienetwork.com/blog/ce-que-yasmina-khadra-doit-a-youcef-dris/

    « Pire que le plagiat, le pillage. Son dernier roman est une pâle copie d’un récit paru en 2004, une histoire véridique d’un amour impossible entre une pied-noir et un algérien, une histoire qui a déjà été racontée, photos à l’appui, quatre ans auparavant, par l’écrivain algérien Youcef Dris dans un livre de 142 pages : Les amants de Padovani, un excellent récit, sans dialogues superficiels ni niaiseries, un récit publié aux éditions Dalimen, et uniquement en Algérie. »
    Sur plus de 400 pages, Yasmina Khadra a, dès la fin de la première centaine, repris à son compte tout le récit de Youcef Dris pour en faire un médiocre roman de gare, une histoire à l’eau de rose, digne des pires romans d’amour, une histoire sans queue ni tête qui a dû faire pouffer de rire l’auteur des « amants de Padovani. »

    bonne lecture

  16. Bonjour frère Smiley.

    Mon enfance et mon adolescence se sont confondues avec celles de Mohamed Mouleshoul dans le meilleur et dans le pire. Des années bien difficiles à narrer à mes enfants.Loin de l’affection parentale, au pas cadencé nous avons appris ce que beaucoup de notre génération n’ont pas eu la chance de connaître à un âge précoce. Le savoir était une obligation et la discipline une raison. En dehors des classes, il consacrait les heures de détente à la lecture et l’écriture.Il fertilisait son intelligence juvénile. Souvent en pleurs, il refusait l’appréciation(note) du professeur de Français. Je suis très fier du parcours de mon ami Mohamed, le cadet de la révolution, l’enfant de la nation qui a réussi là où beaucoup ont échoué.Et pourtant, il est sorti d’une académie militaire et non d’une faculté de lettres.Personne n’a le droit de mettre en doute l’obéissance et l’amour que détient mohamed pour sa patrie. Merci encore une fois, grand frère Smiley.

  17. Merci Smiley d’évoquer notre Mouleshoul national. Il faut juste saluer en lui son refus d’être l’arabe de service des plateaux télés de l’hexagone et sa réserve concernant l’ANP, qu’il continue à défendre en tant qu’institution. Mon ami Reffas qui a partagé avec lui les bancs de l’école des Cadets, pourra en dire plus.
    Permet-moi juste de corriger que « La cousine K » n’est pas sa dernière œuvre. Il en a publié d’autres après. Et si la mémoire ne me trahit pas, je pense que son dernier livre est « l’équation africaine ». Un chef-d’œuvre qui raconte l’histoire d’un médecin allemand qui, suite à des déboires conjugaux s’envoie sur la corne de l’Afrique où il découvre la misère et la mouise surtout en Somalie. A lire absolument, comme d’ailleurs l’ensemble de l’œuvre de l’auteur. L’adaptation de « l’attentat » au cinéma a créé récemment une grande polémique en Israël où des scènes du film ont été tournées avec des acteurs Israéliens.

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