Difficile déjà de le déterminer aussi facilement puisque on a cessé depuis bien longtemps de donner des noms à nos rues. Alors , c’est à la rue (X) tout près des rails à Sidi Djillali. Une devinette c’est toujours bon pour les méninges.
Un lieu inconnu qu’il n’est pas écarté d’appeler un jour ‘’ la décharge publique’’. C’était conçu en premier temps un espace vert plein de végétations florissantes qui produit de l’oxygène dont notre milieu, en manque énormément. Un lieu de détente qui libère la vue des obstacles de béton qui frissonnent.
Le lieu prévu être un poumon comme tant d’autres au milieu d’un endroit sans nom se fait agressé délibérément par la sauvagerie citoyenne. L’aire sensée apaisée la suffocation provoquée par des agressions multiples des molécules nauséabondes transportées par l’air, semble déserter les pensées pour des projections d’un monde civilisé.
Tout commence par un petit geste jugé généralement avec légèreté. ‘’Ma3lich’’ (ça ne fait rien) suffit largement pour encourager l’alternation. On commence d’abord par jeter les déchets ménagers prétextant le passage des éboueurs.
‘’Ma3lich’’, cette expression qui signifie aussi le pardon, la tolérance, peut trahir dans sa compréhension et pousse à l’abandon, à la résignation et enfin à une décadence totale dans nos coutumes, nos valeurs, notre identité, ainsi que notre environnement qui est notre sujet accablant.
Delà commence en toute inconscience le grand projet d’une ‘’décharge publique’’ qui remplacera le ‘’grand rêve’’ de faire pousser de l’oxygène dans les espace vert qui n’ont que de nom.
Tout dépendra des réactions et interactions aux premiers gestes. C’est comme fumer sa première cigarette, on est timide, on tousse à la première prise, on est applaudi après pour notre première folie qui se voit miraculeusement un exploit.
Ensuite vous ne sentez même pas si vous êtes entrain de fumer ou que vous nuisez à votre propre santé. Quant à l’entourage, il serait l’un de vos derniers soucis. La routine crée l’habitude et cette dernière inculque une raison là où le raisonnement échappe incroyablement.
L’évolution vers le fond se lance avec gaité. Ça devient une sorte de concurrence apprivoisée. Tout commence à descendre impitoyablement des camions et véhicules aussi du voisinage. Des animaux domestique morts, des vêtements usés, du béton, des gravas, des déchets des démolitions, des troncs d’arbres mortes….
Les déchets ménagers tout simplement deviennent une logique dans l’expression ‘’Ma3lich’’, et même justifier ‘’ qu’est ce qu’on a jeté par rapport aux autres’’.
L’environnement est continuellement agressé par des accumulations et une multitude de déchet qui se propage dans tout le périmètre dégageant une odeur qui vous coupe le souffle. Elle devient inqualifiable et provoque des malaises qui vous font hésité d’emprunter une autre fois ce chemin des rails ouvrant grande, la porte aux ordures qu’elles se jettent dans la discrétion par ces personnes d’aucun qualificatif. Vu que vous ne serez pas le seul d’y avoir pris la décision de n’y jamais revenir.
En passant au hasard par la rue X, vous tombez d’abord dans les filets d’un environnement défiant l’intelligence humaine. Il met en paradoxe l’image et la senteur des vantardises d’y croire à un ‘’petit paris’’ et vous plonge dans un vaste étendu de questionnement….
Le citoyen en général ?… les habitants d’à coté les plus concernés ?… les autorités ?….les lois ?… les associations ? …..l’incivisme ? …l’éducation ?…la justice ? ….la police de l’urbanisme ?…l’inconscience ?… l’ignorance de la valeur d’un espace vert dans la vie ?……
Que dalle ! Aucune réponse. Il vaut mieux parler de visiter MARS. Une durée pareille aurait suffit de savoir s’il y’a réellement existence de vie dans cette planète. les ordures ont pu vaincre des décisions gouvernementales. Elles s’installent maintenant dans les agglomération avec force…
Sauf comme on est foncièrement optimiste et idéaliste, on persiste à croire que si certaine réalité peuvent dépassées tout entendement humain, il nous serait pire encore de ne pas les dénoncer et continuer à admettre à vivre dans l’indifférence feignant de les ignorer.
Djillali Toumi
Les commentateurs de BAI sont-ils en grève ou en vacances? les sujets sont intéressants mais l’interactivité est faible.Mettons cela sur le compte d’un détachement provisoire,qui sera compensé,je l’espère, à la rentrée sociale.
Nos élus actuels comprennent par pluralisme ,la multiplication par mille, des maux et des insuffisances du parti unique qui s’en sortait ,il faut le souligner,mieux dans sa gestion des affaires publiques locales.Que faut-il conclure de cette situation paradoxale qui dessert la démocratie? que le pluralisme est la culture de la compétence,de la liberté et du désir de servir,quelquefois du sacrifice pour le bien commun et de l’amour pour cette noble mission.Au vu du comportement de ceux qui sont sensés nous représenter ,tout est à faire et ce n’est pas demain la veille.
L’unanimité s’est dégagée autour du fait qu’avec cet exécutif, sidi bel Abbes aura connu le plus médiocre des septennats communaux depuis l’indépendance. Au titre d’arguments, ils avancent la saleté chronique qui caractérise la ville et le bien bas pourcentage de consommation du budget dégagé annuellement par l’état pour l’amélioration des conditions de vie des citoyens habitants la commune chef-lieu. D’où les interrogations sur ce qui retient les l’exécutive de l’APC de faire comme leurs homologues dans les villes européenne qui se respects, à savoir démissionner ou faire démissionner leur guide. On retiendra cependant que le président d’APC n’a pas raté l’occasion d’effectuer u séjours de vacances, de visites d’échanges et d’amitié dans la ville de Helsinki d’ici et d’ailleurs. A titre du jumelage sidi bel Abbes – Helsinki. Autrement quand on sait que nos élus de la majorité à la commune de chef lieu de sidi bel Abbes sont issus d’une liste de candidats d’un parti politique déphasé. Il est localement représenté par un mouhafad dont les préoccupations des citoyens sont le dernier de ses soucis. Lui-même député au 4 mandat, n’a jamais participé à une réunion de l’APC, on ne l’a jamais entendu à l’Assemblée nationale populaire pour défendre un dossier de la wilaya qu’il représente. C’est a dire que cela aurait été trop demandé à ceux que, via une liste de candidats, qu’il a lui-même désignés à l’APC de faire l’effort de répondre aux attentes de la population. Malgré les importants budgets alloués, la ville est d’une saleté à faire pâlir de jalousie un gestionnaire de dépotoir. L’éclairage public est déficient dans la majorité des quartiers et des cités. Les routes n’ont jamais connu un état de délabrement aussi important que celui vécu tout au long de ce mandat 2013-2017. Les espaces verts et aires de jeu ont totalement disparu ou ont été transformés en dépotoirs à ciel ouvert. Jusqu’au début des années 2002, elle était l’exemple en termes de respect de l’environnement, d’hygiène et de salubrité. Dès 2007 et au fil des années, elle est devenue un bidonville. Pis, parce que le président de l’APC n’a pas respecté ses engagements de procéder à la réhabilitation du réseau d’éclairage public, des délinquants y sèment la terreur. Ils sont issus du bidonville voisin. Pour imposer leur diktat aux habitants, Dans le cadre de la création d’une police de proximité, un poste de police fixe devra être réalisé au niveau des cités à forte agglomération. Il n’en fut rien. A ce niveau aussi, l’on fait dans la politique des promesses sans lendemain. A l’absence de sécurité des biens et des personnes, s’ajoute celle de caniveaux pour l’évacuation des eaux de pluie. Conséquence, les habitants de la ville de Mekkera appréhendent la saison des pluies car synonymes d’inondations, boue, gadoue et stagnation des eaux. La cité de Mekkera n’est pas un cas isolé en matière de prise en charge du quotidien des citoyens de sidi bel Abbes. La dégradation de l’environnement s’est généralisée. Et pourtant, la commune dispose d’un budget annuel conséquent. Il est même l’un des plus importants des grandes villes du pays. Des projets de réhabilitation de divers secteurs socioéconomiques avaient été élaborés par les élus du précédent mandat. Ils devaient être mis à concrétisation par l’actuel exécutive communal. Faute de réelles motivations et absence de compétences aidant, ces projets sommeillent toujours dans les tiroirs de l’incompétence. Ce qui a eu pour conséquence de faire aujourd’hui de sidi bel Abbes un cimetière de promesses jamais tenues. Et dire que durant les années 1980, elle était qualifiée de plus belle ville d’Algérie « PETIT PARIS »