La poste a aussi ouvert un champ pour les discussions. Les discussions sont comme les redressements, ils ne surgissent que s’ils ont été forcés. Sauf que l’une, suite à une greve et l’autre à une revolte. Voilà où demeure leurs revers, voilà où apparaissent les faiblesses, voilà où apparait brusquement les incapacités de gérance, voilà où la confiance fuit les âmes.
Le redressement ou discussion même si leurs significations grammaticales différent, ils ont un même fond dans la philosophie sectorielle de notre pays, dans les mentalités des responsables. Ils projettent le changement ! Trois questions s’imposent avec acuité alors : qui changer ? Quoi Changer ? Et pourquoi changer ?
Pour la première ! Il faut tout simplement changer les autres et pas la peine à se casser trop la tête. Pour la deuxième ! Rien ! Absolument rien ! Puis ce qu’on ne va que vous rappeler des procédures qui existaient déjà et dont on va incomber tous les malaises à cette absent*AGENT*, à l’unité qui n’aura ni chance ni le droit pour se défendre dans leur réunion à huit clos. Pour la troisième ! Celle qui préoccupe le plus la frange. La seule façon de calmer soit, travailleur ou le citoyen, la seule façon de détourner les attentions c’est d’opérer coute que coute à un changement pour montrer sa bonne foi ! Et sa volonté à vouloir changer et progresser pour s’épargner des questions pertinentes ayant référence à la première question et se préserver des changements, et sauvegarder son emploi.
C’est malheureux, la science de la prévention en Algérie n’est qu’occasionnellement sur les bouches, Majoritairement, elle n’existe pas, elle devient de plus en plus lointaine et presque inconnue.
Poussés de force par des événements provoqués par malheur par ces mêmes gens qui prétendent le renouveau, les discussions et redressements interviennent pour ce qui devait normalement être fait et planifié au stade de la prévention. Malheureusement le retard à toujours ses inconvénients. Les balafres deviennent de profondes blessures auxquelles il convient de sérieuses interventions et dieu sait si on survit ou on succombe.
Cet état, au stade avancé d’une dérive provoque des réactions de défenses auxquelles surgit la vilaine philosophie de *CE N’EST PAS MOI, C’EST LUI*, et dans ce vacarme, L’Unité comme disait notre comédien MUSTAFA est le seul, à qui on peut coller l’étiquette. L’état, dans tous ses secteurs est tellement préoccupé par soi qu’il n’est disposé d’entendre que l’explosion.
La grève des *AGENTS* de la poste en mois de mai passé n’était pas un simple hasard, elle était une réaction spontanée d’une situation plus qu’insupportable. Les agents disent « être à la tête d’un peloton désarmer. Le citoyen a des droits qui demeurent en particulier dans la disponibilité de l’imprimé et des moyens pour subvenir à ses demandes malheureusement ces moyens ne sont pas tout le temps disponible » ils enchainent « se qui nous rend tout autant que ce client hors d’état de toutes formes de communications ».
Les conditions de travail, climatisation, chaises et autres moyens, bref, un climat favorable qui préserve la dignité de l’employé et permet un accueil digne à la clientèle qui souffre énormément dans cette chaleur avec des images affreuses à la vue même des étrangers avec des bouts de carton entrain de s’aérer à la traditionnelle tout en sueur.
Cet état incroyable devant l’indifférence de la hiérarchie et son ignorance du climat punitif du client ainsi que son serviteur, dévoile le fond de ces discussions qui risquent de trop durer avec ce changement pour ne rien changé en fin.