MOHAMED BENKADA AEK Sidi Bel Abbés, le 16-12-2013
20 Avenue de la Macta
Sidi Bel Abbés
A
Monsieur le Directeur de la publication
Du périodique Bel Abbés Info
Monsieur,
Comment peut-on accuser le directoire, installé par décision du Wali de Sidi Bel Abbés le 04/10/2012, d’être derrière la catastrophe ?
Il est utile, cher monsieur de maitriser la règlementation, et de savoir avec exactitude faire la différence entre une société par action régie par le Code du Commerce et un club sportif professionnel géré par les lois nationales (04/10 du 14/08/2004) décret exécutif 06/264 de 08/08/2006, loi 12/06 du 12/01/2012.
Ce sont deux entités distinctes régies par des règlements distincts
C’est pour cet ensemble de raisons objectives que nous n’avons aucun compte à rendre à la SSPA, encore moins de donner à ses dirigeants le moindre original de nos factures.
Le bilan financier du directoire a été déposé à la DJS le 24/02/2013 en application de l’article 03 du décret exécutif 06/24 du 08/08/2006.
Il serait plus honnête de dire la vérité aux supporteurs, à savoir que l’état ne finance pas les sociétés commerciales.
– Que le club sportif amateur est dissous depuis Mai 2010 date à laquelle il s’est érigé en club professionnel, affilié à une ligue professionnelle, participant à un championnat professionnel de division national II.
Sachez pour votre gouverne que le club professionnel a pour objet l’organisation de manifestations et compétitions sportives payantes et l’emploi d’un encadrement et d’athlètes contre rémunération ainsi que toute activités commerciales liées à son objet.
Vous devriez également savoir que vous êtes tenus de signer une convention entre le club sportif et la société commerciale définissant les droits et les obligations de chaque partie.
La convention doit également comprendre que les fonctions de dirigeants du club sportif d’une part ou de dirigeant de la société d’autre part doivent être exercées par des personnes physiques différentes.
– Qu’aucun dirigeant de club sportif ne peut percevoir de rémunération sous quelque forme que se soit de la part de la société ni aucun dirigeant de la société de la par du club sportif.
– Que la notion de Comité de sauvegarde n’existe que dans des esprits mal intentionnés dont nous connaissons les motivations, comme nous connaissons les vôtres.
Par l’incompétence des uns et des autres, vous venez de nous fournir une des preuves irréfutables qui manquait à notre puzzle sur la base de laquelle nous pouvons attraire en justice ces coupables de détournement et de dilapidation de deniers publics, d’abus de bien sociaux, ceux là même, qui ont légué à Sidi Bel Abbés un club criblé de dettes faramineuses, (plus de huit milliards de centimes de déficit) gangréné par la corruption et au bord de la liquidation judiciaire, donc de la faillite.
Fort, d’un palmarès qui tutoyait les cimes mondiales dont le point d’orgue s’est situé lors du plus grand rassemblement sportif mondial que constituent les jeux Olympiques d’été. S’entêter à comparer un bolide de F1 à un tacot de la préhistoire est d’une telle imbécilité qu’elle nous laisse à bayer aux corneilles.
Nous avons oublié d’octroyer à notre médaille l’onction de sainteté auprès des péripatéticiennes de la ville, comme c’est un sujet que vous maitrisez, ces clowns, qu’il vous plat de qualifier de la sorte, sachez pour votre gouverne qu’ils sont hommes jusqu’au bout des ongles.
Avez au moins la décence d’avoir la reconnaissance du ventre envers ce président de directoire qui vous a sorti du gouffre de l’oubli, qui vous a légué 25 joueurs et un entraineur qui dispose, selon le cahier de charge de la FIFA, du niveau le plus élevé au plan national payés jusqu’au derniers centimes jusqu’au 31 Janvier 2013, qui vous a laissé 16 matchs à disputer donc 48 points à prendre et qui vous a offert, cerise sur le gâteau, la bagatelle de 838 millions de centimes.
Il est vrai qu’il est difficile très difficile d’être homme. Nous pourrons provoquer ce Tsunami dont la première déferlante emportera dans son sillage dans le fond des océans, ceux qui ont, par leur comportement, terni l’image de Bel Abbés. Nettoyer ces écuries d’Augias de cette gangrène qui nous mine relèverait de l’utilité publique et de l’intérêt national. Alors de grâce, marionnettes de pacotille, partez ! Partez tous ! Partez vite ! Son excellence, Monsieur le Président de la république a enclenché la manœuvre rédemptrice.
Gardez à l’esprit que, la corruption est un crime imprescriptible qui conduit ses auteurs à une interdiction, prononcée à vie, d’exercer toute activité liée au football et que c’est vous qui avez déclenché les hostilités. Et à cause de ça, je me réserve le droit de vous attraire en justice pour avoir détourné la bagatelle de 10 millions de Dinars octroyés au club sportif amateur que vous avez engloutis au profit de la société commerciale (article 185 de la loi 13/05 du 23/07/2013.
L’obligation de réserve ne signifie pas loi de silence bien au contraire, elle soumet les personnes concernées à une discipline, à un comportement responsable et à la présentation de dossiers solidement étayés de faits patents et avérés car l’accusation dûment établie est un acte de courage, une obligation morale qui autorise l’assainissement et cela au plus grand profit du football national.
A bon entendeur salut.
Sauf à vouloir se voiler vertueusement la face, il serait immoral d’accepter que des professionnels de l’information que sont les journalistes fassent preuve d’incompétence manifeste dans l’appréciation des lois nationales.
Alors qu’il leur suffisait de se référer de journal officiel n° 02, de faire bonne lecture de loi organique 12-05 du 12/01/2012 notamment ses articles 2-3-58-93 -101 pour éviter de se rendre ridicule concernant la mise en œuvre du droit de réponse.
Salutations sportives
Bonjour monsieur Benkada.
Je viens de consulter Loi organique n° 12-05 du 18 Safar 1433
correspondant au 12 janvier 2012 relative à l’information, notamment les articles que vous avez cité, et à mon humble avis le droit de réponse est bien précisé dans le TITRE VII:DU DROIT DE REPONSE ET DU DROIT DE RECTIFICATION, article 100: » Le directeur responsable de la publication,le directeur du service de la communication audiovisuelle ou le directeur de l’organe de presse électronique sont tenus de publier ou de diffuser gratuitement toute rectification qui leur sera adressée par toute personne physique ou
morale au sujet de faits ou opinions qui auront été
rapportés de façon inexacte par le dit organe d’information ». Dans votre cas, je pense que vous devez user de votre droit de réponse auprès de la radio concernée.
Mes respects
Au contraire ,on doit dire merci à BAI de contribuer à plus de transparence dans la manifestation de la vérité ,car vouloir trop se conformer aux règles contribue quelquefois et sans le savoir à se départir de l’information utile.Donc enfreindre quelquefois la loi pour l’intérêt général est sans conséquence sur la déontologie, qui est une autre affaire pourvu que tout le monde s’y tient.Considérons que ce n’est pas un droit de réponse mais une information ,car la majorité des lecteurs de BAI n’ont pas écouté l’émission radiophonique,alors l’espace de BAI est ouvert à Mr BENSENADA pour apporter ses arguments et contrecarrer les dires de ses détracteurs ,ça serait plus judicieux et plus logique.
je suis entièrement d’accord avec vous mon ami elgambiti toutefois il était plus judicieux de faire part à Mr Bensenada le contenu du droit de réponse ou contacter la radio pour mettre en exergue sa déclaration pour en juger se cela necessitait un droit de réponse au cas ou Mr benkada aurait été cité dans la déclaration.Malheureusement j’ai peur que ca ne soit pas le cas .D’autres parts le droit de réponse livré aux lecteurs de BAI est dopé d’une panoplies d’articles de lois alors que la loi la plus élémentaire de l’information est bafouée.c’est un non sens je ne sais pas si vous en convenez.je vous fait une petite confidence à vous et aux lecteurs de BAI .Le droit de réponse de Mr benkada a fait le tour de quelques rédactions de journaux et a fini per etre boudé pour la simple raison qu’il fallait le faire sur les ondes de la radio locale.C’est par respect aux lecteurs de BAI que je me suis permis de commenter non le fond de l’écrit de Mr Benkada mais la forme car elle est à mon sens préjudiciable à un site électronique que j’apprécie beaucoup pour sa ligne de conduite.c’est tout Amicalement
Bonjour.
Effectivement, je viens de me rendre compte que le droit de réponse n’est pas à sa place.Je souhaite à ce que l’article soit retiré, et ce conformément au code de l’information.
sans rancunes.
vous avez raison Mr Benkada ! celui qu’il faut plaindre c’est l’administrateur de BAI qui se permet de publier un droit de réponse d’une déclaration faite sur la radio locale.Cette publication est en elle meme une infraction à la loi et une intention délibérée de déclencher une polémique stérile qui renvoie aux calendes greques .Alors qu’on croyait que ce site electronique oeuvrait pour l’info voilà qu’on découvre qu’il devient une tribune pour le débalage médiatique truffé d’insultes et d »usurpation de fonction.Quand je lis Mr Benkada ex président de l’USMBA j’ai l’impression d’etre un extra terrestre..A moins de revenir à cette amalgame IRMBA – USMBA.Bravo messieurs de BAI.
Ce déballage médiatique montre combien le foot ball à sba est malade ou pour être précis ,sa gestion dénote une sorte de souk où l’activité au noir prend le dessus sur celle réglementaire. Les gens profitent de cet imbroglio du à une réglementation tatillonne pour asseoir leur interprétation des textes ,tout cela dans « l’opacité » en raison de l’inaccessibilité du commun des mortels à la maîtrise de ces lois.Cette bataille qui n’en finit pas entre le Directoire et les dirigeants du club professionnel,depuis les passations de pouvoir ,est devenue cyclique et resurgit à chaque occasion où le club traverse une crise pour expliquer ,que ce n’est pas moi ,c’est l’autre;en d’autres termes fuir ses responsabilités ou masquer son incompétence ,du moins son incapacité à répondre au défi. L’USMBA a plus que jamais l’occasion de remplir sa mission et d’accéder en N 1,ces atermoiements ,pour des raisons inconnues,peuvent l’en empêcher. Un assainissement est plus que nécessaire.Personne ne sait qui a dépensé quoi et la chanson se répète sans que les pouvoirs publics pourvoyeurs de fonds ne daignent s’intéresser à la chose;depuis le temps que ça dure,les questionnements deviennent de plus en plus appuyés.