Dans le cadre des cycles de conférences périodiques , la fondation Emir Abdelkader de Sidi bel abbes à organisé ce jour le 28 décembre 2013, son quinzième café littéraire, à travers une conférence animée par le professeur Bensaadi Fayçal de l’université d’Oran sous le thème de « Paul Bellat, écrivain de Sidi bel abbes ».C’est devant un parterre bien garni d’universitaires , d’intellectuels et simples citoyens , que l’orateur , à brossé longuement la vie de Paul Bellat , et passé au peigne fin toute son œuvre littéraire, avant , pendant et après la révolution. Son intervention, étayé par des documents, précieux, composés de vieilles coupures de journaux, décrivant ce parcours de cet énigmatique personnage, qui de son vivant , se distinguait par une véritable ambivalence comportementale, vis-à-vis de la cause Algérienne .Le conférencier au cours de son allocution à présenté, un document authentique, et inédit , daté de septembre 1962, tout juste quelques mois après l’indépendance, et établi par l’état major de l’ALN, à travers la signature de feu le commandant Tayebi Larbi , attestant que « le frère Paul Bellat a participé à la révolution », le document en question a été au cours des débats qui ont suivi, une source de profondes polémiques , sur les réelles convictions politiques de ce personnage . Un colonialiste pur et dur, convaincu, par son penchant de l’extrême droite, ou un « Algérianiste » pour reprendre les termes d’un universitaire historien présent dans la salle. Ce sont là les éléments d’un riche, débat fait, d’analyses, de témoignages, et de simples interventions qui ont surpris le conférencier lui-même, car, s’agissant d’un personnage ayant marqué de son vivant l’histoire de la ville de Sidi bel abbes.
Nous citerons à titre indicatif certains titres d’ouvrages écris par Paul Bellat:
Les yeux bleux et le yeux noirs (1976)
Habib (1952)
Cent ans l’Algérie (1955)
Causeries et conférences
Famille, je vous aimes
Un ange est passé
Oranie
Algérie Française
La nuit a son étoile
Bonsoir,
Elle est bien malmenée cette Histoire que tout ce beau monde prétend servir. Chaque texte ou vérité (si l’on veut) ou disons chaque commentaire « débusqué » aura inexorablement ses zélateurs et ses détracteurs. De toute façon l’Histoire n’est pas « une » elle est multiple !
Il y’a plusieurs « Histoire »dans tout les pays du monde. Elle peut être ; Officielle,Académique,tronquée, héroïque,dépassée,coloniale,religieuse,falsifiée,nationale,nationaliste,bourgeoise,Environnementale (née il n’y pas si longtemps).Tiens ! Il y’a même l’Histoire socialiste !
Jean Jaurès quand il a écrit son livre en 6 tomes : L’Histoire socialiste de la Révolution française. Eh bien ! Il a été « assassiné » en 1914 par justement des soi-disant défenseurs de l’Histoire « VRAIE » ! Qui ne sont finalement que des Hommes eux AUSSI avec leurs + et défauts et « leurs » tendances pour ne pas dire tout simplement leurs « convictions ». Gloser sur une objectivité essentielle serait une gageure.
A mon avis plutôt dire ! Histoire et « commentaires sur l’Histoire »! En quelques mots : on n’écrit pas comme on parle l’Histoire dans tous les coins de rues !!! Soyons réalistes ce n’est que des commentaires ! Indomptable, donc cette « vérité historique ».Elle n’a pas de « maître », n’en déplaise à certains!
Enfin ! Pour conclure, je trouve que le débat « discursif » dans ce sitebai est toujours bénéfique. (on est tous des lecteurs dans ce forum –Et quelle chance !!!) Donc, mes remerciements à toutes et à tous.
Bonjour mon ami Karim.
J’ai lu attentivement votre commentaire, et comme d’habitude je tire les conclusions, non à travers le texte comme d’habitude, mais cette fois-ci à travers chaque mot écris par vos soins. J’aurai aimé plus de clarifications en tant qu’historien que vous êtes, sur les éléments étalés par le professeur Bensaadi lors de sa conférence où vous étiez présent. Sincèrement, mon ami, votre commentaire sort du débat essentiel, circonscrit et indiqué. Les discussions des coins de rue quand elles sont rigoureuses, sont souvent meilleures que celles encadrées dans le contexte académique. Spontanées, amicales, enjambant les gardes fous, elles demeurent aiguës et nutritives. Oui, vous avez raison quand vous dites que souvent on écrit en mettant sans le vouloir « la conviction ». Cette dernière, ne peut échapper de la pensée, lorsque le désir de vouloir connaître la vérité est présent dans chaque mot sinon dans chaque phrase. Mon ami Karim, la vérité c’est comme le principe, elle ne peut ni s’acheter ni être modifiée.
A travers ma réponse à ton commentaire, d’autres personnes doivent saisir que la parole donnée, peut être écorchée et perd automatiquement la saveur de sa valeur, car lorsqu’on la trempe dans du vinaigre, elle fait mal aux papilles gustatives.Ainsi, on la vomit. A bon entendeur Salut.
Pour mon ami Karim mes amitiés et mon admiration.
Monsieur Atman salam
Juste un mot pour dire que vous mettez la plume à l’endroit où cela saigne encore. Quel crédit continuer à accorder à des historiens uniquement engagés dans la fabrication du consensus et qui balade leur monde en surfant sur la rente victimaire.
Le vrai travail d’historien est celui d’exercer un droit d’inventaire et de répertorier toutes les dérives liées à l’AN ZERO, au mauv
Merci de lire ‘ qui baladent’
Je poursuis.
il est pertinent de questionner l’exercice du pouvoir des dirigeants de l’Algérie indépendante et le déficit démocratique né de la prééminence du militaire sur le civil dont certains par esprit de caste continuent de se faire les chantres et serviteurs zélé, y compris dans cet espace..
La prédation qui a accompagné les premiers jours de l’indépendance a constitué la première fracture symbolique entre le peuple, ce héro véritable, et ceux qui de retour des frontières ou du maquis se sont rués sur les biens qu’ils ont déclaré vacants, ont investi l’appareil d’état et ont utilisé les cadres et intellectuels comme caution et alibi.
je respecterai l’historien qui entreprendrait ce travail car la véritable difficulté est de ne pas voir l’ennemi et d’en vouloir au messager porteur de mauvaises nouvelles.
Il est plus aisé de s’en prendre à un ennemi colonial bien identifié pour fuir ses responsabilités de chercheur en manipulant l’opinion publique et à insulter son intelligence et sa mémoire vivace des évènements.
merci monsieur Atman pour votre franchise.
Merci messieurs, oui grand merci pour ce debat fructueux concernant une partie de l histoire de notre ville SBA; on veut connaître la vraie histoire pas celle qu on nous apprend a l ecole, cette fausse histoire pleine de mensonges ou seules les belles choses sont enseignees oubliant d une maniere voulue que ceux qui ont fait l histoire du pays sont apres tout des hommes avec leurs defauts et leurs qualites;
Bonjour monsieur Atman.
Il est connu, surtout chez nous, lorsque la réalité est étalée, on se précipite pour donner la « leçon de morale » dans le seul but de noyer les événements qui dérangent un contexte pré-établi afin d’échapper aux soupçons qui allaient se dévoiler après l’indépendance du pays. Ethique, impartialité…inélégance, serment d’Hippocrate , mots forts pour vider le contenu historique à la faveur de ceux qui veulent écrire l’histoire à leur manière. Le peuple n’est pas dupe. Monsieur Atman, j’ai eu la chance d’assister à une conférence animée par un remarquable historien, qui est venu à Sidi Bel Abbès, documents à l’appui, évoquer « l’écrivain et hommes de lettres » Paul Bellat. Certainement que ce dernier fait parti de l’histoire de la cité autant que la légion étrangère, le SCBA, le conseil municipal présidé par Lucien Bellat et ses élus indigènes Udmistes de Ferhat Abbès,le communiste colonialiste Justrabo etc…Oui, ils font partis du passé dont on a pas le droit de l’effacer, car on est appelé à le revoir pour déceler la vérité historique, et non le discours intéressé, entretenu depuis 1962 . Je vous assure monsieur Atman que l’évocation de Paul Bellat va faire ressortir d’autres éléments qui vont déranger beaucoup de personnes qui ont voulu imposer l’histoire coloniale à leur manière pour dissiper la vérité que beaucoup de bélabésiens veulent bien connaitre, entres autres les exactions perpétrés au cours de l’été 1962 au nom de la légitimité révolutionnaire. Peut-être que Paul Bellat et le général Thomas pouvaient nous renseigner davantage.C bien dommage. Au fait monsieur Atman, le général Thomas est bien resté à Sidi Bel Abbès jusqu’en 1971. J’espère qu’il n’a pas été reçu par les élus de l’époque. C e qui est sûr, il payait ses impôts.
Tout en ayant apprécié votre commentaire à sa juste valeur, je vous prie monsieur Atman d’accepter mon respect à l’égard de votre aimable personne.
Merci encore une fois.
lire: homme de lettre et exactions perpétrées
merci
Bonsoir Mr Reffas et merci pour une réponse aussi rapide. Je partage pas mal d’éléments historiques tel que les exactions commises au nom de la légitimité révolutionnaire ainsi que la présence de ce général Thomas (gamin, je me souviens, d’une scène restée comme une image figée dans le temps : Ce fameux général qui était avancé dans l’âge passait souvent devant le bas de l’immeuble à l’emplacement de Nedjma, (local non achevé) et à cet endroit précis, un marchand de journaux qui avait finit à la maison de la presse (aujourd’hui, bien vacant ayant appartenu à la famille Dib) le saluer avec beaucoup de révérence et il n’était pas tout seul. Ce général avait-il un statut particulier. Autre chose tous les grands commerces que ce sont partagés un bon nombre de maquisards pour certains de la vingt cinquième heure et le diktat des commissaires politiques qui se servaient et qui étaient logés à la belle enseigne ? Tout cela reste pour moi des questions auxquelles, j’aimerai un jour avoir des éclaircissements par qui, je ne sais pas. Est-ce que l’histoire pourra démêler le grain de l ‘ivraie. Quand à mon intervention première, Mr Reffas, je ne donne ni les mauvais points, encore moins la légitimité historico-révolutionnaire, mon attente majeure est l’histoire, la vraie, pas celle comme vous dites écrite par les officiels. Je pense avoir été clair et n’avoir en aucun cas été préjudiciable quant à la conférence diligentés par des connaisseurs et n’avoir pour souci que d’apporter des éléments qui me semble être crédible à moins que dans ce cas de figure, je sois moi aussi berné par des pseudo historiens, chose qui est arrivée et qui arrive au commun des mortels. Désolé, si par maladresse, j’ai pu vous choquer et vous prie de m’en excuser.Toute ma considération. Atman
Bonjour monsieur Atman.
non monsieur, vous ne m’aviez pas choqué, au contraire, la correction était présente dans la majorité de votre commentaire, ainsi le débat peut avancer.Concernant les pieds noirs de la cité et la guerre d’Algérie, une seule famille a été décorée de la médaille du athir, c bien la famille SANCHEZ, dont le fils Gilbert était tailleur à Sidi Bel Abbès. C’était en 1985. Paul Bellat n’est pas enregistré au niveau des archives mentionnant les noms qui ont servi la révolution. En ce qui concerne le général Thomas, je vous précise monsieur Atman que cet officier était responsable des services de renseignements de toute la ligamie d’Oran jusqu’à Colomb Béchar. Son bureau était établi au niveau du quartier Viennot, lieu de résidence de la légion étrangère. Après le cessez le feu, il a participé indirectement à l’élimination de Si Abdelkrim, et d’autres personnalités gênantes, dont je tairai les noms par respect à l’écriture de l’histoire, la vraie.
Toute mon amitié à travers un débat sain.
Merci
Je me demande comment ce commentaire n’a pas été censuré par le site BAI ils sont peu etre à la mosquée ? et suis satisfait qu’il y a des personnes honnetes et justes qui disent ce qu’ils pensent en toute sincérité et objectivité au vu de la situation quant à l’HISTOIRE mieux vaut ne pas en parler nous en sommes pas encore pret . à mon avis ?
L’HISTOIRE ah l’histoire dont j’ai eu à plusieurs reprises donner mon avis selon MON NIVEAU cette histoire fausse , voulue ,maquillée selon le bon vouloir des princes il viendra le jour ou LA VERITE triomphera du mensonge de ces pseudo historiens de la manipulation qui oublient que tout à une fin et qu’il ne restera dans le ruisseau que ses pierres
Bonsoir cher Professeur,
Effectivement, j’ai eu la même « Impression-Bizarre» autrefois en élaborant l’heuristique des sources monographiques de la ville de SBA. Bref ! Disant que Jean DEJEUX en célèbre critique littéraire et par prémonition a vraiment senti que Paul BELAT, lui manquait ce « courage intellectuel ».
J’ai consulté presque toutes les tablettes de la revue Algérianiste (disponible un peu partout -Cdes à Oran + Cdha à Aix et Toulouse, Perpignan …).En effet ! Il n’était pas « membre » du cercle. A part peut-être une seule et unique page dans le courrier des lecteurs.
– Article dans la revue : l’Algérianiste, n° 75 de septembre 1996, p.95-96.
Il faudrait peut-être voir du coté de l’autre revue : KHEMIA (revue trimestrielle des sympathisants de sidi bel abbes et la région de la Mekerra).
Mon « affirmation » ! Reste donc un avis. Je partage votre idée que seul un « spécialiste » peut répondre à « ladite » question. Toutefois, je sais que certains intellectuels français proches du courant Algérianiste surfent régulièrement dans ce site (bai).
En tout cas, c’était vraiment un plaisir d’assister à votre conférence et de vous lire ici et merci encore a vous d’avoir pris la peine de me répondre dans la toile ! Je remercie aussi Mr Reffas pour son engagement intellectuel et surtout son positionnement à l’appui! Rares sont ceux qui peuvent dire Non ou Oui avec arguments à l’appui.
Enfin ! Juste pour conclure ! Lesintervenants au débat de votre conférence (les absents ont toujours tort), ont souligné qu’il était difficile de citer les œuvres poétiques de BELAT, tant elles sont nombreuses. Mais indiscutablement, il a été certainement un colonialiste convaincu mais surement pas un « imbécile revanchard» (qui ne sait pas et ne sait pas qu’il ne sait pas).
Cordialement.
Absolument, Mr Bendjillali D. On savait déjà que Paul BELAT était un chantre de la colonisation et donc un colonialiste convaincu ! Mais avec cette remarquable conférence du Professeur Fayçal Bensaadi, on sait maintenant que ce « personnage ambigu » affirmait dans ces livres comme « vrai » ce qu’il savait être « faux ». Il n’était donc pas l’ami de Camus, Ferhat Abbas ou encore moins André Gide.
C’était un écrivain prolifique ! Certes ! Pourtant ! Ces « livres» ne lui serviront en rien de la part des critiques littéraires. Jean DEJEUX ne l’a cité qu’une seul fois ! Il était celui qui s’en allait rechercher les honneurs et les éloges de l’Algérie coloniale, il les a eus; mais apparemment il voulait « plus ».
En plus de son opportunisme futé. On sait maintenant que c’était un imposteur aux desseins inavouables. La preuve est son attitude qui consistait à tirer les meilleurs avantages da ses terres à Oran,Sba et M’hadide…auprès des nouveaux maitres en faisant peu de cas de ces principes fascistes à la « Guering » puisqu’il s’est fait signer un document « en reliquat » d’ancien militant FLN ! (Presque l’équivalent d’une fiche communale).
En affirmant, hier soir qu’on pouvait le classer parmi les « Algérianistes » ! J’ai surtout voulu viser son courant littéraire. C’était surtout pour son gout et son intérêt et peut être bien son amour pour le pays natal (Une réalité géographique)! Mais aussi de part son caractère sociopolitique ambigu mais inhérent et surtout sa « NOSTALGERIE », dont il se faisait le porte-parole après son « départ définitif» de Sidi-Bel-Abbes en 1964.
Merci à toutes et à tous.
Le bonjour plein d’amitié et de respect à mon ami l’historien Karim10.
Paul Bellat était un mythomane connu à travers ses écrits. Son père Lucien était un membre influent au sein du PPF (parti d’extrême droite), notamment au sein de la section de Sidi Bel Abbès. En 1939, la section comptait 1800 adhérents. Un chiffre qui faisait peur à la communauté juive et au parti communiste bien implanté dans la cité et à travers la région. D’ailleurs, Sidi Bel Abbès était citée par la métropole, comme étant « le petit Berlin ». Une petite communauté de la petite bourgeoisie musulmane y adhérait au parti extrémiste. Paul, le fils de Lucien faisait parti du mouvement de la jeunesse extrémiste pour enfin devenir un élément incontournable de la section du PPF de Sidi Bel Abbès. Albert Camus, n’a jamais rencontré le fasciste Paul Bellat. Bernard Renaud,dans son ouvrage « Paul Bellat, le colon humaniste », rapporte ce que Paul Bellat lui a raconté sur Albert Camus: « En 1937, le jeune étudiant qu’était celui qui allait devenir un jour le Prix Nobel de Littérature, était venu solliciter, du délégué financier qu’était l’influent Paul Bellat, l’appui pour obtenir une bourse d’études. Paul Bellat raconte que Camus n’avait pas hésité à se confier à lui, lui racontant la vie difficile que menait sa mère qui ne subsistait que par de laborieux travaux de couture. Selon Paul Bellat, Madame Bellat, touchée par les confessions du jeune écrivain offrit à Madame Camus une machine à coudre qui lui permit de gagner sa vie dans de meilleures conditions.Paul Bellat rapporte également que Camus le pria d’intercéder en faveur d’un de ses amis algérien méritant pour lui faire obtenir une bourse. Il s’agissait de Hocine Ait Ahmed … »
Heureusement que notre ami et aimable historien Abdelkader Hani a rectifié par: » Cette version qu’avance Paul Bellat sur sa « rencontre » avec Albert Camus dans ses confessions à Bernard Renaud et à Genevieve de Ternant ne résiste pas à l’analyse historique. Et ce pour plusieurs raisons.D’abord pour l’inexactitude de certaines dates et noms évoqués. En 1937, date à laquelle Paul Bellat situe les faits, Albert Camus avait 24 ans et venait d’être affecté à Sidi Bel Abbes pour occuper le poste d’enseignant de français. On a évoqué également, archives à l’appui, le départ précipité d’Albert Camus de Sidi bel Abbes …Son « ami arabe », Ait Ahmed », né en 1926 et qui n’est donc âgé en 1937 que de 11 ans ne pouvait prétendre à aucune bourse.D’autre part Paul Bellat n’a jamais été maire de Sidi bel Abbès. »
Pour terminer mon commentaire, j’ajoute que le fasciste et homosexuel de Paul Bellat n’a jamais été « grand prix de littérature d’Algérie », comme il l’a toujours signalé dans ses écrits. Quand on est homosexuel et mythomane, cela veut dire tout simplement qu’on a grandi dans une famille fasciste. Concernant l’attestation qui a été délivrée le 15 septembre 1962, au « frère » Paul Bellat pour avoir servi dans les rangs du FLN, elle est comptée sur la personne qui lui a signé. L’été 1962, c’est toute une autre histoire à Sidi Bel Abbès, avec l’ombre du général Thomas comme toile de fond. Allah yerham echouhadas.
Bonne soirée Karim.
Bonjour Mr Reffas,
Permettez moi en ce début d’année 2014 de vous souhaiter mes voeux belabbesiens à vous et à tous les lecteurs épris d’amour pour notre ville et son histoire. Cependant, je trouve des propos inélégants pour conclure votre commentaire. Je vous cite « ..J’ajote que le fascite et homosexuel de Paul Bellat n’a jamais été « grand prix de littérature d’Algérie » comme il l’a toujours signalé dans ses écrits. Vous ajoutez également et ce qui est gravement à mon sens pour quelqu’un qui a prêté serment devant la charte d’Hyppocrate comme tout toubib qui épris d’éthique et d’impartialité (Je crois savoir que vous êtes médecin à moins d’être docteur dans un domaine que j’ignore et dans ce cas, laissons Hyppocrate à se vocation originelle), je vous cite : « Quand on est homosexuel et mythomane, cela veut dire tout simplement qu’on a grandi dans une famille fasciste. » Ce ne sont que des raccourcis malheureux à mon sens. Il n’était pas du même bord que son père et si toutefois, il était emprunt de fascisme, il n’aurait jamais été un ami de Chevalier maire d’Alger assassiné par l’OAS et encore moins d’être reçu par le premier président de l’Algérie : Ahmed Benbella. J’ajoute à votre connaissance que si c’était le cas de son appartenance à cette idéologie, il n’aurait jamais été reçu par l’assemblée communale de SidiBelAbbès, présidé alors par feu Allal (nationaliste de la première heure 3ans de prison dans les geôles colonialistes) où il prononça un vibrant hommage à sa terre natale dont voici un passage : <>. Je me demande si l’on est pas entrain de faire du révisionnisme à la manière belabesienne, c’est à dire à occulter toute la mémoire de notre ville. Il me semble quand on est historien, on n’est pas à la merci d’une pensée unique et encore moins abusé par les pseudos nationalistes. Un historien digne de nom, fait un travail scientifique rigoureux et sans concession. Si on commence à désosser notre cité par des personnalités que seule, l’histoire (la vraie) peut leur faire la part belle ou non; c’est faire de notre ville un tombeau sans épitaphe. Si on juge de cette manière un Paul Bellat, on crédite l’idée du ravage opéré au sein du château qui porta jadis son nom, comme le fameux château Perrin en ruine à proximité de Sidi Lahcène, on valide sa destruction pour faire table rase de son passé, il est également stupide de faire la négation de toutes les singularités nés à Sidi Bel Abbes comme le cas de la Légion étrangère, de la force communiste (un électorat qui a fait élire Justrabo) des nationalistes algériens et parmi lesquels Justrabo et des belabesiens israêlites, c’est faire main basse du SCBA, de la richesse de cette cité où se bousculaient les plus grandes banques , comme s’il fallait d’une main essuyé le passé de notre Graba et les discours prononcés par Ferhat Abbès, des actions de l’OAS. En somme je rejoins notre ami Hanitet qui s’adressait à la commission de la mémoire de notre ville en évoquant le travail de géologue composés de strates. Notre ville est composée et sera composé par une pluralité qui fait sa richesse et son succès est certainement relatif à sa géographie. Bel-Abbès terre berbère, elle fut dominé par les Béni-Ameurs et son histoire récente depuis 1847 s’est enrichie grâce à toutes les convergences locales composés par des Tlemceniens, des kabyles, d’espagnols de français et après l’indépendance, les mouhajirines du Maroc, et des algériens de toutes les régions que je considère comme belabesiens. Ils feront certainement partie de notre histoire commune bien pensée sans partie prie, ni injures ou mépris à l’égard de tous sexes et religions. L’histoire avec un grand H est universelle et ne peut s’accommoder avec la falsification pour faire plaisir un temps soit peu. Cordialement Dr Reffas
Cher ami, je n’ai pu lors de mon intervention sur Bellat répondre à votre affirmation « Bellat était un algérianiste ». Je n’ai pu le faire car le temps nous pressait d’une part et beaucoup de participants voulaient prendre la parole mais aussi pour la simple raison que je risquais d’ennuyer prodigieusement des gens pour qui l’algérianisme est le cadet des soucis et qu’ils n’étaient pas venus pour entendre un cours sur un courant « littéraire colonial » (qui dure jusqu’à nos jours faut-il le rappeler…). Aussi, pour faire court, je vous dirais que Bellat n’était pas un algérianiste. Il n’a jamais pu accéder à ce cercle. C’est bizarre je vous le concède. Mais c’est comme ça. Je n’ai aucune idée du pourquoi de la chose. Aucune. Il avait tout pour y être admis. Il n’a pas pu ou il n’a pas voulu ? Va savoir. Il faut ressusciter Jean Pomier (un pilier de l’algérianisme) pour qu’il nous le dise. Je vous salue bien amicalement.