Le sondage réalisé par BAI auprès de ses lecteurs consacre SELLAL comme Président. Durant 3 mois, les lecteurs ont eu à répondre à la question suivante : Qui parmi la liste, voyez-vous être capable d’être élu Président de la République? Sellal, Ouyahia, Hamrouche, Benbitour, Benflis, Hanoune, Ghoul, Tou, Belkhadem, autres….
Près de 5000 réponses ont été enregistrées. Le traitement des réponses consacrent SELLAL avec près de 26% des suffrages, suivi de Benflis avec 20%.
Il semble que le sondage traduit la tendance générale qui se dégage, surtout ces derniers temps où le quatrième mandat devient de plus en plus improbable, où Sellal sillonne tout le Pays dans une ambiance empreinte de discours populiste, même si lui s’en défend et continue à encenser le Président. Il est clair au vu de ce qui se passe quotidiennement sur la scène nationale, que SELLAL s’impose comme un candidat du consensus. D’ailleurs même ses sorties, son protocole est celui d’un Président, allant jusqu’à se déplacer par avion présidentiel, notamment lors de sa visite en Libye et en Tunisie.
Benflis, s’avère aussi un candidat redoutable. Profitant des perturbations que connaît le parti FLN aujourd’hui, et les bourdes de Saïdani, il ratisse large dans les rangs des militants, il suffit de consulter les pages facebook sur Internet pour constater l’ampleur de sa popularité. Une multitude de comités de soutien se sont constitués à travers toutes les régions du Pays, y compris à Sidi-Lahcène, et même à l’étranger jusqu’à la lointaine California des USA. L’annonce officielle de sa candidature se fera incessamment à grandes pompes, dans le luxueux hôtel Hilton. Fort de son expérience malheureuse lors du précédent scrutin, Benflis donne l’impression de celui qui aura su reculer pour mieux sauter.
Les 20% de suffrage obtenus, sans le soutien apparent des centres décisionnels, ni les moyens, le placent dans une position confortable du candidat éligible.
Ouyahia surprend avec les 15% obtenus. Tout le monde lui reconnaît la rigueur, mais lui tient rigueur pour sa franchise, son langage cru et surtout ses mesures impopulaires. Pourtant, paradoxalement beaucoup souhaitent le voir Président, ne serait-ce justement que pour cette rigueur qui nous manque tant. D’ailleurs, Ouyahia Président agirait-il de la même manière que celle de Ministre ou de chef de Gouvernement. L’habituel commis de l’État exécutant, sera-t-il le même quand il deviendra premier décideur ? Le recul pris par cette « bête » du travail – 16 heures en moyenne par jour – serait-il juste un moyen de faire oublier ses « tracasseries » ? Rencontrera-t-il son destin ?
Avec 15%, tout est possible, encore faut-il qu’il se présente, ou du moins qu’on lui demande de le faire.
Un des premiers à avoir annoncé sa candidature se place à la quatrième position. Il s’agit de Benbitour qui récolte le résultat de 10%. Il faut reconnaître que cela demeure maigre pour quelqu’un qui a beaucoup investit et qui a entamé sa campagne bien avant en vulgarisant son programme avec agressivité. C’est quelqu’un qui a monopolisé la presse, à la différence de Benflis, qui jusqu’à aujourd’hui ne s’est pas exprimé et a pourtant récolté un score enviable de 20%. Cela le place comme disposant de moins de chance de se voir sacrer à la magistrature suprême, du moins si l’on se fie au sondage. Par ailleurs, son appartenance à la région qui subit actuellement des troubles ethniques majeurs, peut jouer en sa défaveur.
Suivent ensuite loin derrière, Hamrouche avec 2% et Louiza Hanoune avec 1% alors que TOU, Belkhadem et Ghoul obtiennent des scores inférieurs à 1%.
Ceci ne reste qu’un sondage virtuel avec une marge d’erreur de 3 à 5%. Mais il reflétè de manière générale la tendance générale qui se dégage à moins que la surprise est laissée à la fin. D’ailleurs, il en est une qui commence à fleurir dans certains cercles appuyée par un organe de presse ayant pignon sur rue. Il s’agit de HAMEL le Général DG de la Sureté Nationale qui commence à recevoir des Ambassadeurs des Pays Étrangers.
djillali@bel-abbes.info
errata
merci de lire
‘existé ‘et édification’
Sous couvert d’un appel patriotique à la raison d’Etat au sens noble du terme, le texte de Monsieur DC relève de la grande tradition du ‘maddah’ chanteur de louanges des puissants. Cet avatar de l’inculture politique algérienne continue tel un cancer de métastaser dans le discours et multiplie les références à un mythique ‘âge d’or’ de l’Algérie heureuse qui n’a jamais exister et qui entend occulter le bilan des dirigeants du passé qui ont fait le lit des impasses du présent.
L’échec de la politique autoritaire de Boumediene de l’identification d’une base industrielle dans le cadre d’une économie planifiée à la russe et faisant le pari d’une industrie ‘industrialisante’ a coûté à l’Algérie des décennies de retard et le transferts de recettes qui auraient pu être investie pour dynamiser l’économie algérienne.
Dans les années 90, suite à l’effondrement des prix sur le marché pétrolier et gazier , ,la vérité toute nue du pay sur la réalité du pays est apparue aux yeux de tous.
Le pays était failli et il n’arrivait à faire face aux remboursement des prêts contractés précédemment ce qui le mettait sous tutelle du FMI et des organisations financières mondiales et hypothéquait son indépendance économique et politique.
Sur injonction du FMI et pour continuer à avoir accès aux marchés financiers pour le crédit, les décideurs politiques paniqués ont fait marche arrière toute et proposé au peuple en butte aux pénuries et à l’incertitude économique un pseudo-plan de restructuration qui a consisté à liquider les décombres de la base industrielle de Boumediene pour non adéquation à un marché mondial compétitif.
Des millions de travailleurs mis à la porte et la fausse promesse de partis religieux qui vendaient plus de ferveur religieuse comme la réponse à tous les problème ont donné un drame national qui a sévit dix ans et dont les secousses continuent de se propager.
Bouteflika, membre du premier cercle doit aussi répondre de ces faillites.
Le tournant de la libéralisation économique de 1994-96 n’a été qu’un faux nez pour permettre aux gens issus du système de s’emparer de tous les marchés juteux et d’encourager L’IMPORT:IMPORT tout azimut en profitant du rebond qu’a procuré le renchérissement des prix du gaz et du pétrole pour transformer l’algérien en estomac avide de tout consommer et habitué à ne rien produire.
Depuis, rien n’a fondamentalement changé. L’Etat continue de manière artificielle à travers des politiques publiques de construction, de développement de réseaux routier et autoroutier à donner l’illusion de la vision et d’un pays en mouvement.
Quel est le bilan de ces messieurs en terme d’EXPORTATION hors poste énergie fossile.
La réponse est dans la question!
Il y plus de 50 ans nos pères signaient la charte de la Soummam. Cet acte fondateur signifiait pour les 10 millions d’Algériens de l’époque l’avènement de la lumière et la disparition à jamais des feux de l’injustice. Les pères Fondateurs signaient pour les Algériens la garantie au droit à la vie, à la liberté et la recherche du bonheur. C’était l’aube joyeuse après la longue nuit de la colonisation.
50 ans après, les Algériens dans leur majorité ne sont pas encore totalement libres, ils sont encore entravés par la discrimination, l’injustice et la pauvreté. Des Algériens se trouvent en situation d’exil dans leur propre pays. Il ne peuvent ni manifester leur mécontentement ni s’organiser. Cette situation est honteuse pour un pays qui payé le tribut le plus lourd pour sa liberté et qui a les moyens d’honorer les besoins des Algériens et de garantir leur dignité.
Il est évident aujourd’hui que la pouvoir algérien depuis 62 a failli à sa promesse. Au lieu honorer son obligation sacrée et son engagement envers le serment donné aux martyrs de la nation, il a édifié un système de mainmise, d’exclusion qui ne profite qu’à une oligarchie politico-militariste, cupide ; à des mafiosos et à des trafiquants de tous genres.
Aujourd’hui le pays est menacé : par l’irresponsabilité du pouvoir lui-même, infiltré dans tous ses départements par des prédateurs sans vergogne, par le terrorisme, par la mafia, par l’hostilité des voisins, par l’ingérence étrangère…. Il n y a de salut pour ce pays qui a toutes les capacités d’être un grand pays émergent que de revenir aux sources, à la déclaration de la Soummam pour assurer notre unité sacrée et notre grandeur.
L’Algérie ne peut plus se payer le luxe d’attendre, de se satisfaire des demi-mesures ou de potions calmantes,. Le temps n’est plus aux atermoiements mais aux décisions. Le temps de la légitimité historique est terminé, ‘’tab jnan’’. Refondons la légitimité sur des valeurs universelles pour la République.
Le moment est venu de réaliser les exigences de la démocratie. Comment peut on être satisfait tant la grande majorité des Algériens (cas des législatives précédentes) ne trouvent aucune raison d’aller voter ? Les Algériens se sentent dépouillés de leur identité, de leur droit, de leur dignité et marginalisés par un système administratif faussaire.
Les hommes naissent libres et égaux et ils ne peuvent être jugés sur leurs origines ethniques ou sociales sur leurs croyances mais seulement sur leurs capacités et la nature de leurs caractères.
les révoltes qu’on a vécues continueront à ébranler les fondations de notre nation et il semble qu’il n y aura pas de tranquillité tant que les Algériens n’auront pas obtenus leurs droits.
Cependant, il faut rappeler que la violence n’a jamais réglé un problème, la lutte militante pacifique, elle permet la naissance de grandes nations. Il ne faut pas agir par l’amertume ou la haine mais par la dignité et la discipline. On doit opposer à la richesse et à la force matérielle la justesse de nos convictions et la légitimité de nos droits.
Les défis futurs pour le pays sont grands et nombreux, on ne peut qu’ébaucher certains entre eux sans les développer :
1 Instauration de la démocratie avec tous ses attributs (séparation des pouvoirs, légitimité populaire réelle, droits individuels et collectifs, Etat de droit…)
2-développement de l’économie hors hydrocarbures avec la mise en place d’une industrie et d’une agriculture productives et performantes et exportatrices.
3- mises en place d’un système éducatif à niveau de performance universel avec des objectifs définis et des moyens adéquat pour insérer l’Algérie dans la compétition internationale…
4-Reforme totale et mise à niveau de l’administration locale, régionale et nationale. L’administration est devenue un facteur bloquant pour le développement de notre pays
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selon algerie focus.
Contrairement à ce que vient d’annoncer l’APS, l’agence d’information gouvernementale, Abdelaziz Bouteflika ne se trouve pas depuis lundi à Paris à l’hôpital Val-de-Grâce pour effectuer un simple “contrôle médical de routine”, affirment des sources diplomatiques algériennes contactées par nos soins.
D’après nos sources, ce séjour hospitalier est décisif pour l’avenir “présidentiel” de Bouteflika. A Paris, Abdelaziz Bouteflika et ses proches attendent avec impatiemment le diagnostic des médecins spécialisés français qui devront leur dire si oui ou non le Président Algérien a réellement les capacités minimales d’entamer une campagne électorale en prévision de l’élection présidentielle d’avril prochain. C’est à la lumière de ce diagnostic final qu’Abdelaziz Bouteflika prendra sa décision finale concernant son engagement pour un éventuel 4e mandat.
Les médecins français ont été, d’ailleurs, priés par la Présidence Algérienne de fournir un bilan complet et des prévisions détaillées sur l’évolution de la maladie du Président Abdelaziz Bouteflika. Les médecins du Val-de-Grâce préparent ainsi tout un rapport médical méticuleux et précis qui renseignera Bouteflika et son entourage sur les risques qu’il prend s’il décide de dire oui à un 4e mandat. Nos sources indiquent également que cette visite n’était pas prévue depuis le mois de juin comme le raconte la Présidence de la République dans son communiqué. Mais c’est la détérioration de l’état de santé d’Abdelaziz Bouteflika à la suite de la signature de la Loi de Finances le 30 décembre dernier qui a amené Bouteflika et son staff à envisager ce nouvel séjour hospitalier pour se péraprer à tous les scénarios possibles et imaginables.
D’ailleurs, l’onde de choc que la photo “pathétique” de Boutflika, diffusée par l’ENTV, a provoqué au sein de l’opinion publique algérienne a nourri les inquiétudes du cercle présidentiel lequel appréhende les réactions des Algériens si Bouteflika annonce sa candidature pour un autre mandat alors que son incapacité à prononcer le moindre discours est devenu criarde et “immortalisée” par une image.
Enfin, nos sources révèlent aussi que les autorités françaises qui ont fortement suggéré à la Présidence Algérienne de transférer Bouteflika à Paris à la veille de la convocation du corps électoral pour un ultime contrôle médical. Un contrôle qui fournira une réponse définitive sur le destin politique d’Abdelaziz Bouteflika. Reste à savoir si ce dernier prendra réellement en considération les consignes de ses médecins français. Va-t-il les appliquer à la lettre si, par malheur, ces consignes lui recommandent de se retirer de cette élection présidentielle déterminante pour l’avenir de l’Algérie ? Les prochains jours nous fourniront la réponse.
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En politique ,il faut avoir des idées et une vision,paradoxallement,en Algerie,il n’est point nécéssaire de porter des projets politiques pour passer les mailles du filet politique.Il suffit d’avoir l’appui et l’aval de l’éstablishment .Quant a la plébe,elle est reduite a des commodes d’instruments pour légitimer et cautionner le supposé vainqueur.
Elections presidentielles !! Mon oeil ! Le moindre des épithétes serait de parler de farce qui se joue indirectement dans des transactions au sommet ,entre puissants complices de ce que l’on appelle le gouvernement de l’ombre et ses maillages a travers le territoire national .
Je vois dans la personne d’Ahmed Ouyahia, le meilleur choix de la prochaine étape 2014/2019 !! Personne des autres candidats ne me plait vraiment !!
Rachid nekkaz, ils ne vont pas le laisser gagner car il va faire un changement radical du système algérien et risque de finir comme boudiaf assassiné !!
on peut confondre le F.L.N. ET LE F.N.A ET AUSSI LE F.N.L comme on peut confondre entre SERRAR ET SELLAL.BONNE CHANCE VOUS DEUX.
Ahmed Ouyahia, le discret ancien Premier ministre, aurait rencontré le président de la République le week-end dernier.
Si la source de cette information paraît digne de foi, quoiqu’elle ait souhaité garder son anonymat, rien d’autre n’a pu filtrer de cet entretien qui aurait duré environ deux heures dans les salons d’El-Mouradia.