L‘Association pour la sauvegarde du patrimoine architectural et culturel de la Wilaya de Sidi – Bel – Abbès, nous a fait parvenir une contribution sur l’article de la rubrique « les Lundis de l’Histoire » animée par notre Ami Al Mecherfi, en réponse à son invitation au débat, sur la « Villa Clairette ».
LA REDACTION
« N.B : Nous comptons sur nos lectrices et lecteurs pour contribuer à alimenter cet article par d’éventuels témoignages afin d’écrire l’Histoire mystérieuse de ce monument historique de la ville de Sidi-Bel-Abbès ».
Ce nota bene se trouve à la fin de l’article consacré à la résidence « Clairette » paru sur BAI. L’Association pour la sauvegarde du Patrimoine architectural et culturel de notre ville trouve cette attention appropriée puisque véhiculant un motif d’apporter elle – même quelques remarques que nous exprimons ci-après. Nous précisons d’ores et déjà que celles-ci ne tiennent nullement compte de la personnalité de l’auteur mais uniquement de ce qui nous semble obscur dans l’approche du problème qu’il a eu le mérite de soulever.
Pour rappel et comme nous l’avons souligné ci-avant, il y a quelques jours, est paru sur BAI un article sur la villa du général Lécher appelée aussi villa « Clairette », classée par l’auteur comme « monument historique ». Sans définir ce qui fait son historicité. En effet de mémoire de belabbésien, il n’a jamais été écrit que cette magnifique construction était un monument et, qui plus est, historique ce qui constitue un raccourci qui implique une floraison de questionnements parce que le mot « monument » et son épithète « historique » prêchent par un manque de clarté. De plus, pour l’avoir citée comme résidence mauresque unique, l’auteur devait certainement ignorer, comme beaucoup de nos concitoyens, qu’il existe un domicile de pur style mauresque appartenant aux deux frères Bénali aujourd’hui disparus et qui étaient connus plus généralement sous l’appellation de « Ouled Benyoub ». Outre la bâtisse et ses annexes qui sont réalisées dans une parfaite harmonie de style, les meubles de conception moyen- orientale – inconnus à l’époque chez nous – font partie du mobilier interne. Ajoutons également la demeure où résida le parfait poète bilingue, Maître Abdellatif Benchehida, à la cité Montplaisir dont la photo de l’entrée est reprise sur la couverture de ses deux recueils poétiques « l’Arabiade » et « المقادي. Cette demeure qui n’a pas la stature de « Clairette » peut prétendre doublement au qualificatif d’historique : d’abord par l’envergure intellectuelle de son premier occupant et ensuite celle, artistique de celui qui allait l’acquérir, par la suite, et nous avons nommé le sculpteur Tayeb Nouara. Quant à « l’acte nationaliste … pour en faire une possession exclusive aux Algériens», nous ne demandons pas mieux que d’être éclairé car ce qui peut être sous-entendu, au travers de cette phrase, peut revêtir une importance qu’il est du devoir de l’auteur de porter à la connaissance du plus large public possible. Pour en revenir au contenu du« nota bene » de l’auteur, nous nous questionnons : comment espère-t-il écrire « l’histoire mystérieuse » d’un « monument historique » ce qui équivaudrait pour un mathématicien à résoudre un système de deux équations à une seule inconnue et l’on sait que dans ce cas il existe une infinité de solutions alors que l’histoire est pratiquement cernée avec une seule vérité irréfragable, tout têtue qu’elle puisse être ?
Enfin l’auteur, à travers un commentaire, s’est proposé de piocher un thème analogue concernant « Dar Al Asakri ». Notre mission, malgré l’absence de moyens et l’indigence en documentations, nous commande de prendre en charge la sauvegarde du «patrimoine» de la ville sous son seul aspect physique n’étant pas qualifiés pour en faire une littérature appropriée ou une interprétation philosophique pour laquelle d’autres sont plus outillés que nous et qui ne manqueront pas, nous le souhaitons ardemment, de nous faire profiter de leurs éclairages. A ce titre, une modeste contribution sera transmise à BAI par l’Association sur ce patrimoine.
Association pour la sauvegarde du patrimoine
architectural et culturel de la Wilaya de Sidi – Bel – Abbès.
Bonjour.
En évoquant le général Lécher, l’auteur du texte possède certainement des éléments fiables sur le parcours de ce militaire et son passage à Sidi Bel abbès. Peut-il nous renseigner davantage sur le général et sa relation avec cette demeure.
amicalement