La wilaya de Sidi-Bel-Abbès est tout proche de la norme nationale de criminalité dont le taux est 2 pour cent ,étrennera d’emblée non sans fierté , le chef de sureté de la wilaya, au cours d’un point de presse très instructif au demeurant , tenu hier au siège du centre ville. En sociologue averti de formation, le premier responsable qui estime acceptable voire honorable 4 à 6% ,le taux de criminalité enregistré le premier trimestre du mois en cours ,s’est attardé, contrairement à ses prédécesseurs sur les causes profondes de la criminalité, faisant quasiment fi des faits dont on juge souvent à tort derrière le regain de la violence. L’orateur se livra, chiffres à l’appui, à une analyse d’une ville cosmopolite et hétéroclite à vocations aussi multiples que variées. Il citera, avec un verbe accessible à souhait , le nombre non négligeable des écoles de formations à l’instar des deux écoles de gendarmerie, de police , pompiers, santé, auxquelles s’annexent 14 facultés et au dessus tout, une ville hospitalière où vivaient presque une population cosmopolite ou encore hétéroclite , ainsi 52 communes limitrophes avec à la clé 20 dépositaires et bars pour finalement dire que la criminalité trouve un tant soit peu, sa genèse dans tous ses facteurs aggravants. Répondant à toutes les questions y compris les plus gênantes , le chef de sureté n’a pas occulté de signaler l’ abandon de la police de proximité au profit d’une police convaincue de ce qu’elle fait . Pour lui , le policier est tout d’abord un enquêteur,il doit analyser la société sans laquelle y vit pour pouvoir en avoir une emprise. Bref, la wilaya occupe, pour autant, une place prépondérante grâce à un dispositif à grand succès adopté par ses services qui donnent selon lui plus, d’importance au fond qu’à la forme. L’orateur croit dur comme fer à l’implication des citoyens dont la contribution reste en deçà des attentes escomptées. Déplora-t-il non sans saluer les associations dont le rôle fort encourageant est à méditer, il n’omettra pas de signaler le passage de la recrudescence de la violence durant le mois de ramadhan qui reste pour lui une épée de Damoclès suspendue sur la tête de toute une ville. Il trouve très alarmiste et anormal ,ces sonnettes tirées du fait de ces disputes qui arrivent même dans les foyers entre les membres de la même famille. « Il ne faut pas crier scandale du moment que ses choses sont le lot quotidien des pays mêmes le plus développés » et de marteler « Cela ne point dire que nous allons rester les bars croisés devant ces faits qui inquiètent au plus haut point les citoyens ». L’orateur tira, un peu plus loin, une fierté ostensible de « l’absence » du crime du sang qui reste pour lui la bête noir des services de sécurité. En termes de chiffres, le chef de service de sécurité, fera remarquer qu’en matière de traitement des dossiers, sidi bel abbés occupent les premières places. Ainsi de 2333 dossiers, il n’en restait en effet que 213. Tout comme il a communiqué des chiffres relatifs à la petite criminalité. Elle est comme suit : Coup et blessures volontaires 273 en 2009 et en 2010 , 373. Il est fait part également de 107 affaires impliquant 127 inculpations dont 56 stupéfiants et 5 affaires liées à la possession d’une quantité de 363 grammes enfin, il ont placé en fourrière 48 motos.