Le biologiste anglais J.B.S. Haldane a montré qu’il est impossible de dissocier la forme d’un être vivant de sa taille : chaque type n’est viable qu’à une certaine échelle ; au-delà, c’est le déséquilibre. Il reste -toutefois – entendu que l’analogie entre sociétés humaines et organismes est à manipuler prudemment. L’importance de la taille pour les organismes devrait nous rendre beaucoup plus réceptifs aux questions d’échelle dans nos sociétés.
De son coté, le penseur austro-américain Leopold Kohr : constate en application de l’hypothèse de Haldane qu’«à chaque fois que quelque chose ne va pas, quelque chose est trop gros.»
Le constat pèche peut-être par sa généralité, mais reste conforme à la situation actuelle car, à bien y regarder, la plupart des crises actuelles (politiques, économiques, écologiques, culturelles) sont liées à des dépassements d’échelle.
M. HAMROUCHE a crée l’évènement samedi dernier à Sidi-Bel-Abbès. Si son discours a été empreint de cohérence certaine, de logique et de beaucoup de sérénité, il fut implacablement chahuté par les questions du débat qui remirent sur le tapis, les déséquilibres constatés dans le rapport forme/taille et les dépassements d’échelle. En effet, comment interpréter la cohérence du discours de l’intervenant, l’insistance sur son désintéressement de la vie politique actuelle, son envie de renvoyer dos-à-dos le Pouvoir et l’opposition et les questions des intervenants qui rasaient les pâquerettes avec des problèmes de fils de chouhadas, de droits des anciens de la Guerre du Moyen Orient de 1967, de la non application de lois. Le conférencier Hamrouche a été réduit à ce qu’il représente dans l’imaginaire de l’Algérien, un élément influent du pouvoir qu’il continue à représenter. HAMROUCHE a donc mille fois raison de revendiquer d’abord un État fort avant d’aller vers la démocratie. Car cet État n’existe plus, même dans l’imaginaire collectif, puisqu’il a été remplacé par le Pouvoir qui est automatiquement assimilé à l’État. Et comme le Pouvoir est exercé par des Hommes, l’État est donc ces Hommes dans l’imaginaire collectif. C’est pourquoi, HAMROUCHE aura beau préciser être venu en tant que « citoyen retraité » et qu’il n’est en rien concerné par un quelconque poste au niveau du Pouvoir, le Peuple garde en mémoire qu’il est un des plus importants Hommes du Pouvoir et qu’il peut régler tous les problèmes. Le déséquilibre est là. Le déséquilibre est également dans la « virginité soudaine » dont HAMROUCHE veut se prévaloir. L’imaginaire collectif n’est pas aussi trompeur qu’on veuille le croire. Il s’élabore sur un passé, une histoire. Or, l’Histoire est impitoyable avec HAMROUCHE, l’Homme qui aura été pendant toute sa vie un enfant du Système, un pur produit. Alors le dépassement d’échelle se situe au niveau du «Je ne parle pas du passé, il est oublié, je ne parle pas du présent, il est là, ce qui m’intéresse, ce qui est le plus important, c’est demain. » Pour le Peuple, le « Demain » de HAMROUCHE ne peut être que ressemblant à son « Hier »
K. DAOUD et HAMADACHE ont crée le buzz et notamment dans notre journal. Ceci est tout à fait normal, puisqu’il illustre à merveille le déséquilibre entre la forme et la taille. Ce qu’à dit DAOUD chez Ruquier n’a pas été aussi « hérétique » qu’à bien voulu nous le faire croire HAMADACHE. Ce qu’a dit HAMADACHE est une pure élucubration, trop grave, mais qui n’explique pas l’intrusion d’un BHL qui ne cessera jamais de me donner la nausée. Il n’explique pas non plus cette sortie de le qualifier d’un agent de la DRS et de remettre sur le tapis encore une fois, les thèses de san Egidio et du « qui-tue-qui ? »
Ras-le-bol de tout cela, piètre BHL !
Le déséquilibre oblige HAMADACHE à virevolter quotidiennement pour tenter de s’imposer comme alternative contenue dans la partie cachée de la Réconciliation, d’autant plus que MADANI MERZAK est en train de lui voler la vedette, s’appuyant sur un ALI BELHADJ qui le désavoue publiquement.
Finalement, à ce niveau le déséquilibre biologique transposé à la Société, est tellement grandiose, grotesque qu’il prête déjà à l’hilarité.
Enfin, ce déséquilibre, on le retrouve dans la gouvernance globale du Pays. Dès que le prix du baril a commencé à chuté, les réactions ont été ubuesques. La majorité des Gouvernants ont tenu à d’abord assurer que cette donne ne pose aucun problème pour l’Algérie dont les disponibilités financières lui permettent de faire face aisément. Mais, il a suffi que le Gouverneur de la Banque d’Algérie tire la sonnette d’alarme, la réaction de nos Gouvernants n’a pas été de proposer des solutions à même de préserver le Pays et son économie, mais plutôt d’assurer – sans grande conviction – sur le maintien des budgets prévus pour les programmes sociaux et notamment les logements et les salaires. Simultanément l’inamovible patron de l’UGTA et le Ministre du travail ont claironné que la décision de l’abrogation du 87 bis est irréversible ; suivis de TEBBOUNE qui promet que le programme initial de construction de logements est maintenu. Toujours, la paix sociale, au détriment de l’avenir du Pays.
Si vous constatez que l’on fait appel à OUYAHIA encore une fois, alors relevez ce déséquilibre Forme/Taille entre ce que promettent ces Ministres et les mesures impopulaires qu’entreprendra l’homme des basses besognes OUYAHIA pour essayer de sauver ce qui reste à sauver. Mais, la crainte est qu’il sera trop tard….. avec ce qu’on a inculqué à notre jeunesse en matière de « valeur travail » « de rente d’ANSEJ »….
djillali@bel-abbes.info
(1) Inspiré du titre du biologiste Anglais « Être de la bonne taille » (Being the Right Size),
Attachez ces paresseux, chefs de partis boulitik, ces brebis galeuses aux frontières potentiellement dangereux (activité et incursion terroristes) en espérant qu’ils attirent les terroristes coupeurs de têtes et permettre l’éradication des hordes de mercenaires qui rodent près de nos frontières, c’est le seul service que ces apprentis anarchistes paresseux pourfendeurs et ennemis furtifs du pays pourraient rendre a la patrie?
Sallamou Alaykum
La similitude dimensionnelle est on ne peut plus claire, elle va comme un gant.
Dans ce domaine, Aristote a estimé que la société humaine est aussi naturelle que les sociétés animales. Dans le Pocess Islam, on dit semblable. Mais avec faveur en plus: la capacité de reflexion et d’expression pour communiquer et s’harmoniser.
Concernant ces ex caciq, (comités d’oppositions) issus du système, qu’ils ont et sauvgardé et servi avec dévouement,ils prétendaient toujours avoir la dimension, la taille et même plus…… Pourquoi n’ont-ils pas fait ce qu’ils promettent aujourd’hui de faire ?
En la matière, peut on douter de la dimension et de la taille de H.Boumedienne (r. Allah)?
Comme chef d’Etat, comme nationaliste, comme berbère/arabe/muslim ? Non.
Il possedait ces attributs et la sincerité avec. N’empèche qu’il s’est fait avoir.
Ceci etant, il ne s’agit nullement d’homme. Nous en avons bien essayé des dizaines, chacun son tour, sans succès ! Nous pourront encore essayer des douzaines et ce sera les mêmes echecs sinon pire.
Quelque soit le chauffeur qui conduirait un tacot, il sera toujour classé dernier. Et encore, s’il atteint l’arrivée ! C’est le tacot qu’il faut changer et non les hommes.
C le système qui ne répond pas aux aux besoins naturels de la societé.
Cette Société est naturelle, son fonctionnement doit l’être egalement.
Le système a échoué, cet artificialisme imposé est une absurdité. Continuer à le revendiquer est un suicide, pour ne pas dire un crime.C le moment de la curée !
Notre Système, l’ordre social, pour injuste et aventureux qu’il soit, si absurde et même si scandaleux qu’il puisse être, n’est fondé que sur une ordinaire commune soumission aux hommes.
Lorsqu’un système, quel qu’il soit, engendre un effondrement géopolitique d’un pays, (moral, culturel, économique…) il faut le changer et vite. C une règle.
Il y va que l’absurde se distingue du conséquent, parce qu’il ne découle d’aucune tentative de raisonnement ; Et il ne faut pas espérer trouver la vérité ailleurs que dans les choses qui portent en elles-mêmes l’évidence, c’est-à-dire les perceptions des sens et les principes nécessaires.
S’agissant du « buzz hérétique » du prétendu journaliste qu’on veut voiler, il importe d’en rappeler quelqu’uns entre autres :
« je ne pense pas avoir de sang musulman et arabe dans mes veines, mais du sang humain tout court. »
« la religion [Islam] est le mal du monde arabe ».
« Tant qu’on ne tranche pas la question de Dieu, tant que Dieu est important ou dans la sur-interprétation, l’homme devient secondaire… »
« L’Islam est à revoir, repenser et redéfinir et à ramener à la raison ou à l’aire de l’intimité ou à déclarer inapte ».
Camus est son dieu : « Ce qui m’a aidé chez Camus, c’est de redécouvrir l’absurde, comme capital, comme dignité ».
Je ne veux pas croire qu’un Muslim puisse admirer et defendre ce quidam.
Son raisonnement, le postulat, est de bonne foi dans sa dénégation de l’Islam.
A chacune de ses sorties, on a droit à ses bréviaires de haine et de mepris de tout ce qui à trait à Allah et à l’Islam ! Et C ce qui explique l’intrusion de ses sponsors.
De toute façon,dans ce domaine Religieux et National,lui, comme Hamadach qui exprime une vérité et s’assoit sur beaucoup d’autres, n’auraient pas droit de cité.
Sallamou Alaykum
DZiri