Comme si le feu qui dévore des centaines d’hectares d’arbres et buissons chaque année, qu’il soit volontaire ou pas n’aurait pas suffit à lui seul. Une virée au massif forestier de la zone de Messer relevant de la commune de Boukhanefis au Sud de Sidi Bel Abbes, où encore la cendre s’offre aux yeux suites aux incendies qui avaient ravagé sa coupe verte, s’ajoute des troupeaux de bétails lâchés en plein milieu de la forêt montre que les volontés prévisionnelles sont poussives, dépourvues d’énergie. Des scènes frôlant la réticence.
Pourtant cette réserve naturelle qui s’étend jusqu’à Tenira, Telagh en passant par Boukhanefis constitue l’âme de l’environnement et de la biodiversité de la région de sidi bel abbés. La zone steppique est dans un état plus délicat qu’il faut à peine se réserver l’opportunité de défendre contre une menace déjà engagée par un surpâturage et une avancée meurtrière du sable.
Le souci aujourd’hui est de perdre trop qu’il en faut. Pour cela l’inquiétude devient immense quant aux menaces de désertification de la forêt.
L’élevage ovin et bovin qui concernait essentiellement les steppes de la wilaya menace aujourd’hui sérieusement la forêt d’une rampante désertification. La paissance dans ces espaces touffues procure une assurance aux éleveurs qui ont fuit les steppes pour s’installer aux alentours et à proximité des forêts. Ils ont loué des terres et installé leurs tentes pour paitre leurs troupeaux clandestinement et parfois avec une complicité suspecte des gardes forestiers.
La forêt disparait de jour en jour. Les menaces deviennent sincères quant à faire face à une pression anthropique croissante entre autre surpaturage et exploitation de terres par le défrichement qui a provoqué selon des informations jusqu’ici la dégradation accentué de plus de 40% des terres en majorité steppiques suite aux labours illicites . Cela malgré la promulgation d’un arrêté l’interdisant dans la wilaya de sidi bel abbés, sauf dans certaines zones de d’épandage.
Les dépenses de l’état en fonds, ‘’salives’’ et emphases politiciennes dans ce domaine ne reflètent guère le résultat escompté. L’impunité a rendu forte la dégringolade anthropique au détriment d’un environnement et une nature source de biodiversité nécessaire. Des projets onéreux en la matière, des centaines d’arbres sont plantés chaque année sans que la forêt soit protégée par de la rigueur des paissances de dizaines de troupeaux d’ovins et bovins qui avantagent la désertification du seul vert que possède la wilaya de sidi bel abbés.
À titre d’exemple 98 milliards de centimes ont été alloués au passé pour le développement de la steppe dans la wilaya de Sidi Bel-Abbes. Plusieurs projets initiés dans le cadre du développement des zones steppiques, la plantation d’arbres dans les forêts ont été approuvés, touchant l’ensemble des communes afférentes. Or malgré ces dépenses et ces projets, la steppe se dégrade et les forêts ne cessent de se rétrécir. … Seules des mesures concrètes et rigoureuses peuvent sauver la nature et apporter des résultats …
Djillali Toumi
Sallam
Ce phénomène touche toutes les zones environnantes de Belabbes , y compris les monts de Tessala , forêt de Bouhriz ,Amarnas ,Telmouni ,Tenira …..etc ,bref , tout le tell algérien.
Certes ,l’action animale apparait décisive dans le processus de dégradation de la végétation , mais elle n’est pas la seule car l’action humaine et climatique sont encore plus dévastatrices , il faudrait donc rapidement prendre une décision politique pour la défense et la restauration de ce qui nous reste comme forêts et steppes , déjà en situation de dégradation avancée dans tout le pays.
A mon avis ,des campagnes de reboisement doivent être prises en toute urgence et refaire les slogans de l’Algérie des années 60 ,tel que « halte à l’érosion, vive le reboisement » où quelques milliers d’hectares ont été parsemés de jeunes plants , par les militaires , les civils et les enfants …Les anciens peuvent en témoigner ……..Maintenant on attend « yawme al chajara » pour planter quelques « minuscules arbustes » ici et là !!
« Ya hasrahe , wine rahe el zaatar , el noukha, el lazaze , el fliou , hta el guernina est devenue rare. Il faut préserver la nature en allouant un budget pour ces campagnes c’est beaucoup mieux que « al chtihe wel rdihe ».
Twahachte el sakoume (rires)
Sallam
La stepe etait par le passé un enjeu disant coloniale entre des groupes puissants, car biologiquement parlant le vers a soie trasforme la cellulose en Soie et le mouton tranforme la cellulose en laine. Il faut changer un peu les regards sur les choses pour voir les grands mouvement historique chers a notre chroniqueur ElMacharfi..
Le grand desert qui s’etend de Dubai jusqu’a Nouakchot est le resultat de tranformation de la flore en laine et ensuite en tapis. Heureusement que les polyacrlamides ont un peu freiné la vitesse sinon Marseille serait actuelement Gharadaya, avec son sable et une place vide sans tapis..
Ce qu’il faut faire c’est l’introduction des nouvelles technique d’élevage. ..j’etais en suisse et j’ai vu des gens raisonnable..malgré leur franc suisse assez élevé , le suisse reste modeste. Un petit lopin de terrain souvent en dénivelé et qui l’exploite a merveil, en faisant tourner les plantations et elevages en Rotation..Dans ce systeme y’a un equilibre contre la surexploitation qui est en fait qu’une mono-uniexploitation anarchique..
Je pense il faut creer un repos vegetal en introduisant les bovins. Les bovins contrairement aux ovins leurs vitesse de deplassement est lentes, donc leurs actions sur le terrain est lentes…Mais si on continu a donner l’argent aux communes et les obliger a attendre le budget et le projet d’alger je me demande qui va exploiter les surfaces allouée a chaque mairie