Comment peut-on être algérien ? Cette question qui a pris une complexité fait drôlement douter de son style direct. Comme genre, comment vous vous appelez ? Attention ! Pensez y bien ! ….Pourtant vous connaissez bien votre nom, vous êtes même certain, mais sa vous fait hésiter quelque peu, de peur d’être piéger par un style indirect ou une figuration.
Pire encore, cette question vous parachute droit dans l’incertitude. Alors vous hésitez de répliquer aussi rapidement en prenant vos gardes devant une simplicité qui vous étonne.
Pourquoi l’état reste indifférent ? Pourquoi ses hommes ne réagissent pas ? Sont-ils des Algériens ? La question alors s’éclaircie. Pas l’ombre du moindre doute ! On ne parle pas ici de nationalité, c’est certain.
Pour mieux se diriger vers le sens recherché de la question, atterrissons à l’anecdote, réputée de notre comédien MOSTEFA quant il fini par demander à son ami « VOUS-AVEZ UN BATEAU ?», « non ! » répond l’autre, « ALORS JE NE PEU PAS VOUS FAIRE COMPRENDRE » enchaina notre comédien.
Le ministre de l’habitat, focalisé sur le logement social, préfère que seulement les salariés moins de 26 000 dinars auront droit à ce refuge qui demeure dans ce logement social à haute convoitise. De son avis « si cette tolérance est revue à l’augmentation à 30 000 dinars, les demandes connaitront une accentuation vertigineuse que son secteur n’arrivera jamais à maitriser. Apparemment, il est plus préoccupé par soit même que de ce citoyen qui court, désespéré derrière ce logement.
Pour plus de lumière dans ce tunnel «d’algerianité» ! Un haut responsable militaire encore frais dans sa retraite décida un jour d’acheter de la viande ! Sur place, il demanda au boucher de lui couper la moitié de l’agneau, « ça vous fait 5 400 dinars » annonça le boucher, « quoi !, mettez moi seulement 500 g » répliqua le retraité.
Notre cher n’avait jamais acheté de la viande. Il ne connaissait même pas son prix, Il n’était pas Algérien mais il vient par son bonheur mal de découvrir «l’algerianité» et certainement, il comprendra dés ce jour, les souffrances de son frère algérien.
Le ministre croit qu’avec une mensualité de 30 000, 40 000 ou 50 000 dinars ou même plus, le citoyen ALGERIEN peut facilement ou même difficilement se permettre un toit, un logement sans l’aide de l’état. Vous trouvez vraiment que c’est un algérien ?
La personne qui ne sait pas ce qu’endure vraiment un algérien dans son quotidien en plein champ de bataille avec une réalité tumulte ne possède pas ce bateau de dialogue, alors il ne pourra jamais comprendre, il ne sera jamais algérien.