C’est tout simplement scandaleux de constater un triste spectacle en milieu urbain , où des eaux nauséabondes envahissent toute une cité, mettant les soixante dix familles résidentes devant un véritable problème de santé publique.Il est tout simplement honteux et tout aussi révoltant de constater que depuis des mois les habitants de toute une cité collective située à Gambetta à proximité de la polyclinique dite de la Zaouia au lieu dit de la cité des 70/270 logements sociaux vivent le calvaire permanent de se débattre dans des nuisances dues au débordement des eaux usées qui à défaut d’un écoulement vers le réseau central d’assainissement, sont tout simplement refoulées vers les parties communes des blocs A, B et C. C’est donc pratiquement à « la nage »dans des eaux visqueuses que ces citoyens regagnent leurs domiciles. Des familles entières , révoltées , au bord de la déprime nous ont fait part de de leur désarroi devant ce silence de l’office nationale de l’assainissement puisque qu’il s’agit bien de lui qui n’arrive pas à remettre en l’état une malheureuse conduite d’eaux usées vers le collecteur central. Le bricolage des agents de l’ONA qui sont intervenus timidement, avec des moyens rudimentaires (avec un simple fil de fer pour déboucher une conduite centrale, une aberration !), n’ont fait que perdurer cette situation catastrophique, alors qu’il y a lieu de remettre en l’état une canalisation en fibro- ciment qui s’est affaissée, en bloquant l’écoulement des eaux usées. L’urgence est signalée , les pouvoirs publics sont interpellés , afin d’éviter en ces périodes de grandes chaleurs une propagation de maladies à transmission hydrique, car le foyer existe bel et bien au niveau de cette cité, où les enfants , femmes et vieillards sont de potentielles victimes de la défaillance d’un office de l’assainissement qui est bel et bien défaillant , faute d’être sérieusement secoué par sa tutelle, afin d’assurer le minimum de son service public pour lequel il existe tout simplement. Ce n’est là qu’une revendication tout aussi vitale, que légitime.
De la merde qui monte au nez des citoyens, du feu pour « réhabiliter » le jardin public, des sacs poubelles non enlevés à cette heure au niveau du quartier des jardins « long de l’eau », bref un panorama sinistre qui reflète la gestion catastrophique de la cité. En parallèle, on ramasse de l’argent illico-presto pour recruter des joueurs « professionnels » et leur assurer des vacances en Tunisie, euh, je m’excuse une préparation conjuguée à une détente pour un « propable retour » en ligue 1. Dire que des clubs de ligue 1, mieux nantis financièrement que l’USMBA, ont préféré préparer la saison en Algérie. Ainsi, est gérée la wilaya de Sidi Bel Abbès : Poudre aux yeux.