BEL-ABBES INFO

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« Qui se laisse guider par son seul profit s’attire haine et rancune. »

ByBenalllal Mohamed

Jan 6, 2016

Les dirigeants arabes n’ont jamais compris ce que s’est La république, la démocratie et le développement économique
 « Qui se laisse guider par son seul profit s’attire haine et rancune. »citation
Depuis que les peuples arabes ont recouvré leur indépendance par tous les moyens, tous ces peuples arabes chérissent ce beau joli rêve de vivre en paix sous une république démocratique qui leurs procureraient prospérité, justice, croissance et développement en économie, en culture et au niveau du cadre de vie.
Les indépendances acquises, payées pour les uns par une lourde tribu, pour d’autres par moins de dégâts, mais enfin devant cet état de fait les espoirs les plus inimaginables suivirent par des rêves communs les plus fous à savoir:
-Accéder a un niveau de développement économique, social et culturel semblable à ceux qui nous ont devancés afin de reconstruire une nouvelle civilisation.
-Révolutionner la société sur le chemin de la démocratie
-Ouvrir toutes les éventualités positives de l’avenir en termes de travail, mérite, équité, justice et transparence.
-L’indépendance était un rêve, transformée en réalité par les bonnes actions, devrait être par principe suivit de la réalisation de tous les droits humains mais aussi économique et sociaux dans un cadre républicain.
Les peuples arabes du Maghreb au Machrek allaient enfin et peut être même voir leurs droits humains, économiques, culturels et sociaux que dame démocratie et transparence permettront de respecter ces droits élémentaires, mais en vain comme disait cet adage « L’homme de bien chérit la vertu, l’homme de peu les biens matériels. L’homme de bien porte en lui le sens de la loi, l’homme de peu ne pense qu’aux privilèges. Et ceux qui nous régentent sont des hommes de peu »
La vraie faute est celle qu’on ne corrige pas.
Aujourd’hui , faisant chacun un petit mini bilan , les peuples arabes n’ ont pas pu réaliser à ce jour, ni leurs rêves, d’autres n’ ont pas pu voir l’indépendance bien qu’ ils se sont sacrifiés pour que dames : liberté et démocratie fassent la joie de leurs enfants d’hier et d’aujourd’hui mais en vain……
Par ailleurs, dans le vécu du quotidien, les peuples arabes se sentent trahis par tant de dirigeants de peu , de dictateurs, de cruels, tant de despotes pratiquant plus de népotisme, de corruption, de clientélisme, avec une poudre aux yeux d’une marque de multipartisme de façade, sinon de parti unique, ou multipartis creux sans partis, des royautés de baise main, de culture de tribalisme ,de zaouia, de culte d’homme vide, qui n’ ont rien fait, rien produit, rien suggérés rien, conçus, rien pensés … se sont pelotés dans la gestion opaque et maffieuse des affaires de la nation arabe qu’ elle soit république bananière ou monarchie avec comme modèle économique de bazar issu d’une conception d’exclusion de bazarisme, préférant plus la vassalité que le « nif » ou « E’rojla » arabe.
Ailleurs, dans des états de droit ou le respect des libertés fondamentales, des droits universels et des droits humains, avec des richesses formidables comparables a ceux des pays arabes , selon leur mode de gestion saine, transparente et équitable tout serait assuré développement économique social et culturel dans les meilleurs conditions pour un meilleurs cadre de vie matériel et spirituel .
En Algérie , pris comme exemple nos dirigeants demandent à la population ( El-Ghachi) via une loi de finance 2016 de se serrer fort la ceinture et dans le même temps renoncer à leur droit le plus usuel pour mieux les faire bousculer vers un grand cul de sac. Aux yeux de nos premiers responsables ,la population ( El Ghachi) n’est pas mure, ni encore en mesure de se prendre en charge ,elle est encore mineur pour comprendre ce que s’est un état de droit , ce que s’est les libertés fondamentales, les droit humains , la justice, la transparence, l’alternance du pouvoir … par conséquent ,les dirigeants sont les seuls ,les « ces Messieurs », qui détiennent cette « légitimité » prise par la force des armes pour penser et agir à la place de la population, ( El-Ghachis) enfin la démocratie n’est pas faite pour cette population (plèbe), c’est vraiment un gâchis pour ces Ghachis.
« Quand père et fils sont d’accord, la famille prospère.
Batailler pour démantibuler au plus vite la mise en œuvre de la démocratie et le développement économique dans le même temps est une gageure. La révolution industrielle en Europe a bien devancé la constitution de la démocratie que les novas ont propulsé par des actions de militantisme de proximité ou le peuple devenait l’acteur principal. Certes, le développement économique nécessite avant tout une stabilité socio politique, avec des institutions crédibles et une confiance certaine pour sa prise en charge
Dans une dictature, le peuple est considéré comme une plèbe, semblables à des moutons guidés par le bâton du berger, les intellectuels deviennent par la force des choses matérielles des avocats du dictateur.
« Sans principes communs, ce n’est pas la peine de discuter.
En 2010, les citoyens arabes croyaient aspirer à vivre enfin la démocratie imposée d’ailleurs via un printemps arabe ou plutôt un cyclone ravageur qui a bannis toutes les normes universelles. Par conséquent, l’espoir de sortir de cette sempiternelle voie de non droit, du développement et voir l’économie de leurs pays décoller une fois pour toute est sans issu et tout est reste vain.
Pas un pays arabe du Maghreb ou de Machrek n’est une puissance industrielle, culturelle ou technologique analogie faite à l’Iran. Tout gadget biens faisant le plaisir de la plèbe et de leurs dirigeants, les super voitures 4×4, les téléviseurs extra plats, les ordinateurs et tablettes, les téléphones portables, les satellites, les avions, les trains TGV, les métros et les tramways achetés rubis sur ongle et utilisés (gestion) médiocrement par les Arabes sont de marques Américaines, européennes, asiatiques et de surcroit de Chine. On se soigne en Europe pour ceux qui sont dans le pouvoir et qui ont de l’argent sale à gogo, on achète les pilules pharmaceutiques, d’Europe ou d’ailleurs, beaucoup d’insuline pour les bourgeois, on s’habille d’Asie ou de chine, on voyage par les moyens de la technologie européenne, américaine ou asiatique. Les avancées technologique en médecine et dans les différentes sciences ne proviennent jamais et encore jamais de laboratoires arabes, ces derniers ne connaissent même pas ce que s’est un « think tank ».
La rente de certains pays arabes issu du pétrole arrose la grotte des « Ali baba » et ceux qui ne disposent pas de cette rente pétrolière ont quand même fait un choix du moindre effort pour se procurer des ressources, c’est à dire un choix dont la destination est la mise sur place d’une industrie du tourisme au moindre cout, pour avoir le maximum de devises sans aucune valeur ajoutée, ni idées de stratégie de développement. Les fortunes s’amassent exclusivement dans le créneau du commerce extérieur et les compradors s’accaparent de la meilleure part du gâteau, cédant si nécessaire aux prévaricateurs quant à la plèbe, il faut lui dire que la révolution est faite pour un peuple vivant.
Cependant, les dictateurs arabes nocifs actuels, à l’instar de leurs prédécesseurs, n’ont jamais œuvré pour le développement économique et social de leurs pays sauf cas exceptionnel pour le période des trois révolutions en Algérie sous le règne de feu H. Boumediene.
Les pays arabes du golfe, des monarchies et principautés pétrolières richissimes craignent tout le temps encore plus aujourd’hui l’avènement de nouveaux régimes démocratiques révolutionnaires dans la région, susceptibles d’éveiller la plèbe arabe endormis et soumis à l’autorité de quelques émirs ou « pets trop gros lards » régnant de père en fils et de fils en fils sur la destinée de la plèbe.
Le reste des monarchies et présidents, leurs discours, atticismes et verbiages étaient et sont des litanies servant plus à bluffer pour un temps à leur « peuple » :

Le développement servant a acheté la paix sociale accentuant le mensonge, la corruption, le clientélisme… pour diviser et mieux régner. Un développement sans savoir, sans technologie, sans croissance, sans valeur ajoutée n’est une simple sérénade. La démocratie, il faut bien attendre le fruit du développement pour parler de la démocratie, l’état de droit ne sert pas le pouvoir qui fait de faux sacrifices. Les libertés, ca seraient pour plus tard, mais surtout pas maintenant un troupeau de mouton il faut qu’il broute assez pour ensuite rejoindre son écurie afin de bien sommeiller.
D’autres arguments sinon astuces pour mieux justifier leur détention du pouvoir autoritaire, le rester tranquille sinon « El Ghoula » (daech =terrorisme) risque de chambouler le pays, et par conséquent, atteinte aux libertés fondamentales, suivit du recours même à la torture et autres procédés
Les « citoyens » arabes voient leurs libertés confisquées pour d’autres raisons et leur droits sacrifiés, même reniés sinon bafoués au nom de la sacrée lutte contre le terrorisme. Les « citoyens » vivent une sorte de double peine enfin à choisir entre l’enclume (dictature) et le marteau ( terrorisme).Les ONG des droits de l’homme ne sont que la poudre des yeux, depuis le coup d’état de Pinochet en 1973 , Manifestations de la place Tian’anmen qui se déroulèrent entre le 15 avril 1989 et le 4 juin 1989 à Pékin, la capitale de la République populaire de Chine, la chute de l’URSS et des pays de l’EST, la guerre de l’Irak, Abou Gharib d’Irak Guantanamo en plus des catastrophes naturelles ( tsunami au Sri Lanka en 2004 le cyclone Katarina……) le printemps arabe, la Syrie, le Yémen la Palestine, le Liban l’Ukraine… ces événements ne sont pas liés pour mettre en œuvre les valeurs universelles sensées défendre mais bien des intérêts des oligarchies, ces derniers mettent consciemment à main forte des désastres, des guerres, des conflits et crises pour détruire les valeurs démocratiques et universelles que les peuples fraichement libérées aspirent et par delà , leur substituer la seule et unique loi de bazarisme ou la spéculation la corruption et tous les maux de société prennent place.
« Celui qui ne progresse pas chaque jour, recule chaque jour.
Par ailleurs, c’est l’incompétence , l’incapacité et la médiocrité des dirigeants arabes, leur omnipotence, césarisme et l’arbitraire, leur refus de partage du pouvoir, leur refus également de construire une société sécularisée qui pilote les jeunes et moins jeunes de leur temps, hommes et femmes d’aujourd’hui, dans le chemin de l’ incroyance, le pessimisme, et le scepticisme.
Le sensé, la logique et le contexte veut que le développement économique, se fait dès que possible et au plus vite, la démocratie, c’est bien maintenant et tout de suite pour tout se mettre au diapason des pays de la règle de droit.
BENALLAL MOHAMED

By Benalllal Mohamed

ancien cadre