Le hasard a voulu que l’on rencontre ce jour du 08 Mars 2016, la fête de la femme, Hana’a Mehiguen, une jeune fille sur une chaise roulante. La petite demoiselle soufre de myopathie de ceinture, une maladie rare qui affaiblie les muscles. Elle touche environ 5 à 6 personnes sur un million, selon des sondages de scientifique du monde.
Hana’a a été atteinte de cette maladie dés son prime enfance. Elle n’a pris conscience de son handicap qu’une fois aux études moyennes, disait-elle. Petite, encore enfant, elle demandait à ses parents de vouloir bien resté ainsi. Ses sentiments elle venait de les partager sans recule ni aucun complexe. La vie, aujourd’hui, a-t-elle ajouté l’a bien forgé à apprendre comment transcender le mal et le malheur. C’est dans la tête que ça se passe, a-elle expliqué. Effectivement, la santé est un vrai trésor, mais sans une cervelle, sans éducation c’est comme un aveugle dans le besoin d’être guidé, fait-elle comprendre.
La myopathie des ceintures est une maladie rare d’origine génétique qui touche le muscle. Elle se manifeste par une diminution progressive de la force des muscles du bassin (ceinture pelvienne) et des muscles des épaules (ceinture scapulaire). L’ayant accompagnée pendant tout son âge, sans traitement adéquat, son dos commençait à perdre de sa forme causant la scoliose, une autre maladie qui se manifeste par la déviation de la colonne vertébrale, liée à une rotation des vertèbres. Elle survient aussi dans l’enfance et l’adolescence, selon les spécialistes.
Hana’a a bien voulu se livrer à une discutions amicale sur sa vie, ce qu’elle en pense, ce qu’elle veut et souhaite dans la vie. Avec un léger sourire et un courage particulier, son défit était sensible tout autant que sa souffrance profonde cachée dans ses souvenir infranchissable par vertu et dignité de femme qu’elle fut par un apprentissage ardu de l’école maternelle. « Ma maman était mon seul repère, ne pouvant sortir, j’étais tout le temps collée à elle, parfois je me sens dans sa peau », explique-telle dignement.
Pour elle, le mois de mars est une clémence. « Je suis chanceuse en quelque sorte, je fête la journée du 08 avec toutes les
femmes du monde, le 09, je célèbre ma naissance entre famille et amis étant née le 09 mars et le 14 je partage la joie et les souffrances avec tous /tes les handicapés dans mon cas dans le territoire national. Tout cela, en fin, n’avait pas vraiment son vrai gout. C’était perceptible. Son état, sa santé se dressent telle une barrière, malgré un courage contrastant, « dans mon état, je ne veux rien de la vie, juste guérir un jour ». disait-elle avec une voix sournoise. Une réflexion qui a rassasié nos ambitions avides au gout de la vie.
Une vie souvent serpentée et trahissante. les cliniques privés doivent subsisté, et pour le faire l’humanisme est tout simplement remplacé par le commerce. la malade, qu’on lui ouvre un espoir de marcher sur ses jambe un jour fut sommée de payer cash une somme de 250 millions de centimes. le plus drôle, ces fêtes nationales et internationales (locales) sont elles suffisantes ? peuvent-elles réellement apportées ce soutient nécessaire dont-ils ont vraiment besoins. des millions de cas se trouvent dans de pareilles situations avec un espoir étouffée rien que du fait de ne pouvoir subvenir à leurs soins et suivis sanitaires. la journée nationale de l’handicapé »célébrée » à Oran ce 14 du mois était un motif de ce qui précède. la ministre de la solidarité nationale, de la famille et de la condition de la femme Madame Mounia Meslem Si Amar n’a même pas pris la peine de saluer quelques handicapés alignés devant des tables, par contre elle l’a bien fait aux élus et aux autorités locales. la célèbre chanteuse NARIMENE venue pour l’occasion d’Alger accompagnée de sa mère, partager cette fête avec ses semblable était assise sur une chaise de plastique pendant que les élus » en bonne santé » sur des fauteuils. Mme NARIMENE s’est dit dessolée de voir la ministre passée à coté de l’événement « je n’était même pas saluée » s’insurgea-elle, pour s’exclamer « c’est la journée des handicapé ! ».
Hana’a se bat d’une force de caractère incroyable, à ses coté ses parents et sa petite famille. Son père étant retraité, se plait
d’être exclusivement à son service, « je travaille chauffeur de ma fille » résumait-il avec détermination. Elle suit une formation d’agent de saisi au centre de formation féminin à la cité Bremer. La pratique, elle l’a fait à l’unité postale d’Algérie poste qui n’a pas hésiter à lui offrir cette occasion. Elle prévoit tres prochainement de subir deux interventions chirurgicales délicates au niveau des pieds à l’hôpital de sidi bel abbes et au dos dans celui de Mascara. Avant ce dernier, un séjour lui est réservé pour détendre son dos en (S), avec des poids.
La santé a-t-elle un prix ! La santé ne vaut rien mais rien ne vaut la santé. Telle la vie, un rien l’amène, un rien la mine, un rien
l’emmène. C’est fou ce que l’on peut sentir d’un seul coup dans cet enchainement rimique. Hana’a a jusque là, surmonté son état par le fait de l’accepter. Elle se dit tout le temps en mouvement à la maison sur sa chaise roulante créant une grande motivation au sein de la famille. Elle se voit plus responsable que si elle était en bonne santé. Elle ne tient à aucun cas faire sentir à ses parents, ses sœurs et son frère cadet qu’elle est source de leurs soucis. Elle est en constant combat contre l’idée « Ils ont vendu la maison à Ain Sefra à cause de mois pour que je puisse suivre des séances de rééducation à sidi bel abbés, c’est un sacrifice qui me comble de tout genre d’émotion que je n’arrive plus à qualifier » chuchota-t-elle avec amertume…. Enfin, Hana’a tenu à remercier le journal de lui donner cette opportunité d’exister d’avantage prenant plus assurance. Elle remercie ses formateurs du centre notament le professeur Mme Merah, ainsi que la directrice Mme Hijazi, aussi Djillali, Lahcen, Hmida, Zahra et Houari qui l’encouragent sans cesse dans le bureau de l’UPW d’Algérie poste à sidi bel abbes.
Djillali T