USMBA 0 – OMA 1 : Une équipe locale trop engraissée par les primes et méconnaissable sur le terrain, voilà donc un revers catastrophique qui donnera à réfléchir aux supporters.
Franchement rien ne va plus et n’importe quelle équipe peut gagner à Bel Abbes, après le partage des points face à Bordj puis face au dernier du classement Hadjout. L’OMA a certes concédée la domination locale ponctuée par 3 ou 4 occases de buts très faciles à marquer mais force est de reconnaitre qu’on n’a pas d’équipe et encore plus aucun attaquant valable.
Benai parfois ainsi que Bounoua mais franchement aujourd’hui aucun élément n’est à féliciter d’ailleurs après l’ouverture du score par Baouche sur une bévue monumentale de Khali qui se fait plier par son vis à vis, j’ai quitté le stade car je savais qu’avec ce jeu là, c’est impossible de marquer même en jouant 3 ou 4 jours.
Bravo Arzew, voilà une belle leçon d’opportunité et de rigueur tactique. Des guerriers ont montré que l’USMBA n’est qu’un baroud d’honneur qui peut mordre la poussière dans les 2 tableaux: Ni coupe ni accession. Croisons les doigts et prions pour l’accession car Paradou arrive et n’est plus qu’à 3 pts alors que Médéa et Batna ont déjà prit le grand départ.
Yahia Nouara
Bonjour monsieur Yahia Nouara.
Je salue votre franchise. L’USMBA, ces deux dernières années est considérée comme le moyen idéal pour soigner son image de marque. Peu importe la formation et la mise en place d’un espace professionnel ( Administration, moyens de récupération, l’accompagnement publicitaire de soutien entre autre boutiques de vente d’outils sportifs avec le logo ‘USMBA », restaurant, buvette, musée…), on mise plutôt vers le résultat de choc éphémère pour faire danser la galerie et de suite récupérer les dividendes. On ramasse de l’argent de chez les entrepreneurs bénéficiaires de projets (chantage), de l’argent du contribuable (APC-APW) pour le distribuer aux joueurs « mercenaires » qui se baladent chaque saison sportive de club en club ( de musique en musique, de couplets en refrain…). « Le président » désigné , après la victoire face à l’équipe de Sétif en coupe d’Algérie, s’est permis de se faire inviter sur les plateaux de télévision pour tenir des discours de conquérant, d’homme providentiel , ressuscité pour faire accéder le club et ramener la coupe. Il peut courir , car si le premier lièvre commence à prendre de la distance, l’autre a déjà regagné son gîte. Une équipe « dirigeante » qui n’honore ni l’histoire du prestigieux club USMBA, ni la ville de Sidi Bel Abbès fief du savoir et la culture.
Enfin, celui qui tire sur les fils des marionnettes, a quitté le stade en recevant la gifle. Si l’arbitre a fait des siennes en empêchant le PAC de gagner, Le jeune Osmane a caressé poliment les cheveux blancs de Benyelles le vieux
« Gitan ». Adieu la valise.
Ce débat nous renvoie à la grande question du rôle social d’un club de football comme l’usmba puisque sa gestion est un service public. C’est vrai,mon cher Yahya, il y a un business, des actionnaires, des salariés, des bilans ect ect… Mais il faut surtout des hommes qui savent gérer la pression dans un groupe et même si bcp vont mettre cette défaite sur le compte d’une faiblesse psychologique .Le foot est une compétition gagnant-perdant.
Bravo pour l’équipe d’Arzew.