La situation est alarmante à plus d’un titre surtout que les évènements de déstabilisation de l’équipe se suivent et se succèdent tous « télécommandés » par » médias et facebookers notamment » interposés à moins d’un mois de la fin de saison avec 3 matchs cruciaux du championnat à venir et une demi finale de la coupe qui pourrait également asseoir cette suprématie des Bel-Abbésiens.
Malgré la tendance à la réconciliation , la bataille dans les réseaux sociaux est féroce entre deux camps qui se disputent le leadership ou veulent imposer leurs hommes à la tête de la SSpA, chacun tire à boulet rouge sur le camp adverse et les scorpions (les vrais Fans de l’équipe) sont les grands perdants ou plutôt sont le dindon de la farce puisqu’ils ne se retrouvent plus dans cet affrontement par réseaux sociaux et constatent impuissamment le faussé profond qui se creuse entre les deux antagonistes, amenuisant du coup les chances de leur vœu pieux à voir l’équipe phare de la Mekerra s’installer sur le podium du championnat et/ou de la coupe d’Algérie , eux qui espéraient tant à ces objectifs et voyaient déjà L’USMBA devenir l’étoile Africaine, arabe et régionale (voir vidéo ci-dessous). Le Wali, malgré le cri de détresse lancé avant hier par quelques supporteurs devant le siège de la wilaya, reste de marbre et ne veut s’immiscer, comme son prédécesseur dans les affaires à répétition de la SSpA , laissant le DJS s’empêtrer sur un terrain miné de tout part et qu’il ne peut contrôler.
Répondant à un entraîneur en larmes devant les caméras en quête de scoops ce qui a d’ailleurs ajouté plus d’huile qu’il n’en faut sur un feu qui se tisaient depuis bien longtemps , la dernière vidéo diffusée hier sur Facebook , c’est le directeur financier de la SSpA USMBA qui en présence d’un président démissionnaire assis à ses cotés, étale les 4 vérités sur la gestion, disons-le transparente du club car pour la première fois , on parle de traçabilité des dépenses , toutes répertoriées sans ambiguïté sur des documents officiels approuvés par le commissaire aux comptes. Une transparence qui a en quelques sortes ébranlé le camp adverse puisque on sort en guise de contre attaque, à qui veut l’entendre parmi les supporteurs , un autre son de cloche , cette fois, sur le salaire des dirigeants et des recettes du stade, faibles à leurs yeux malgré l’affluence record des spectateurs disent-ils, oubliant que des ponctions sont faites par les pouvoirs publics sur cet argent ; enfin , on ajoute aussi pour agrémenter les « bonnes paroles » le pourquoi de ces » amandes et pistaches » sur la table où le financier expliquait la situation financière du club.
Pour les plus aguerris des supporteurs, c’est cette transparence de gestion qui a précipité les évènements. Des malentendus avaient déjà commencé en catimini depuis la phase retour. L’entraîneur n’avait-il pas expulsé leur propre attaché de presse du terrain, le déclarant « personne non gratta » au stade à cause d’une prétendue photo de lui avec une « Chechia ». Ce dernier (l’entraineur) se sentant probablement plus libre après la disparition de M. Bensenada, son seul légataire moral et croyant n’avoir aucun compte à rendre , se devait une distinction par le nouveau président qui lui paraissait « novice » dans le domaine footballistique.Bref , que d’aucun ne s’accorde à démentir , les choses se sont envenimées plus depuis la mort de l’ancien président M. Bensenda, lui qui dirigeait d’une main de maître , le club et sa « suite ».
En effet , pour la première fois dans l’histoire de l’USMBA sinon la deuxième fois si l’on tient compte du mouvement de protestation qui a été enclenché par des joueurs chauffés à blanc par le staff technique (voir notre article du 17 décembre 2014) non pas à cause des primes SVP mais c’était pour non paiement de salaire , un mouvement qui a vite été maîtrisé et son instigateur limogé. Cette fois-ci,le commun des supporteurs sait impertinemment que les 5 ou six joueurs frondeurs qui ont juré le départ du président actuel , sont payés rubis sur ongles et plus qu’il n’en faut d’ailleurs . Le directeur financier vient de le dévoiler dans cette vidéo reprise ci-dessous, « SBA est la seule ville qui donne des primes » exorbitantes aux joueurs en sus de leur salaires.Il soulignera qu’ils percevront leur du de salaire quelques soit les conditions, même si ces salaires dépassent la moyenne nationale, rappelons-le.
Mais qui est derrière cette fronde des joueurs ?
Est-ce les Facebookers, les pseudos supporteurs ou est-ce la partie visible de l’iceberg (voir notre article du 09 mars 2017) qui a commence à fondre , dévoilant ainsi les vrais commanditaires de cette discorde?
Pourquoi des joueurs de renommés tels que Balegh , Cherifi , Tabti , Bounoua , khali et les autres ont cédé à la pression ou tentation pour exiger le départ du président et ont même juré , si l’on se fie aux réseaux sociaux , de terminer la saison gratuitement c’est à dire sans demander un sou au cas où le président quitte la direction du club, sont-ils conscient de ce qu’ils font ? eux des joueurs professionnels , eux qui aspirent avant tout, à un meilleur avenir parmi l’élite nationale ou internationale ? pourquoi font-ils de la politique en s’immisçant sur les affaires de gestion du club alors qu’ils devront se limiter au professionnalisme ? vont-ils le faire chez d’autres clubs acheteurs ? Avant hier, se ressaisissant de leur faute, ils l’ont regretté , dit-on, ils ont rejoint leur coéquipiers à l’entraînement (voir vidéo ci-dessous)
Es-ce la traçabilité des dépenses faites par virements bancaires ( primes et salaires des joueurs ) qui sont à l’origine de ce mécontentement , car pour la première fois à Sidi Bel Abbès on parle d’imposition sur salaire des joueurs , on parle aussi de joueurs absents toute la saison mais perçoivent leur dus et en bonnes et dues formes , ou est-ce les desseins inavoués d’autres personnes toujours cachées qui voient leur intérêts se désintégrer avec la transparence du moment?
Pour l’heure bien qu’une volonté est affichée par les deux camps pour corriger le tir à l’approche des matchs décisifs , le président persiste et insiste pour quitter le « bateau USMBA » en pleine mer agitée par des vagues de supporteurs car en réalité ,il n’en veut plus de ces « menaces à l’arme blanche » proférées par des pseudos supporteurs.En attendant , des chèques de sponsors et de donateurs sont en attente d’un président qui demeure le seul habilité à les encaisser pour ensuite les verser … comme salaire à ces joueurs-frondeurs ! Nous y reviendrons.