BEL-ABBES INFO

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Laïcité rasoir, la barbe!!!

Bycourrier

Jan 3, 2018

Nous savons nous Algériens, ce que les commandos islamistes fabriqués par les Etats-Unis et leurs sbires -locaux et globaux- nous ont coûté au cours des années 1990 (et ce qu’ils nous coûtent encore…).

Après qu’ils aient craché en l’air voilà les Occidentaux le trouillomètre à zéro avec leur boomerang qui leur revient dans la tronche. Les voilà partis à la chasse aux terroristes virtuels et tirer sur tout ce qui bouge.

Ils vont finir par se blesser…

Au centre hospitalier de Saint-Denis un médecin égyptien a été condamné à se raser la barbe. Lire plus bas le papier du Point.

Les Français ne veulent plus une médecine efficace, compétente, fiable.
Ils veulent une médecine imberbe.
Pourtant ce médecin égyptien, sommé de se débarrasser de sa pilosité suborbitale, ne faisait que son travail.

Il n’avait pour projet de ne « sauver » personne, sinon ses patients.

Une intelligence rétrécie par la bêtise finira faire chuter l’espérance de vie.
Voilà ce qui arrive à un pays qui perd confiance en ses propres valeurs.
Lorsque la laïcité confine à la c… rie… Quels ploucs!

Pas de pitié pour les imbéciles!

Djeha,
Mardi 02 janvier 2018.


Laïcité à l’hôpital : haro sur la barbe !

Le Point le V. 29/12/2017 à 12:55

La décision risque de faire couler beaucoup d’encre. La cour administrative d’appel de Versailles, dans un arrêt rendu le 19 décembre dernier, a considéré que le port d’une longue barbe par un élève médecin du centre hospitalier de Saint-Denis, en banlieue parisienne, ne respectait pas les « obligations en matière de neutralité religieuse ». Et ce, « bien que le port de sa barbe ne s’est accompagné d’aucun acte de prosélytisme ni d’observations des usagers du service », peut-on lire.

L’histoire remonte à quelques années. En novembre 2013, Mohamed*, étudiant en médecine à l’université égyptienne de Menoufeya, est accueilli au sein du service de chirurgie générale, viscérale et digestive du centre hospitalier de Saint-Denis, en vertu d’une convention de stage. Quatre mois plus tard, en février 2014, l’hôpital dénonce la convention au motif que Mohamed refuse de se tailler la barbe.

Pas de comportement prosélyte

L’étudiant égyptien réplique et demande au tribunal administratif de Montreuil de faire annuler cette décision, mais ce dernier lui donne tort. Le jeune homme va alors saisir la cour administrative d’appel de Versailles. Interrogé, le praticien responsable du stage se range à l’avis de sa hiérarchie et évoque les « perturbations suscitées par cette situation au sein de son service »

Dans son raisonnement, la cour semble d’abord se ranger à l’avis de Mohamed, estimant que le port de la barbe, « même longue », « ne saurait à lui seul constituer un signe d’appartenance religieuse en dehors d’éléments justifiant qu’il représente effectivement […] la manifestation d’une revendication ou d’une appartenance religieuse ».

Un hôpital sensible sur la laïcité à cause de « l’environnement multiculturel »

Mais elle rappelle que le devoir de neutralité s’impose aux services publics. Et que ce principe s’oppose à ce que les agents publics manifestent leurs « croyances religieuses dans l’exercice de [leurs] fonctions ». La barbe de Mohamed ayant gêné les « membres du personnel », et « l’environnement multiculturel » de l’hôpital rendant l’application du principe de neutralité « d’autant plus importante », le refus du stagiaire de tailler sa barbe doit s’analyser en un manquement au principe de laïcité, conclut la cour.

La décision de l’hôpital de résilier la convention de stage n’était donc pas « disproportionnée », ajoute-t-elle.

* Le prénom a été modifié