Depuis l’apparition des premiers cas de choléra dans la région-centre du pays, le spectre de l’épidémie la plus dévastatrice ne cesse de tarauder les esprits des Bélabésiens. Une vive inquiétude c’est emparée de la population et la peur gagne du terrain. tout devient suspect : l’eau, les fruits, légumes, l’environnement qui prend par malheur comme poumon le mythique Oued de Mekerra et même le contacte humain.
Situé au beau milieu de deux rives urbaines, son odeur infecte n’a nullement besoin de demander l’hospitalité pour atterrir ou bon lui semble. Un terrain fertile et encourageant l’émergence de tout microbe. De par les molécules de tout bord véhiculés par l’air, ses moyens de transport sont multiples : mouches, insectes, moustiques. Le danger est désormais omniprésente favorisé par un comportement humain fruste d’accroître et alimenter sans limite cette frustration chronique.
De son coté, soucieuse de la gravité du problème et instruite par son autorité, la direction de la santé publique de sidi bel abbés, dans un cadre de prévention précoce, a entrepris des mesures de préventions contre les risques de cette maladie.
Des réunions de travail ont été tenues avec l’ensemble des directeurs des établissements hospitaliers, y compris le CHU docteur Hassani Abdelkader, pour prendre toutes les mesures préventives pour mettre en place une cellule de veille crise composée de directeurs des établissements hospitaliers et les responsables des différents services (prévention, médecine interne, service des maladies d’infectieuses, service de pédiatrie, la pharmacie centrale, et le laboratoire d’analyse)
L’objectif est de mobiliser le maximum de son personnel médical doté de moyens de protection contre cette épidémie tout en assurant des permanences dans tous les services, notamment le service de garde 7/7. Aussi prévoir, des salles d’isolations dotées de tous les moyens matériels nécessaires en cas de nécessité, des réactifs au niveau du laboratoire, pour les besoins d’analyses et des produits d’hygiènes au niveau de tous les services, pour éviter tous les risques de contamination possible.
Djillali toumi