Malgré une performance avérée de leurs systèmes informatisés, malgré le nombre impressionnant des agents travaillant dans cette organisme, malgré les moyens colossaux mis par l’état au profit des assurés pour une meilleure prise en charge, il en ressort malheureusement une nette détérioration des conditions d’accueil des assurées dans les agences et particulièrement celle de la bremère, sujet de notre papier actuel.
En effet, dès que vous arrivez le matin dans cette agence de la brémère, une longue et très longue file d’attente d’assurés tout age et sexe confondus vous dissuade de revenir le lendemain. Et le lendemain , c’est kif kif! pire encore , la salle est archi comble ,(ici à l’image), les bancs sont détériorés par endroits, si vous vous assoyez sur l’un, vous risquez de perdre l’équilibre et à ce moment là vous devez patientez presque trois heures d’attente pour que votre tour arrive enfin si vous manquez de chance, le réseau informatique tombe en panne alors , il faut revenir une troisième journée pour un traitement qui en toute logique pourrait être exécuté à distance.
Oui, il faut l’avouez et selon les plus avertis dans le domaine, la CNAS est probablement la meilleure, sinon la plus avancée en matière d’informatisation mais à voir ces chaînes qui se font et défont à longueur de journées , on dirait que cela avance à reculons, Jugez-en !
Au premier coup d’œil dans cette agence, vous remarqueriez qu’il y a quatre guichets , deux pour pour les accidents de travail et autres déclarations, les deux autres les plus touchés par les assurés , concernent le remboursement des frais médicaux, l’activation et retrait des cartes chiffa. Dans cette section de traitement, la préposée au guichet faisait apparemment un travail qui devait se faire en arrière plan ou à distance. Encore faudrait-il que quelqu’un en décide autrement !
Mais la chose qui frappe aux yeux du visiteur dès l’entrée dans cette agence, c’est le nombre de micro dispatchés un peu partout dans la salle (J’en ai compté une dizaine de moniteurs, comprendre de micros) or seuls deux agents (c’est à dire deux micros) qui sont les plus actifs et font face aux nombreux assurés pour la plupart, debout et quelques vieux ou malades assis maladroitement. Pour le commun des citoyens, il y va de soi qu’il y a forcément un dysfonctionnement quelques parts dans cette agence si ce n’est au niveau supérieur ou national.