Décidément , le président US n’en finit pas de créer le buzz et cette fois-ci, il vient de déclarer publiquement lors de sa conférence habituelle tout à l’heure en ce jour du 18 mai 2020 et devant le monde entier , qu’il prend de l’hydroxychloroquine (voir capture d’image de la TV ci-dessous) depuis une semaine et demi déjà (pour se prémunir contre le coronavirus semble-t-il) sur approbation de son docteur qui fait partie de la task force sensée superviser la pandémie du coronavirus aux USA. Une déclaration qui fait déjà polémique au sein de sa chaîne US préférée (Fox news) qui semble le contredire pour la première fois par crainte de représailles du puissant lobby pharmaceutique.
Bref, une déclaration lourde de conséquences dans le monde des laboratoires de fabrication des médicaments et surtout aux USA où le Coronavirus covid-19 frôle les 90 000 morts actuellement. Ces laboratoires ont tout fait pour déclasser l’hydrochloroquine au second plan (parce que moins cher), en plébiscitant le Remdesevir , un autre médicament antiviral (Américain celui-ci, qui coûte quelques centaines de dollars ,utilisé contre le virus Ebola) mais de moindre efficacité contre le coronavirus selon quelques sources par rapport au Plaquenil (forme commerciale de l’Hydroxychloriquine).
Pour rappel, l’hydroxychloroquine est administrée selon le professeur Didier Raoult de Marseille à plus de 900 000 patients annuellement pour traitement de la polyarthrite et qui semble être efficace également pour traiter le Coronavirus , lorsque administrée en association d’un antibiotique dès les premiers symptômes du Covid-19. L’Algérie avait déjà annoncé son administration dans les hôpitaux sous une forme de protocole autorisé par le MSP.
Ailleurs, aux USA et dans quelques pays occidentaux, l’on ce cesse de plébisciter le Remdesevir depuis quelques jours au détriment de l’hydroxychloroquine et à ce sujet, le laboratoire Américain Gilead qui fabrique Remdesevir, a autorisé uniquement ces cinq laboratoires dans le monde, à le produire en générique et vont le fournir à 120 pays. Cependant, il est clair que la déclaration du Président Trump risque de le déclasser aux USA de plus son coût très élevé pousse déjà un grand nombre de pays à se pencher vers le Plaquénil (médicament des pauvres) en attendant la mise au point d’un vaccin qui fait l’objet aussi d’une course effrénée par ces mêmes laboratoires.