L’association « E.S.P.A.C.E » de Sidi Bel-Abbes a consacré son rendez-vous mensuel de la semaine passée, à la pandémie du coronavirus qui frappe le monde entier et l’Algérie également. Cette rencontre qui se voulait tout d’abord une table ronde, a été organisée au niveau de l’hôtel Eden de Sidi Bel Abbes et fut animée par le Dr Driss Reffas sur un thème principal touchant la covid-19 et les moyens de prise en charge et particulièrement les traitements thérapeutiques des malades.
C’est ainsi qu’autour du Dr Driss Reffas, médecins généralistes, réanimateurs/anesthésistes et professeurs du secteur privé et public ont, tour à tour, étalé les principales difficultés rencontrées tout au long de ces mois de pandémie face à leurs patients . Mais avant d’entamer le débat, le docteur Driss Reffas , membre actif de l’association ESPACE souhaita la bienvenue à ses confrères et ouvra le débat en donnant la parole au Professeur Ziane, chef de service au CHU de Tlemcen.
Ce dernier a, dans son intervention, mis exergue le caractère inconnu de la Covid-19 mais surtout au manque d’expérience observé dans la prise en charge de cette pandémie à tous les niveaux. Il souligna avec insistance, les efforts individuels entrepris par le plus grand nombre des médecins et personnel soignant des hôpitaux pour parer aux insuffisances des moyens et surtout au manque de formation du personnel à ce type de catastrophe.
Quant aux médecins généralistes présents à ce débat, chacun étala sa propre expérience vécue avec ses patients dans son cabinet . Diminués des moyens de protection au tout début de la pandémie, ils affirment tous avoir affronté ce virus aux multiples retombés catastrophiques sur le quotidien de la population, avec courage et abnégation dans le seul et unique but de répondre aux exigences de leur noble métier.
Que ce soit au niveau du secteur privé ou public, un seul constat s’est dégagé de ce débat entre ces professionnels de la santé, c’était l’incompréhension et le manque d’information et/ou de visibilité face à un ennemi invisible qui créa la panique et la déroute au sein de nombreuses familles. Ces dernières ne voulant pas se diriger parfois vers les hôpitaux, rappliquent toujours chez leurs médecins. Bref, de l’avis général, c’était une lourde responsabilité à laquelle, ils devaient faire face sans hésitation.