« Le football est simple mais il est difficile de jouer simple ». CITATION
Le temps de l’âge d or, tel qu’ il était vécu par les petits bambins Benisafiens , dont la culture juvénile s’abrégeait en des activités sportives allant du basket -roi par excellence , elles sont suivit pour autant, par le football, qui échauffait grandement le quotidien de la population juvénile de Benisaf.
Nous étions petits, de véritables petits bambins croyant plus à l’art des joueurs de l’équipe de football de Benisaf « CSBS ». Les joueurs étaient pour nous des idoles à la hauteur, et à la dimension de la ville de Benisaf, Le sentiments « bambiniste » donnait l’ envie juvénile à l’imitation ,et à la glorification, qui se manifestait à la grande délectation produisant un modèle spécifique aux gosses pendant leurs activité « bambeniste » .
L’unique équipe : la CSBS avait un effectif bien garni de jeunes talents bien aimés, ils produisaient lors d’uné quelconque match tout les plaisirs humains que la ville souhaite et désir, cette jeune et belle équipe était piloté( directoire) en son temps par un policier « Motard » nommé « Bendimerad » qui nous a quitté il n y a pas plus longtemps. il était juste, droit et cultivait de par son pseudo-métier au sein de la CSBS la noble valeur de la discipline , l organisation, mais surtout l’ordre « Bendimerad » président de la CSBS était bien respecté par sa justesse, pour dire que celui qui cultive les bonnes manières ne peut recevoir, que la gratitude de la part de tout le monde, même en son absence. Feu Bendimerad avait fait de la CSBS une équipe de jeunes talents du ballon rond comme :
* le feu « Soussi abdallâh » :il venait de tirer récemment sa révérence .un véritable technicien inter-droit, de qualité physique, et tactique savait tissé un style de jeu lors d’ un match, il a été convoité par l’ancienne équipe d’Al-Asnam actuellement Chleff , avant de finir à la CSBS
* « Bezombo » : un ailier très athlétique, sa tète magnétisait au milieu des joueurs le ballon pour la renvoyer la ou il le faut la mettre. Il a été sollicité par la CRTemouchent Bezombo ne figure pas sur la photo, encore en vie et pratique en son âge le sport. Comme également « Kouider Hadj abderrahmane » un véritable maestro en milieu de terrain il vit actuellement à Paris( France).
* »Taggo » : un avant centre son unique effort est la finition, genre «Maeiller » de l’équipe nationale Allemande , son rôle est de dévier par tête, par crochets, par tir, le ballon vers la cage du gardien adverse avec des surprises qui font exclamer le public..
*Gayat : Allah Yarahmh, un jeune garçon, sec et mince à l’ allure dansante , son style de jeu est semblable à celui Belloumi , avec soussi abdallah en duo ,pendant le match c’est tout un grand plaisir, qui fleurir la compétition. Je ne vais pas tout citer les joueurs, nous pensons à « Moustache » qui nous a quitter aussi il était l’arrière gauche de l’équipe, dont sa fonction loin du carre 18, c’est d’arrêter le ballon et laisser partir le joueur adverse, et vis-versa sinon les deux car il ne peut existe une autre éventualité.
Pour en finir , il est inconcevable et impensable de ne pas citer le gardien de but nommé « l Ourssou » un « yachine » nerveux, dont le ballon ne passe que très rarement, il a été demandé comme gardien et sollicite par de grande équipe de l époque mais benisaf était son nid préféré » l ourssou » était aussi un grand basketteur un prof d’éducation physique dont la forme physique ne pouvait se séparer de son etre.
En fin chaque joueur de cette équipe du CSBS avait son style de jeu, son style de vie, et son style de camaraderie ,une équipe solide, soudée qui pouvait faire beaucoup d’exploit avec le peu de moyen qu’ elle avait ,d’autant plus que les joueurs avaient une foi d’ équipe ou l’ argent ne faisait pas la différence une équipe ,très solide, très technique, ou le plaisir de jouer face à un public acquis d’avance était plus fort que le mérite offert a ce club. Les matchs se jouaient les dimanches en fin de semaine dans des âpres midi au niveau du stade, actuellement occupé par le parc de la commune, il se situe en plein centre ville au niveau du quartier « Fillage Mourina » pas de gradins ni de tribunes, le stade limité par du grillage interne et des arbres en sa périphérie la majorité du publics regardait les match a partir des flans de montage.C’était une époque ,un âge, une culture, ou la vie se confondait de par sa génération dont aujourd hui, elle est en train de se rembobiner le passé avec un plaisir trop nostalgique .
BENALLAL MOHAMED