Le stade de sidi Djilali, en fait, est un exemple qui va résumer la situation de tous les stades de proximité de l’état du chef lieu de sidi bel abbés. L’état a dépensé des sommes d’argents colossales pour investir dans le développement local. Plusieurs stades ont été construits ou aménagés et couverts de pelouse de gazon synthétiques de déférentes générations.
Une véritable opportunité qui permet d’orienter les jeunes et même les plus âgés à pratiquer régulièrement une activité physique, source de santé, d’équilibre mental et social, de capacités à bien suivre les études pour les étudiants, de communication et d’éloignement des fléaux sociaux, notamment la drogue, les boissons alcoolisées, vol de câbles téléphoniques et électriques, vol de maisons, vol de portables et voitures et autres délits et crimes tel que formation de groupes de malfaiteurs, devenus un soucis sécuritaire. Un stade est donc un moyen d’une importance cruciale pour poser les fondations d’une société saine, unie et sociable, disposée à affronter toute épreuve de développement avenir.
Par grand malheur, ces aires de jeux souvent d’activités collectifs ont un rôle totalement contraire. Ainsi, les importants objectifs que l’état trace pour les atteindre pour le bienêtre de la société et du pays, dépensant des milliards de sentîmes et mobilisant des administrations et institutions, s’évaporent comme de la fumée devant un vent de tempête brutale. Une fois la responsabilité donnée à des personnes incompatibles pour des raisons d’incompétence criarde, ne répondant nullement à la réalisation des objectifs tracés et souhaités, chaque manœuvre, chaque attente de plus est non seulement une perte de temps mais surtout un pas au pied du précipice, avec l’illusion que c’est un pas de progrès vers l’avant ! La chute, après, est une évidence vers un suicide certain.
La population de sidi djillali avoisinant le stade à proximité de l’ancienne trémie compte plusieurs milliers d’habitants dont des jeunes étudiants au cycle moyen, secondaire et universitaires, ainsi que des chômeurs qui n’ont tous aucune ressource financière pour se permettre de payer le stade pour jouer dans un stade public appartenant à l’état et construit au profit de tous sans aucune exception. La jeunesse est donc tout bonnement privée de jouer sans payer, la mettant devant de rudes et graves épreuves. Comment se procurer de l’argent pour jouer » régulièrement » au moins trois fois par semaine ? L’équivalent de 6.000,00 da par semaine. Le recours aux différents délits et crimes devient donc une probabilité manifeste parmi tant d’autres. La consommation de drogue, de boissons alcoolisées et leurs ventes seront aussi une autre alternative, pour soit échapper du vide au cas où ils sont privés de jouer ou se procurer de quoi se permettre comme argent pour jouir d’un bien garanti normalement gratuitement par l’état.
Ainsi, les grands projets tracés par l’état à travers ses autorités locales concernées basculent comme un tournant brutal de la manivelle vers un imprévu irréparable. L’association sportive »SARII » a montré ses limites dans la gestion du stade. Depuis l’inauguration du stade cela fait plus de deux ans, seulement une soixantaine de vétérans sont autorisés à jouer dans le stade régnant avec force comme des maitres, ainsi qu’un nombre très réduit de jeune certainement appuyés par chance des parents suffisamment aisés financièrement. Comme si le grand quartier de sidi djillali ne compte que 60 habitants. Quelle aberration !
Cette liste »chasseuse », repartie sur 07 jours de la semaine est composée »d’amis » des membres de l’association. Elle a été confectionnée dans un cafeteria située devant la trémie en l’absence des autorités de la mairie et des autres associations privées du droit de roulement le cas échéant. Malgré ces contraintes, cette liste a été quand même approuvée par les services de la mairie. On a essayé de comprendre les raisons de cette situation auprès des membres de l’association concernée. À chaque tentative, la balle est rejetée vers la mairie, qui est selon eux la responsable à travers Mr Benyamina Ahmed qu’ils citent à chaque fois qu’ils se sentent agacés, qu’on a essayé de contacter par téléphone, sans résultat. Le stade est devenu une propriété privée témoignent le reste. Sa gestion commence a suscité la colère des personnes exclues, privées d’un droit public. L’intervention des autorités s’inscrit donc dans la prévention. Elle devient urgente. Certaines équipes sont programmées deux fois par semaine. La liste sur papier n’est qu’un leurre accroché sur le pied d’un poteau électrique dont tout le monde à cesser d’y croire.
Djillali Toumi