Parfois on rend hommage à de grandes actions quand les auteurs disparaissent à jamais et on finit par les regretter à cause de petites raisons puériles ou des disputes de cuisine omettant l’essentiel à savoir leurs oeuvre.N’est-ce pas juste de tordre le coup à cette ingratitude et de dire la reconnaissance est meilleur du vivant de celui a qui on veut rendre hommage…Cet introduction ne se veut pas une langue de bois mais de traduire un long parcours avec ses hauts et bas , sa grandeur et sa misère et aussi de ne garder que les belles choses qu’on a partagé , après ce sera la place aux souvenirs , bon ou mauvais . Disons que c’est pour garder un bon souvenir .A sidi bel abbès une personnalité artistique émerge et laissera pour longtemps une marque spéciale parmi les artistes du théâtre . C’est M Assous hacène l’actuel directeur du théâtre dont il s’agit qui depuis 2003 a vraiment révolutionné la gestion et la façon de travailler dans l’entreprise publique à caractère commercial et industrielle structurant une mentalité de professionnel tant technique que psychologique. Bien entendu il va s’en dire que cette aventure a généré des détracteurs, chose positif quand on sait que chez nous c’est comme de l’oxygène et c’est
ainsi qu’on mesure un succès ou un échec par ses détracteurs . Assous est avant tout un comédien et un metteur sn scène et très vite il a compris qu’il s’agirait de s’entourer d’un staff performant à commencer par son administrateur M. Benamara Mahi lequel aussi est poète et auteur de théâtre et ensemble ont su insuffler une nouvelle dynamique par une approche bien dosée et évolutif allant jusqu’à mettre au point un vrai infrastructure très pros , il n’y a qu’à visiter les lieux pour s’en rendre compte …Avec
un bon répertoire dont le plus bel ouvrage aura été « La poudre d’intelligence » mise en scène assuré par assous lui-même et une pléiaide de jeunes avec entres autres Jellab abdellah un comédien de talent
, maitrisant humour et répartie avec brio ,Abdelkader djeriou superbe dans son rôle de Djeha , de nawal
benaissa très en verve dans la peau de attika et les autres auront briller lors du festival national d’Alger , faisant étonner même les plus grands metteurs en scène du machrek présent à Alger pour dire qu’à bel abbès il existe une véritable pépinière , une mine d’or parmi les jeunes artistes entre autres khadidja abdelmoula , merbouh abdelillah , lesquels ont figuré dans la malhama de « ALA Khoutat El Ajdad » mise en scène de Azzedine Abar qui soit dit en passant a brillé dans son spectacle « Falso » . Nos jeunes petits capés s’en sont revenus avec des trophées . Ceci pour montrer s’il en est que cette réussite est dû à une bonne volonté générale qui démarre du portier au directeur , aventure collective , résultat collectif , une équipe soudé , tout en notant qu’évidemment beaucoup de chose reste à parfaire , ceci n’est pas le propos de notre sujet . On dira que M.Assous ahcène a vraiment fait aboutir son projet artistique, perspective qui devait transformer le trsba en chantier pour les artistes de la scène. On peut dire que promesse a été tenu quand par exemple des musiens ont été dans le coup à l’exemple de Omar Assou dans « Falso » , Ghani Mahmoudi dans « alamout » , Hamid Djili dans le spectacle « larmes de lune » , Lotfi Attar dans « modern’s time » sans parler des amateurs qui se produisent dans le cadre du théâtre pour enfants . Le printemps est réservé à la rencontre du festival professionnel local organisé chaque et qui constitue un grand rendez vous pour le théâtre algérien , çà aussi il faut le mettre à l’actif de cette équipe la plupart encore en rodage pour affirmer qu’une entreprise aussi a besoin de compétence et non de valeur abstraite au coin d’un café en train de pointer du doigt ceux qui suent pour atteindre ce que cherche le public , avoir un théâtre digne de la ville. Il faut rendre à César ce qui apartient à césar , il faut honorer cette trajectoire depuis 2003 , cat c’est toute une ville qui en bénéficie….Notons que la troupe bélabésienne a figuré en Jordanie , Syrie , au Maroc Alors rien ne sert de courir, il faut aller à point. Le TRSBA à bonne réputation, préservons cet acquis, de toutes les façons les jeunes ont pris le train en marche. Ils sont tous en situation de fouler les planches du TRSBA pour peu qu’ils prouvent leur talent…
Bel abbès a le sens du théâtre , elle sait reconnaître l’un des siens..M. Assous Ahcène ,
Bel abbès se souviendra de toi …
oui mais,il ne faut se contenter de cette autosatisfaction, le chemin de la création et de la créativité est interminable , dur, épineux, et plein d’obstacles . bonne chance les artistes….