Les habitants du centre ville peinent à accéder à leurs foyers respectifs et pour cause , toutes les rues et ruelles y menant sont squattées par le marché sans cesse croissant sinon pressant de l’informel . Pour s’y rendre, les habitants du capitaine Abdelhadi , par exemple , sont soumis régulièrement à une véritable opération de gymnastique confrontés aux klaxons assourdissants des véhicules , et les immondices des objets de tous genres, étalés à même sol, ils ne savent où donner de la tête. De même, pour les habitants de l’avenue commandant Ferradj où les marchands d’un autre âge s’y sont installés confortablement . Il est assez difficile pour un piéton de se frayer un chemin quelconque au milieu d’un brouhaha indescriptible entrecoupé souvent par des altercations violentes parfois sanglantes. Si pour les jeunes ça marche un tant soit peu, pour les vieux c’est tout simplement un calvaire . Il faut jouer aux coudes pour terminer son chemin sinon contourner ou encore enjamber tous les objets parsemés sur le sol . Circonscrit il y a quelques années à la rue Emir Adelkader, l’informel est si bien parti pour se diriger à tout de point de vue vers le centre ville. Le chômage ainsi que le manque de perspective restent à tout point de vue, les facteurs aggravants un tel phénomène qui prend chaque jour un peu plus la forme d’un fléau .