À quand une réfection de la cité des médecins

DSCF1236À première vue dans cet hiver l’on ne peut que constater que la cité des 86 logements à Sidi Djillali connait une profonde dégradation. Les eaux célestes intenses qui tombent harmonieusement faisant le plaisir des fellahs offrant un paysage saisonnier sublime poétique, perdent de leur beauté romantique une fois sur terre. Elles n’arrivent plus à trouver le chemin des civilisations et sombrent dans l’errance. L’asymétrie causée par l’absence de stratégie des ‘’architectes des urnes’’ issues de bourrage font le plaisir des dégringolades du songe d’un aménagement urbain et de développement du territoire.

DSCF1226La voirie, les chaussées, le bitume demeurent de simples termes dans le monde de l’embellissement et la réfection dans la planète terre de la MEKERRA. La commune, la daïra, la wilaya et leurs dérivés dans la chaine de l’administration qui s’écrient une réconciliation et ont de prêt ou de loin un rôle à jouer demeurent à leurs tours des outils de tractation de mensonges qui œuvrent surtout pour la survie d’un système qui fait froid au dos et éloigne tout espoir de concilier le citoyen.

DSCF1238Une cité livrée depuis 1994, impossible de croire que depuis tout ce temps qui comptabilise un nombre considérable de mandat successives, la cité des 86 logements à Sidi Djillali demeure toujours inconnue pour ces ‘’Zélus’’ dont certains ont fait une carrière dans le tourbillon infini de la représentativité.

Les cours d’eaux causés par les fortes pluies ne trouvent nulle part où aller que de barricader les accès aux immeubles. Les habitants en ont, en plus du malheur d’être mal représenté et mal servi par des prévaricateurs, le malheur de supporter les supplices de la nature pendant plus de 19 longues années.

De gigantesques flaques d’eaux sont formées de partout. Les locataires vivent une interminable tracasserie. Sortir et revenir pour les besoins quotidien est devenu un véritable calvaire pour ces locataires avec leurs enfants à bas âges. Pas un jour ne passe sans que l’on se trouve affronté à des épreuves de cascades et de bondissements à la ‘’sauterelle’’ et gare aux fausses estimations. AZZEDINE KHELLADI nous confit que son fils cadet âgé tout juste de 5 ans entre souvent à la maison mouillé jusqu’au coup à son retour de l’école. « Les flaques d’eaux sont immenses et pas moyen d’échapper » s’écrie-t-il.

DSCF1223L’hiver c’es la boue qui impose sa compagnie désagréable. L’été la poussière n’aura pas besoin de demander l’hospitalité des locataires pour nicher à même les cuillères pendant les repas. Pour les autres saisons, le printemps et l’automne nous racontent les locataires, elles sont inconnues. Le gigantesque espace présumé vert et poumon des cités avoisinantes sur la partie supérieure du lycée HASSANI HOUCINE tout prêt aussi d’une école primaire donne l’air d’une parcelle de terre ravagé par une bombe nucléaire qui a suspendu toute éclosion d’une herbe d’espoir.

De certaines révélations, le passage de la servitude GAZ pourrait être supprimé avant la fin de l’année 2013. Les habitants craignent de plus de leur fardeau que cet espace vital soit remis pour la construction d’autres immeubles qui vont étouffées tout ce périmètre et les cités voisines.

L’état des ruelles et les chaussées crevassées totalement défoncées. Le paysage des alentours de la cité ‘’des médecins ?’’ Est dans une dégradation scandaleuse. Les locataires ont adressé une requête aux autorités compétentes, à leur tête Mr le wali, dont nous détenons une copie.

Djillali Toumi

(2 commentaires)

  1. Dites-moi, ce sont des photos prises dans le chef lieu de la Wilaya de Sidi Bel Abbés…en décembre 2013..??? Hé bien….!!!! ça se trouve sur quelle planète…?? Une cité des Médecins en plus….!!! il n’y a pas d’association pour ce quartier…..??? 10 ans…..!!! Enfin, je ne trouve rien à dire…!!

  2. comme habitant de la cité, cela fait 10 années que j’attends cela! depuis sa construction en 1994, la cité se trouve dans un état lamentable sans que cela ne retienne l’attention des pouvoirs publics lesquels semblent occupés à d’autres tâches plus rentables.
    Il n’est que déplorable de voir une cité dite “des médecins” patauger dans les eaux pluviales alors que l’aménagement des cités urbaines fait partie des prérogatives des pouvoirs publics censés veiller à l’amélioration du cadre de vie du citoyen… ou alors faut-il être d’un parti ou d’un autre? Être CITOYEN ne suffit-il donc pas?
    Encore déplorable de laisser des terrains sans aménagement aucun laissant se déchainer les passions que l’on connait .
    En tant qu’habitant de la cité et citoyen de la ville de Sidi Bel Abbés, j’attire l’attention des pouvoirs publics pour la prise en compte de notre cité dans le programme d’aménagement ; toutes les structures de l’habitat se trouvent concernées pour un urbanisme durable: bitumage, voiries, conduites d’eau anciennes à l’origine de fuite d’eau, aire de jeu et espace vert.
    L’espace appelé communément “servitude gaz” devrait constituer une “ceinture verte” par l’aménagement d’une aire de jeu et la plantation d’arbres.
    La cité étant délimitée par pas moins de trois infrastructures de l’éducation (02 écoles et un lycée) , ce qui devrait inciter à plus d’égard par l’aménagement de l’espace environnant.
    Voilà donc nos responsables qui ne pourront ignorer notre cité et partant ces écoliers et lycéens…pour un urbanisme durable.
    C’est bien d’étaler la ville mais l’aménager serait meilleur, messieurs!
    Encore une fois je salue l’équipe de BAI et tout support de l’information de proximité …RIEN QUE POUR PORTER LA PLUME DANS LA PLAIE. A bon entendeur salut!

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