Après le Mali, l’Algérie affirme qu’elle a capturé des agents de l’EI

Dans son édition d’hier, le “Bric Post” rapporte que “Les forces de sécurité algériennes, qui ont été en état d’alerte élevée depuis les attentats terroristes de Paris la semaine dernière, disent qu’ils ont capturé trois militants de l’État islamique (ISIL ou ISIS).

Les Brigades anti-terrorisme ont capturé ces hommes dans le sud du pays, près des frontières avec le Niger et le Mali.Ces hommes collectaient des fonds et recrutaient des jeunes hommes au profit de l’EI et du groupe terroriste local appelé Jund Al Khilafa, également associé à l’État islamique.

Cette annonce intervient moins d’une journée après que le groupe extrémiste islamiste El Mourabitoun, qui avait prêté allégeance à l’EI en mai de cette année, a attaqué l’hôtel Radisson Blu dans la capitale malienne, Bamako tuant et blessant des dizaines.Plus de 100 autres otages, dont de nombreux étrangers, dont 20 Indiens, ont été secourus par les forces françaises et maliennes vendredi soir.Le nombre de morts se situe maintenant à 29, selon les casques bleus qui ont ratissé l’hôtel à la fin de l’attaque.

Vendredi soir, le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté une résolution initiée par la france appelant la communauté internationale à prendre «toutes les mesures nécessaires» pour lutter contre l’EI, qui est décrit dans le texte comme “constituant une menace mondiale et sans précédent à la paix internationale”.
La récente flambée de violence et la pénétration des membres de l’EI en Libye post-Kadhafi a conduit à l’instabilité de certaines régions d’Afrique sub-saharienne, créant des zones vides qui ont été usurpées par les milices, dont certains ont des liens avec Al-Qaïda et l’État islamique.Un groupe qui a prêté allégeance Al-Qaïda au Maghreb (Aqmi) avait lancé une attaque contre l’usine de traitement de gaz d’In Amenas, dans le sud Algérien, près de la frontière libyenne en Janvier 2013, prenant en otage plus de 130 personnes dont beaucoup étaient des étrangers.Cela a conduit à une impasse qui n’a pris fin qu’après l’assaut donné par les forces spéciales algériennes qui s’est terminé par un grand nombre des ravisseurs tués et un nombre indéterminé d’otages ont également été tués.

Zone Mortelle

Les extrémistes islamistes disent que l’attaque de Bamako était en représailles aux opérations militaires lancées par les forces maliennes et françaises dans le nord du pays, le long des frontières algériennes et du Niger.

La France a envoyé des troupes à son ancienne colonie en Janvier 2013 à la demande des officiels de la capitale Bamako et avec la bénédiction du Conseil de sécurité des Nations Unies, pour combattre les groupes rebelles islamistes qui avaient envahi le désert au nord du pays près d’un an auparavant.

Le Mali a sombré dans le chaos à la suite du coup d’État en Mars 2012 par des officiers militaires qui étaient insatisfaits de la façon dont l’administration civile négociait avec la rébellion touareg dans le nord, appelant à l’indépendance de l’Etat.
La campagne militaire a été interrompue créant ainsi un vide qui a été rapidement comblé par les rebelles d’Ansar Dine qui ont repoussé les Touaregs et imposé une contrainte sévère de la loi islamique; Ils ont ensuite commencé à prendre des villes dans leur offensive vers le sud.

Les troupes françaises ont réussi à repousser les islamistes sur les territoires qu’ils occupaient, tuant des centaines d’entre eux dans le processus. D’autres ont fui dans le désert et les montagnes.

Le BRICS Publie avec des informations d’agences de presse

Traduit par A. JABLI