Pays du Golf : Aucun réfugié Syrien

“Entre le déluge des bombes de Bachar El Assad ou  celui de l’organisation  islamique qui dans tous les cas, tomberont sur nos têtes à 99 % et le risque d’être noyé dans la mer” alors ce choix était tout indiqué pour cette famille Syrienne  qui a décidé de fuir l’horreur dans leur pays en guerre.

Le deuxième choix bien qu’il semble être moins douloureux pour des dizaines de milliers autres réfugiés Syriens ayant réussi le pari mais malheureusement bloqués en Hongrie, n’ a pas été sans laisser de traces indélébiles sur l’opinion internationale  après que le monde entier s’est réveillé avant hier, sur les images touchantes du corps sans vie d’un enfant rejeté sur les cotes Turques. Une image qui a ébranlé le monde entier et l’occident en particulier. Il s’agissait du petit Aylan trois ans, petit enfant Syrien qui était accompagné de son frère de cinq ans et leur mère, ils ont été tous morts, noyés en haute mer alors qu’ils tentaient de quitter la Turquie sur une embarcation de fortune en direction d’une ile de Greece. Leur tante résidente au Canada qui les a assisté financièrement pour payer les différents passeurs vient d’avouer que son geste : “ils peuvent être probablement en vie aujourd’hui si je ne leur ai pas envoyé d’argent” avait-elle dit à la presse avec une vive émotion.  Leur père était arrivé à la ville-frontière Turque de Suruc avec leurs cercueils en vue de les inhumer à Kobané, leur ville d’origine.
petit_aylan
Si le monde entier a réagi à cette tragédie en modifiant subitement leur opinion ou vision pour l’accueil massif de ces naufragés ou réfugiés Syriens, les pays du Golf (Arabie Saoudite,Qatar,Emirats et Koweit) sont restés inébranlables depuis les débuts de l’exode Syrien. Ils n’ont à ce jour accueilli aucun réfugié Syrien puisqu’ils leur imposent un visa, papier qu’ils ne le trouvent nul part ailleurs dans une Syrie en Ruine.

“c’est choquant” , Rapporte le “Washington Post” d’autant plus “qu’ils ont contribué à créer cette situation apocalyptique en participant au financement de la rébellion mais ce qui choque encore plus, c’est la proximité relative de ces pays à la Syrie, ainsi que les incroyables ressources dont ils disposent pour y faire face. Aucun de ces pays n’est signataire de la convention de l’Organisation des Nations Unies de 1951, qui définit les cas d’un réfugié et énonce ses droits, ainsi que l’obligation des États à les prendre en charge.