Parlons de tourisme, il est temps. Une journée régionale à été organisée cette semaine à la ville de sidi bel abbés sur l’étude du tourisme. Des experts dans le domaine ont assisté à cette journée pour débattre les différents sujets liés à ce moyen devenu vrai levier de croissance économique, évaluer son niveaux, prendre connaissance de ses carences, amorcer des moyens pour le booster vers son vrai objectif à répondre à une économie en défaillance avec les hydrocarbures.
Sidi bel abbés possède l’hôtel Eden, 3 étoiles selon des révélations du directeur du tourisme, l’hôtel Beni talla, 2 étoiles et le reste des hôtels sont carrément privés de parking à autos. Les ‘’visiteurs’’ qu’on se trouve obligé d’appeler touristes doivent stationnés leurs voitures quelques parts, là ou la chance leur aurait sourie et si par bonheur les teneurs de gourdins sont gentils et bien tolérants. Les concernés continuent à penser qu’il suffit tout juste de posséder des hôtels pour pouvoir parler de tourisme !
Si le tourisme est aujourd’hui considéré comme un levier incontournable pour booster l’économie du pays en place des hydrocarbures, alors il ne peut être réduit à la ‘’couche’’… et quelle couche ! Le tourisme c’est de l’activité et surtout jamais le sédentarisme. C’est un art dans un ensemble artistique ou l’envi de voyager, de s’adonner à une pratique sportive, d’admirer les paysages environnementaux et de contempler le patrimoine, prime.
Bel abbés manque de lieux ou s’implantent la recréation. Les stations touristiques sont introuvables. Ce déficit affreux en tout ou presque, a créé des vices, des tensions, et des emplois de gardiennage sauvages qui ont favorisé ce déchirement. L’absence des nécessités a provoqué la recherche de remèdes de comblement.
Le parc automobile a explosé dépassant de loin les prévisions. La demande a transcendé l’offre. L’interdiction a été enfreinte et remise à l’affront. Les automobilistes ne respectent plus les trottoirs colorés signifiant l’interdiction de stationnement, les plaques de stationnement par intermittence.
Toutes les rues sont pleines de gauche comme de droite. Aucun quartier n’est épargné. Et quand la place manque, comme c’est souvent le cas, l’habitude devient un droit. Les trottoirs sont tout le temps squatté jour est nuit. Les piétons sont confrontés à un reel dilemme. Des voitures sur le trottoir et d’autres au flancs de la route, les piétons se voient obligés d’emprunter la deuxième position, bien au milieu de la route, s’exposant continuellement à de réels dangers d’accidents.
Si cette situation insupportable est restreinte, vécue seulement entre nous résidents de la ville sinon du pays, que serait le cas si des touristes viennent de tous les pays du mode pour différentes activités touristiques !! Comment peut-on assuré un confort touristique si les commodités les plus élémentaires sont introuvables et ne peuvent satisfaire même pas la population locale, à l’image des toilettes publiques qui nous déshonores et font de nous une société piteuse. Alors de grâce, avant de parler de tourisme, commençons par trouver ou stationner nos propres véhicules !!
Djillali T
Circuit des égouts de la mekerra…hhh
Un coup de balai pour tout la ville avant de parler de tourisme
Salam !
Le fiasco du « Chems » d’Ain El Turck devra-t-il être considéré comme un précédent dans cette petite ville balnéaire d’Ain El Turck où les parties prenantes du secteur touristique local et régional furent écartées et la logique d’ acteurs dévoyée ? Devant une nouvelle politique rigoriste de l’Etat et ses structures ,les séminaires et journées d’études non rentabilisées ne feront plus marcher l’hôtellerie de la nomenklatura des factures pro-format ! Même l’USMBA se sent flouée dans cette aventure !
Il faudra repenser aux opportunités locales (Aérodrome,Tessala,micro-climats,agroalimentaire,mobiliers urbain et rural,sites mémoriels) et aux.. »Circuits de la Mekerra » en associant l’administration locale(APC-APW) , les associations représentatives de la société civile, enfin mettre la main à la poche pour attirer les Tours Opérators et rendre l’ascenseur …aux lourds budgets de la planification du territoire !
« La fourchette n’a pas comme logique seulement… le buffet !!! » Comprendront les monteurs de projets !
Merci à Mr Djillali T de faire partie du diagnostic d’un territoire souvent enclavé par la planification institutionnelle !!!