Laissez-moi vous dire que Sidi-Bel-Abbès ne pourrait pas être fière d’elle-même lorsque ses pourfendeurs rétorqueront qu’il n’est pas usité de mettre la clef sous le paillasson d’un lieu de culture tel qu’une bibliothèque. En effet, « Paroles et Écriture », réalisée avec la vaillance, le courage et la détermination de quelques femmes de notre cité se meurt, me dit-on faute de moyens financiers et de sponsors capables de la mettre à flot.
Le bouche à oreille me laisse entendre qu’un seul bienfaiteur persévère dans son désir de prendre en charge la moitié des frais assurant la bonne marche de l’édifice ; n’étant pas autorisé à en parler, je laisse son nom à la discrétion des amis de BAI. Pourtant, les locaux de cette bibliothèque abritent régulièrement une cérémonie au cours de laquelle on honore la mémoire de vieilles gloires de la ville dans les domaines les plus divers à l’initiative d’un groupe de dévoués à la cause du prestige de la cité. Sans vouloir refroidir leur ardeur, je leur suggère d’orienter leurs efforts sur une cause plus louable et qui a trait à l’avenir de nos enfants sans pour cela effacer le passé de leurs parents.
Cette Bibliothèque ne peut pas être abandonnée à son sort ; il est du devoir de chaque bel-abbésien de contribuer à sa relance en suscitant la pérennité d’un mécénat local apte à s’engager soit par des dons individuels soit par des sponsors publics ou privés. Nous laissons le soin au débat de définir les voies et moyens pour la concrétisation de l’objectif de redynamisation dont la ville sera immanquablement le premier et dernier bénéficiaire.
Pour conclure, je ferai mien, d’une part le titre de l’Editorial de » Révolution Africaine », paru en 1964, signé Mohamed Harbi et qui s’intitulait alors « On loue les mérites des morts pour mieux enterrer les vivants » et, d’autre part la déclamation de Jacques Brel dans son tube « Seul » où il dit : « On est dix à défendre les vivants par les morts, mais cloués par leurs cendres au poteau du remords, on se retrouve seul. » Ne laissons pas place à la solitude culturelle.
Il est agreable par les temps qui courent de constater que la sagesse prend le devant sur l’egocentisme et BAI nous a donne un preuve sur l’objectivité qui regne au sein de son equipe je fais allusion à cet article où BAI partage l’avis de son confrere VDSBA.Voila une solidarité commune pour une association belabesienne celà nous fait enormement plaisir de voir et constater que nos 2 sites belabesiens font honneur à leur combat de tous les jours informer et se battre pour une communion et un ideal basés sur l’amour de notre cité