La date du 24 février 2012 marque  une double commémoration celle de la création de la centrale syndicale UGTA il y a 56 ans et la nationalisation des hydrocarbures, il ya 41 ans et c’est cette journée que  choisi généralement le président Abdelaziz Bouteflika pour s’exprimer directement au peuple ou indirectement par son conseiller comme ce fut l’année passée où il était question de lutter contre  la corruption et les pratiques parasitaires et la fraude .Cette année , c’est lui même qui s’est exprimé dans son déplacement à Arzew hier,devant une parterre de plus de 1000 travailleurs de Sonatrach et autres citoyens,en passant par le Centre de développement des satellites (CDS) relevant de l’Agence spatiale algérienne (ASAL) à Arzew. Le président a souligné que les prochaines élections législatives du 10 mai prochain seront un tournant décisif dans la vie politique Algérienne. Il a insisté sur ” la neutralité totale de l’administration et le sérieux des commis de l’Etat dans l’accomplissement de leurs missions et leur plein engagement à l’application de la loi et à la mise en œuvre des décisions de justice “. Dans un autre contexte , le président avait déclaré que quiconque qui  sera versé dans une tentation de fraude , sera sanctionné , il l’a répété trois fois.” Notre pays passe par une période d’édification et de renouveau, dans une conjoncture internationale marquée par des mutations politiques,, des tensions sécuritaires, des crises économiques et des interventions étrangères “, a ajouté le chef de l’Etat, et d’indiquer que le peuple algérien ” a atteint un niveau d’éveil, de conscience et de maturité qui lui permet d’appréhender les dimensions et les défis du contexte actuel “. Il  a insisté également à ce que l’électeur fasse le meilleur choix s’il souhaite que les choses changent.Mais il faudrait dans ce cas là  que les partis politiques accompagnent ce discours en présentant des candidats crédibles, compétents et honnêtes.Car le président  a voulu probablement insinuer ici qu’une APN  d’une même composante  que l’actuelle ne sera jamais en mesure de relever les défis qui s’annoncent difficiles à même de répondre aux exigences et attentes citoyennes.

Aussi faut-il le souligner,avec un matelas financier qui ne cesse de grossir d’année en année il a été estimé à 182 milliards à fin décembre 2011 , l’Algérie demeure un pays à faible croissance économique réelle et où la valeur ajoutée dans de nombreuses entreprises reste tributaire d’une large importation à fortes valeurs.