Ça parait banal et surtout normal pour le commun des citoyens qui passe devant la CCLS de Sidi Bel Abbès sise à une dizaine de mètre de la gare ferroviaire. L’image prise au hasard, il y a quelques mois lors des récoltes, montrant des milliers de pigeons sur le toit de l’édifice est un peu impressionnante et interpelle plus d’un d’entre-nous.
Alors ! et si on fait un petit calcul d’épicier pour connaitre la quantité de blé ingurgité quotidiennement par ces oiseaux ? Une part divine dites-vous !
Pourtant la nourriture de ces pigeons non seulement existe dans les champs qui se trouvent à moins d’un kilomètre de cette coopérative mais aussi dans plusieurs places de la ville où les riverains s’amusent à les faire nourrir grâce aux morceaux de pain jetés ou trouvés dans les poubelles.
Tenant compte qu’un pigeon consomme quotidiennement 20 à 30 grammes de grains par jour, ces pigeons en absorbent presque un quintal de blé tendre ou dur par jour, disons plus de 3000 DA. La question qui découle de ce raisonnement est en quelques sortes d’origine curieuse: Les responsables de ces CCLS en tiennent-ils compte de ces écarts creusés dans leurs bilans annuels?
Des pertes immenses de cet autre « or noir » serions-nous forcés de le dire et il y en a même excessivement si l’on se base sur les non-dits concernant les autres pertes qui s’opèrent lors du déchargement du blé dans les canaux et soutes sous les silos.
Pour être bref, ceci nous interpelle d’une part pour la simple raison que l’Algérie importe cette denrée, très sensible de la planète. D’autres parts, le PDG de l’OAIC (organisme responsable de l’importation des céréales) a, lors de son passage à la radio nationale il y a quelques mois, insisté que tout quantité perdue de cette denrée est inacceptable d’autant plus qu’elle est achetée en devises fortes. Alors CCLS à vos canons !