C’ÉTAIT UN 16 JUIN 1982 ….Si GIJON M’ÉTAIT CONTÉ *

Intéressant article de notre ami Djillali C. paru sur BAI le 16 juin 2010 , que nous reprenons à la veille de la rencontre contre une équipe que nous avons battu aussi facilement que prévu, il y a 32 ans. Oui! tous les espoirs sont permis

Comment en cette période où le football est le dénominateur commun des foules mais aussi de plusieurs décideurs et autres créneaux porteurs et surtout avec la présence de notre équipe nationale “fi bled Pelé” ne pas évoquer voire se remémorer ce mardi 16 juin 1982 à Gijon en Espagne quant les Assad, Belloumi, Madjer et autres Dahleb terrassèrent l’ogre Allemand dans les asturies au nord de l’Espagne où se déroulait la coupe du monde de football que remportèrent ces mêmes Allemands qui usèrent de subterfuges avec leurs cousins Autrichiens pour nous écarter de ce premier tour, c’est dire que les combines et les coups bas ne datent pas d’hier.
Depuis la Fifa a réagi en faisant jouer les rencontres décisives à la même heures.Autre faits,Le pénalty sifflé pour les égyptiens en demi finale de la CAN 2010 et qui fut objet de controverses a vu grâce à l’Algérie un sérieux amendement que nous avons déjà abordé.

Gijon c’est tout un pan d’histoire, c’est aussi “Jibouha Yal ouled “, la liesse qu’on a du revivre plus intensément en novembre 2010 après Oum Dorman,Depuis notre jeunesse et beaucoup pour ne pas dire la totalité des citoyens sont en droit de s’attendre à une autre liesse ce vendredi face au géant Allemand.

Nous avons le droit d’espérer une réaction sans verser dans aucune polémique stérile.Après tout,nous revenons de loin et il y a quelques années, l’objectif de qualification au second tour de ce mondial ne figurait dans aucune calende car même des équipes de secondes zones se promenaient au stade du 5 juillet en nous ridiculisant et surtout nous barraient la route en coupe d’Afrique, aujourd’hui c’est légitime d’attendre une victoire qui demeure footballistiquement parlant possible et une défaite n’est pas synonyme de fin du monde.

 

* Dates et noms (en gras) ont été modifiés

Pour terminer, nous reprenons le dernier commentaire d’une lectrice de BAI (Mijo) pour souhaiter à tous nos  (lectrices et lecteurs) musulmans à travers le monde qui nous suivent, un heureux et bon mois de carême.

“En ce mois beni du Ramadhan qui nous rapproche du droit chemin, j’implore Allah swt pour qu’Il accepte notre jeûne et qu’Il nous comble de Sa Clémence et de Sa Miséricorde. Qu’Allah vous préserve et vous couvre de sa grande miséricorde. Amin.”
MIJO

4 thoughts on “C’ÉTAIT UN 16 JUIN 1982 ….Si GIJON M’ÉTAIT CONTÉ *

  1. A l’occasion du mois sacré, je m’incline devant Dieu tout puissant lui demandant de nous accorder, en cette occasion, la piété, la sérénité, la paix et la fraternité. Puisse la paix sérénité habiter les cœurs et la paix s’installer durablement, éternellement partout dans le monde.
    Ramadhan Moubarek Karim
    Fraternellement

  2. Effectivement, j’ai le souvenir du match truqué entre les allemands et leurs cousins autrichiens…!!! Quel fiasco….!!! Quelle honte…!!! Et dire que la triche est aussi une spécialité des pays développés dits civilisés….!!!

    Même si notre équipe a fait l’essentiel, on aimerait bien qu’elle venge l’équipe de Khalef (1982) avec les: Madjer, Belloumi, Assad, Merezkane, Dahleb, Korichi, Guendouz, Cerbah…etc….!!! Et puis notre équipe a montré qu’elle était parmi les meilleures…….. rien à envier aux autres teams…!!!
    Le Ghana a failli battre les allemands, donc la mission des verts n’est pas impossible…! Mais, effectivement, une défaite n’est pas synonyme de fin du monde…..!!!

    Allez les verts……
    One Two Three Viva l’Algérie…!!!!

  3. En ce premier jour de Ramadhan, et à quelques heures de l’Iftar, au moment où certains n’ont peut-être pas encore fait leur choix entre Chorba et H’rira pour entamer la rupture du jeûne, et alors que nos mères ou nos épouses s’affairent déjà en cuisine à nous mitonner ces plats dont les senteurs enfouies dans les plis de nos mémoires nous reviennent au fil des années, mes premières pensées sont allées vers Mohamed Medjahed, Rahimahou Allah, l’ami d’enfance d’El Graba et l’ancien camarade de classe à Sidi Bel Abbès, Momo pour les intimes.

    C’était un fin spécialiste de la gastronomie algérienne et un grand journaliste de la table, parti trop vite avec ses secrets, au faîte de son art, avec le rêve brisé et le projet inachevé d’écrire son œuvre qui concilierait les secrets de la cuisine nationale et la découverte culturelle et historique des plats typiques des différentes contrées algériennes .

    Aussi, en hommage à sa mémoire, j’ai exhumé de mes cartons un article qui me vint spontanément à l’esprit, et paru dans la rubrique « Meïda en Liberté » paru en septembre 2009 et consacré à l’histoire d’un aliment-dessert très populaire en Algérie nommé Qalb el Louz (ou Chamia), une véritable célébration de deux produits mythiques en Algérie : la semoule et le miel !

    Je vous livre ci-après, en guise de mise en bouche , la présentation de cette pâtisserie qu’il en donnait, non sans saisir l’opportunité de cet espace pour présenter à tous les musulmans et aux lecteurs et lectrices de Bai plus particulièrement, mes souhaits de « RAMADHAN KARIM » , avec tous mes vœux de santé, de sérénité et de générosité, InchAllah .

    « QALB EL LOUZ ! L’ENFANCE DE L’ART.

    Ce fut probablement la première pâtisserie créée par les peuples qui avaient fait des céréales leur culture vivrière. Toujours à la recherche de nouveaux horizons gustatifs, l’homme a fini par découvrir le mélange céréales et matières sucrées, fruits miel, etc. Les cuisines berbères en ont gardé quelque chose : assalou, thaqnetah (tomina) toujours au goût du jour dans le Maghreb. Graines oléagineuses, semoules, miel ont donné des dizaines de variantes dans le pourtour méditerranéen. Restées primitives, les recettes des origines ont été détonnées par des formes plus évoluées.

    Voilà le Qalb el Louz débarquant d’Andalousie, au XVIeme siècle dans les impedimenta des refoulés d’Espagne. Les cuisines du Maghreb intègrent la spécialité dans leur répertoire gastronomique sous les noms de Harissa et chamia. Qalb el louz, étant une dénomination typiquement algéroise, semble être plutôt tiré d’une spécialité de pâtisserie méditerranéenne, le cœur d’amande.

    CREATION DE CALIFE

    Echamiya (la syrienne), harissa, qalb el louz sont à base de semoule travaillée avec corps gras( smen, beurre), mouillée et aromatisée à l’eau de fleur d’oranger, avec cuisson au four et imbibée d’un sirop (cherbet) en fin de cuisson. Le procédé semble élémentaire mais dans la pratique, il faut avoir un sacré coup de main. La préparation de la spécialité est rare dans la cuisine domestique, d’où la popularité des débits durant le Ramadhan. Cette spécialité aurait été créée par le Calife El Ma’moun au Xème siècle. Le riz aurait été employé à l’origine.

    On en retrouve plusieurs recettes dans les livres de recettes de l’époque sous la dénomination de Ma’mounia, du nom de son créateur.

    Une grande variété de recettes en a dérivé. Au Moyen-Orient, on les appelle halwa, helva, basboussa. La Ma’mounia est aujourd’hui syrienne et plus particulièrement d’Alep. On la sert au petit déjeuner, en dessert …. MOMO. »

    Saha Ramdankom oua saha ftourkom !

    1. ça prouve aussi que vous êtes un bon garçon Mr Omega…(sourires)…! Avoir ses premières pensées à un ami d’enfance qui est décédé, Allah Yarhmou, est entre autres, une marque de fidélité….!

      Merci d’avoir bien voulu partager avec les lecteurs et lectrices de BAI la recette et l’histoire intéressante de “QALB EL LOUZ”, surtout en ce mois sacré du Ramadhan….! Mais ne forcez pas trop sur la dose mr Omega…(rires)…!!!
      Je me joins à vous et Mme Mijo pour souhaiter un Ramadhan Karim wa Moubarak aux Baiens, à tous les Belabbesiens, à tous les Algériens, à nos frères Palestiniens, aux Arabes et aux Musulmans dans les 4 coins du monde…!!! Allahouma Ta9abel Mina wa Minkoum

      Saha Shorkoum

      Avec mon Profond Respect Mr Omega

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