« Le 15 Mars 1962, un commando delta de l’O.A.S. a méthodiquement assassiné Marcel BASSET, Robert EYMARD, Mouloud FERAOUN Ali HAMMOUTENE, Max MARCHAND et Salah OULD AOUDIA. Ils étaient six, Algériens et Français mêlés. Tous inspecteurs de l’éducation nationale, réunis le 15 mars 1962, trois jours avant la signature des accords d’Evian, à Château-Royal dans le quartier d’El Biar, près d’Alger. Parmi eux, Max Marchand, leur responsable, un Normand passionné d’Algérie, et Mouloud Feraoun, l’écrivain kabyle. Ils dirigent des centres sociaux lancés en 1955 par Germaine Tillion, où l’on crut jusqu’au bout à l’alphabétisation et à la formation professionnelle des jeunes et des adultes pour apprendre, enfin, à vivre ensemble un peu moins mal. Un commando Delta de tueurs de l’OAS, commandé semble-t-il par l’ex-lieutenant Degueldre, les déchiqueta à l’arme automatique, ce jour-là, comme des chiens, dos au mur, pour qu’un dernier espoir s’éteigne.»
Le commun des Bel-Abbésiens connaît la rue Eymard et la Rue Basset, se trouvant toutes les deux en plein-centre ville, mais peu parmi eux connaissaient qui ils étaient.
Cet assassinat aussi cruel qu’il puisse être, consacrant la bêtise humaine, il n’en demeure pas moins que ce fut certainement M. FERAOUN le principal visé, le reste pouvant constituer ce qu’on appelle dans les guerres modernes «les effets collatéraux»
Car, au demeurant, que pouvait-on reprocher à ces inspecteurs d’enseignement ? Ce n’étaient pas des activistes indépendantistes, militant pour l’indépendance de l’Algérie, à l’image d’un Maillot, Audin et Jenson!
Comment expliquer que leurs noms soient donnés à des rues du centre-ville de Sidi-Bel-Abbès, alors qu’aucun élément ne les lie à cette ville ? Qu’on donne leurs noms à des rues dans leurs villes d’origine cela aurait pu passer pour être abattus froidement pendant la guerre d’Algérie et de surcroît à la veille du cessez-le-feu, mais pourquoi à Sidi-Bel-Abbès ? Ceci montre combien aucune démarche cohérente n’est dictée pour baptiser les rues et les édifices. Il n’y a qu’à voir, les noms attribués aux rues des cités « CPR », «Bab Daya» et « El Madina El Mounaouara » par l’APC FIS et vous vous trouverez avec des noms abracadabrants.
L’identification des cités est encore plus folle, elles sont connues beaucoup plus par le nombre de logements « cité 80 logements », « Cité 150 logements », « Cité 200 logements » et la liste n’est pas terminée. A tel point, que le commun parfois ne sait plus de quelle cité 200 logements il s’agit. Celle du boulevard Zabana ou celle de Adda Boudjellal ?
Je crois qu’il est temps que les autorités se ressaisissent à ce propos. Elles commenceront par se racheter en donnant le nom d’une rue à celui qui a consacré toute sa vie pour Sidi-Bel-Abbès, Celui qui a été le premier à intégrer dans la Mairie de la ville un « indigène » celui qui a passé 2ans dans le Camp de Lodi pour ses positions en faveur de l’indépendance, celui a ouvert le conservatoire aux « indigènes » celui qui a fui Sidi-Bel-Abbès parce menacé par les partisans de l’Algérie Française, celui qui a été Maire de sidi-Bel-Abbès de 1948 à 1953, celui qui se trouve au crépuscule de la vie, souffrant et malentendant : René JUSTRABO. Ce ne serait que justice!
Et dire qu’ils y’a de nombreux Algériens/nes qui ont la mémoire très,très courte c’est aussi grâce à pas mal de non musulmans Comme vous dites communément(koufar)ou des membres du front de libération nationale pouvaient voyager en toute sécurité,en l’occurence,en France,en Belgique,la suisse en leurs offrant gites et faux papiers d’identités pour qu’ils puissent se déplacés en toute sécurité?les ingrats c’est nous comme si on a été trépaner.Y’a qu’à voir en s’entre-bouffe 50 ans d’indépendance,50 ans de problèmes sans discontinuer,quand à notre comportement en tant que musulmans,sincèrement je ne crois pas une once qu’on est les héritiers de ce que le Saint-Qur’an nous enseigne de par nos parjures,magouilles,corruption,mensonges,vols effractions agressions crimes,dois-je continué la liste est longue.Ce qu’à écrit le frère Cherrad n’a pas tord mais oh! combien même il a raison d’autant plus qu’Il est un vrai fils de « Chahid »humble comme il est et Il n’a pas à se justifier son père qu’Allah ait son âme pas comme la plus part qui se sont rallier juste après l’indépendance n’est-ce pas alors qui a raison les deux cents logements? Quel nom natif de S.B.A je ne sais où se trouvent ces quartiers avec des noms pareils on perds la raison,mais bon qui vivra verra à bon entendeur.
Mr Rene Justrabo a aime et aime toujours la ville de sidi bel-Abbes qu’il a administre en tant que 1er magistrat de la ville quand il a été élu en 1947 il faut savoir qu’il est natif de Mascara et qu’il fut prisonnier dans les Geôles de la prison de Barberousse .je suis en contact avec lui et pas plus loin qu’il y-a 5 jours je l’ai appelé pour le saluer et prendre de ses nouvelles et il m’a pose la question suivante
—Comment va sidi bel-Abbes?
Et je me suis permis de lui donner la nouvelle de la démolition du quartier de la graba et il a enchaine sur ce quartier durant son mandat……….
Malgres son âge très avance je n’avais pas voulu le fatiguer et échange de salutation il m’a charge de transmettre ses chaleureuses amitiees a tous les Bel-abbesiens.
Alors toutes mes salutations et les Amitiees de Mr Rene Justrabo…….Adil
«CES NOMS QU’ON DONNE AUX RUES»
« Il n’y a qu’à voir, les noms attribués aux rues des cités « CPR », «Bab Daya» et « El Madina El Mounaouara » par l’APC FIS et vous vous trouverez avec des noms abracadabrants. »
Eh oui, les noms des compagnons du Prophète Mohammad (sas) sont abracadabrants, contrairement à celui de Justrabo !
Je vous suggère d’attribuer ce nom à votre progéniture pour perpétuer René Justrabo et éviter les noms musulmans, parce sinon avec l’âge et le temps, il n’en restera plus rien.
Dire qu’après 50 ans d’indépendance, nous avons encore des mentalités pareilles.
C’est affligeant !