Gérard LONGUET a été Ministre de la République Française à plusieurs reprises. Même en France, on commet la bêtise de nommer des Ministres qui n’ont aucune éducation. Cette France censée ramener la Civilisation pour un «Peuple primitif» en 1830, a montré ses limites d’éducation élémentaire en 2012.
En fait LONGUET est un fasciste, condamné à plusieurs reprises. Surnommé le «nain politique» de par son opportunisme, il aura été toute sa jeunesse un adepte de l’extrême-droite violente.
En 1967, soupçonné en sa qualité de dirigeant du mouvement d’extrême droite «Occident» d’avoir été l’instigateur d’une expédition violente contre des étudiants d’extrême gauche à l’Université de Rouen, il est inculpé et condamné le 12 juillet 1967 pour «complicité de violence et voies de faits avec armes et préméditation»
Une fois, le mouvement «Occident» dissous, il rejoint un autre groupe de même caniveau «Groupe Union Défense» dont il écrit la charte.
De ses engagements à l’extrême droite dans les années 1960-1970, il dit : «J’assume avoir été d’extrême droite. On s’est simplement trompé sur le modèle colonial, qui ne pouvait perdurer».
Ce bras d’honneur qu’il a lancé en direct à la télévision, ne peut en aucun cas toucher ni l’Algérie, ni les Algériens. Et tous ceux de mes compatriotes qui se sont révoltés auraient du en rire. Car en fait, ce geste ignoble et de bas niveau, digne des artères du Bois de Boulogne, s’adresse d’abord aux Français qui étaient en face de leur écran et qui suivaient l’évolution de la politique de leur Pays. Ces Français qui se masturbent la cervelle en découvrant par qui ils sont gouvernés, en découvrant l’image que leurs enfants voudraient être à leur âge adulte. Celle d’un malélevé, un impoli et un obscène ! Un vulgaire anarchiste, souffrant d’un syndrome obsessionnel compulsif.
Il faudrait rappeler que pour être nommé Ministre, il a du menacer Sarko de «lui casser la gueule» parce qu’il n’était pas retenu dans la première liste de Fillon.
Si les Peuples Algérien et Français ont dépassé depuis longtemps la Guerre et ses effets en entretenant des rapports cordiaux dans toutes les occasions, y compris pour les Pieds-noirs qui rendent régulièrement visite à leur Pays d’origine et à l’exception des nostalgiques de la sinistre OAS et de l’Algérie Française ; il est indéniable que les «politicards» des deux bords en font un véritable fonds de commerce électoral.
En France, l’UMP rivalise avec le FN en termes de traitement de l’immigration et de l’aspect sécuritaire auquel sont automatiquement associés et les immigrés et le «terrorisme» qui sonne délibérément «algérien». La guerre d’Algérie constitue pour les forces politiques françaises en concurrence pour le pouvoir le leit motiv principal. La crise aidant, induisant un taux de chômage qui croît à la vitesse de la lumière, fait de l’immigration une cible privilégiée de spoliation des postes des Français supposés d’origine. Donc, chasser des voix dans le giron du FN est devenu l’objectif principal de l’UMP sous l’ère Sarko et ses acolytes. La gauche n’est pas exempte et cherche sournoisement à ne pas «fâcher» cet électorat. La démarche est plus mitigée, rusée et préjudiciable.
En Algérie, les caciques du FLN qui –faut-il le préciser – n’ont aucune relation avec le FLN authentique, en font de même. A chaque « bataille » pour le pouvoir, à chaque action de redressement, on agite la demande de repentir de l’ex-force coloniale, alors qu’en réalité, il ne s’agit que de rente às’accaparer. Sinon, comment expliquer qu’en 2012, alors que le dernier des Moudjahidines vivant, arithmétiquement parlant, a 75 ans, on puisse doubler le budget de leur département ministériel.
Alors, le bras d’honneur de Longuet, n’est en fait que le coup d’éventail, à la différence que l’Algérie, n’a ni les moyens d’occuper la France, ni la complicité d’un traître ottoman.
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Il n’y avait effectivement pas lieu de faire tout « un « fromage » à cette « gauloiserie » provenant d’un individu pour lequel « l’insulte (et sa gestuelle) devient l’argument final de celui qui a tort et qui n’a plus rien à dire » !
Non vraiment, ce « coq gaulois » n’est pas digne d’intérêt parce que son orgueil aveugle se mesure à la demi-longueur d’un bras et que son honneur ne sera jamais plus haut que le tas de fumier sur lequel se juche généralement ce volatile pour tenter de plaire à la « basse-cour » dans laquelle il se complait à se vautrer!
Ce qui me réjouis au contraire, dans cette démonstration de vulgarité inqualifiable, c’est de constater, cinquante ans après, que l’indépendance de l’Algérie est restée en travers de la gorge des sinistres individus de ce genre, et qu’ils ressentent encore plus avec le temps , non pas la « déchirure » d’ une quelconque nostalgie, ni la « rupture » avec leur « paradis perdu », mais une véritable « brûlure » encore vivace, incandescente et attisée par leur rage immense et leur haine insondable pour leur «vieux rêve contrarié de l’Algérie française », et ce, au grand jamais !!!!
Ce qui me désole, dans le même temps, c’est la réponse « du berger à la bergère » en la personne d’un certain héritier de nos valeureux Martyrs et Chouhadas qui a cru « utile », dans le même registre, de voler dans les plumes du provocateur en donnant la réplique à ces impénitents nostalgiques.
Non, encore une fois, j’aurais personnellement aimé que l’indifférence et le sourire narquois de l’Algérie fière et souveraine soient la meilleure forme de notre mépris à l’égard de gens dont l’Histoire ne retiendra jamais les noms et encore moins le souvenir.